Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

politique nationale - Page 311

  • Juste pour le plaisir

    "Le Figaro", qui n'est pas vraiment classé à gauche, publie régulièrement la cote de confiance des dirigeants politiques.

     

    On peut garder une certaine réserve sur la valeur de ces études, la statistique a ses limites et les manipulations sont toujours possibles.

    Malgré tout, pour une même question posée par le même institut de sondage, l'évolution des chiffres a une signification réelle.

    Ainsi la cote de confiance en Sarkozy baisse depuis des mois. On peut même constater que cette diminution est pratiquement continue depuis septembre 2007, soit 4 mois après son élection.

    Le Figaro publie le dessin ci-dessous, où , pour décembre 2010, le score de Sarkozy atteint  24 % de positif. C'est son niveau le plus bas depuis son élection. Le journal prolonge le trait de sa cote par une flèche vers le bas, est-ce un pronostic pour le mois prochain ?

     

    54f91860-fe45-11df-b058-902c1fbea2c9.jpg

     

  • Oui au droit de vote des étrangers

     

     

    Le blog www.oui-droitdevotedesetrangers.org est ouvert !


    oui1.jpg

    Il a été conçu pour offrir à toutes et à tous, citoyennes et citoyens, militantes et militants, associations, partis, syndicats, collectifs locaux et municipalités une plateforme d’informations.


    Il a pour objectif de regrouper toutes les actualités relatives aux initiatives locales autour du droit de vote et d’éligibilité des résidents étrangers : votations citoyennes, référendums d’initiatives locales, réunions-débats, soirées festives…etc

     

    Rendez-vous sur

    www.oui-droitdevotedesetrangers.org

     

  • Pour un référendum sur la réforme des retraites


    Initiée par l’hebdomadaire Politis, voici une initiative qui ajoutée à la journée du 23 novembre montre que la mobilisation continue

     

    1118-Une-260-a77a4.jpgLe 12 octobre, plus de trois millions et demi de nos concitoyens étaient dans la rue pour dire « non » à une réforme des retraites qui promet de frapper durement les salariés, et en premier lieu les femmes et les ouvriers. Cette réforme, injuste et cynique, n’a fait l’objet d’aucune négociation véritable avec les organisations syndicales. Elle est imposée par un homme seul, qui coûte que coûte, applique une commande du Medef, au mépris de la mobilisation populaire, au mépris de la représentation nationale, privée de tout débat digne de ce nom, et au mépris de son propre engagement électoral à ne pas toucher à l’âge de la retraite. À l’inverse, il veut revenir sur une réforme adoptée par le peuple à la faveur de la victoire de la gauche en 1981. C’est ainsi, sans la moindre considération pour les règles les plus élémentaires de la démocratie, que Nicolas Sarkozy veut imposer à notre pays une régression sociale sans précédent depuis la Libération.

    Face à ce déni de justice et de démocratie, face à ce coup de force politique, et alors même que sept 57755495.gifconfédérations syndicales ont souligné le 9 septembre que « le vote de ce projet n’est plus d’actualité », les soussignés se prononcent en vertu de l’article 11 de la Constitution, pour l’arrêt immédiat de la procédure d’adoption de ce projet de loi et la convocation d’un référendum sur celui-ci. Ils entendent ainsi contraindre le président de la République à ouvrir un débat qu’il n’a cessé d’entraver, et favoriser son appropriation citoyenne en vue d’un choix de société éclairé et transparent. Ils en appellent, dans le même mouvement, à la poursuite de la mobilisation populaire, le 16 octobre et après.

     

    Pour signer, cliquer ici

  • Profondément honnête

    Une fois de plus, le président, premier magistrat de France, se permet d'influer sur un affaire en cours.

    woerth_4.jpgIl le fait alors qu'Eric Woerth est officiellement mis en cause par le procureur général de la Cour de cassation, qui a annoncé hier qu’il saisissait la commission des requêtes de la Cour de justice de la République.

     

    Lors de son entretien à la télévision ce mardi, le président est revenu sur le départ d'Eric Woerth du gouvernement:

    Nicolas Sarkozy a reconnu avoir "fait valoir que pour la nouvelle équipe gouvernementale, c'était mieux aussi que nous n'ayons pas, en plus de toutes les difficultés à gérer, à gérer les rendez-vous judiciaires inévitables." Le chef de l'Etat a salué le "courage" et la "dignité" dont a fait preuve Eric Woerth lors de la réforme des retraites. Il a souligné que l'ex-ministre du Travail était un homme "profondément honnête". "Quand il sera sorti de ses ennuis, j'espère qu'on pourra retravailler ensemble", a ajouté Nicolas Sarkozy.(d'après Le Figaro )

     

    Si la procédure suit son cours, l'ancien ministre sera jugé par des députés et sénateurs parmi lesquels les membres de l'UMP seront majoritaires. Si le président lui sert en plus de témoin de moralité, on se retrouve très éloigné d'une justice indépendante et impartiale.

