Une fois de plus, le président, premier magistrat de France, se permet d'influer sur un affaire en cours.
Il le fait alors qu'Eric Woerth est officiellement mis en cause par le procureur général de la Cour de cassation, qui a annoncé hier qu’il saisissait la commission des requêtes de la Cour de justice de la République.
Lors de son entretien à la télévision ce mardi, le président est revenu sur le départ d'Eric Woerth du gouvernement:
Nicolas Sarkozy a reconnu avoir "fait valoir que pour la nouvelle équipe gouvernementale, c'était mieux aussi que nous n'ayons pas, en plus de toutes les difficultés à gérer, à gérer les rendez-vous judiciaires inévitables." Le chef de l'Etat a salué le "courage" et la "dignité" dont a fait preuve Eric Woerth lors de la réforme des retraites. Il a souligné que l'ex-ministre du Travail était un homme "profondément honnête". "Quand il sera sorti de ses ennuis, j'espère qu'on pourra retravailler ensemble", a ajouté Nicolas Sarkozy.(d'après Le Figaro )
Si la procédure suit son cours, l'ancien ministre sera jugé par des députés et sénateurs parmi lesquels les membres de l'UMP seront majoritaires. Si le président lui sert en plus de témoin de moralité, on se retrouve très éloigné d'une justice indépendante et impartiale.
sa ville. Mais enfin, il faut savoir se sacrifier pour des intérêts supérieurs. Il a été responsable du RPR sous Chirac, et a été condamné dans l'affaire des emplois fictifs de la ville de Paris. Heureusement pour lui qu'il n'est pas étranger, il aurait peut-être été expulsé. Voici un extrait du jugement du tribunal de Nanterre :"(...)que la nature des faits commis est insupportable au corps social comme contraire à la volonté générale exprimée par la loi ; qu’agissant ainsi, Alain Juppé a, alors qu’il était investi d’un mandat électif public, trompé la confiance du peuple souverain."
pas dans une situation d'urgence ou de danger pour le pays qui puisse justifier une atteinte au droit de grève.
L'Assemblée Nationale vient de vivre un psychodrame au sujet de la Caisse d’amortissement de la dette sociale, (CADES ) dont le rôle est de gérer la dette de la Sécurité Sociale.
soient politiques et civiques ou économiques, sociaux et culturels a appelé à participer à toutes les actions initiés par les organisations syndicales. Elle se félicite d’une unité d’action, de nature elle seule à rappeler au gouvernement que la retraite par répartition est le seul système de nature à permettre une égalité d’accès au droit à une pension décente.
que souhaite Alain Rousset( photo ci-contre), président PS du conseil régional d'Aquitaine.