  • Un gouvernement ouvert à l'Ump

     

    L'annonce du nouveau gouvernement Fillon confirme que les élections approchent.

     

    Les  poids lourds de l'Ump monopolisent les postes au sein de l'équipe Fillon bis. On note l'entrée de Xavier Bertrand, responsable en titre du parti sarkoziste, qui prend la place de Roseline Bachelot à la santé et cumule avec le travail et l'emploi (il n'y pas de chômage en France, juste des problèmes d'emploi).

    Alain Juppé fait son grand retour, il avait pourtant promis aux Bordelais de se consacrer uniquement à fillon_medvedev.jpgsa ville. Mais enfin, il faut savoir se sacrifier pour des intérêts supérieurs. Il a été responsable du RPR sous Chirac, et a été condamné dans l'affaire des emplois fictifs de la ville de Paris. Heureusement pour lui qu'il n'est pas étranger, il aurait peut-être été expulsé. Voici un extrait du jugement du tribunal de Nanterre :"(...)que la nature des faits commis est insupportable au corps social comme contraire à la volonté générale exprimée par la loi ; qu’agissant ainsi, Alain Juppé a, alors qu’il était investi d’un mandat électif public, trompé la confiance du peuple souverain."

     

    On note la disparition des ministres d'ouverture, Bernard Kouchner, Fadela Amara, Rama Yade et Jean-Marie Bockel, nous ne mettons pas Eric Besson dans ce cadre, puisqu'il relève plus directement de la catégorie des ministres de trahison.

     

    Encore une preuve de la raison très électorale de ce remaniement : Brice Hortefeux reste à l'intérieur et aura une place d'adjoint auprès de Copé qui prend la tête de l'UMP. Voilà un positionnement très favorable pour préparer des élections.

    Eric Woerth a été prié poliment de quitter la place : deux explications possibles, soit la réforme des retraites est un échec, soit il y a trop d'affaires accrochées à sa personne.

    Enfin, à partir de ce soir, beaucoup de Français vont se sentir beaucoup mieux : il ne fait aucun doute que leurs préoccupations sur l'emploi, le pouvoir d'achat, la santé, etc., vont être une priorité absolue pour la nouvelle équipe gouvernementale.

     

  • Justice sereine

     

     

    u4696_04.jpg

     

    Dessin du Canard Enchaîné

     

  • Retraites : le texte de loi adopté par le Sénat.

    Après l'assemblée nationale, le Sénat a voté ce soir le projet de loi.

     

    Les sénateurs UMP et une majorité des sénateurs Nouveau Centre ont fait passer le texte de loi ( 177 voix contre 153).

    Avant l'adoption définitive, il faut réunir une commission mixte paritaire (sénat et assemblée) pour se mettre d'accord sur la même rédaction du texte. Ce devrait être une formalité, prévue dès lundi.

    Ce texte voté par les deux chambres sera soumis au conseil constitutionnel avant sa promulgation par le président de la République.

    D'ici là, les syndicats prévoient deux journées de mobilisation, les 28 octobre et 6 novembre prochains.

    Malgré le début des vacances scolaires, de nombreuses actions se sont déroulées ce jour, et d'autre sont prévues pour les jours prochains.

    Le gouvernement pensait résoudre le problème de l'occupation des raffineries par des réquisitions.

    Les syndicats ont fait appel au tribunal administratif en référé, car ils estiment que nous ne sommes grandpuits-9e920.jpgpas dans une situation d'urgence ou de danger pour le pays qui puisse justifier une atteinte au droit de grève.

     

    Le tribunal administratif de Melun a suspendu ce soir l'arrêté préfectoral de réquisition des salariés de la raffinerie de Grandpuits en grève depuis dix jours.

    Le tribunal, qui était saisi par les syndicats du site, estime en effet que cet arrêté "a porté une atteinte grave et manifestement illégale au droit de grève".

    "Cela confirme que nous étions bien dans notre légitimité". Charles Foulard, coordinateur CGT à la raffinerie Total de Grandpuits, ne cache pas sa satisfaction.