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politique nationale - Page 317

  • intelligence parfaite

    christine-albanel-journaldunet-le-net-45014.jpgLe ministère de la culture cherche à limiter le téléchargement sur internet, et fait voter une loi en ce sens . Pour l'étude de ce texte de loi, l'avis de la CNIL (commission nationale de l'informatique et des libertés ) est nécessaire . On apprend tardivement que l'avis donné est très défavorable, et motivé solidement en s'appuyant sur plusieurs points litigieux du texte de loi .

    Chistine Albanel, qui s'était bien gardée de rendre cet avis public, déclare(source  le point.fr, voir l'article complet) :


    La Tribune a publié le contenu de l'avis de la Cnil sur le projet de loi Création et Internet. Si la position de la Commission était déjà connue, l'argumentation détaillée du gendarme des libertés main.jpgétait restée confidentielle. Un secret aujourd'hui levé. Contactée par le quotidien, Christine Albanel a expliqué que le projet de loi avait été développé "en parfaite intelligence" avec l'avis de la Cnil : difficile à croire, à la lecture du texte complet.

    Encore une ministre qui ne manque pas d'air : elle va à l'encontre de l'avis de la cnil, le camoufle et ose affirmer qu'elle agit en parfaite intelligence avec cet avis . Plus c'est gros, plus ça passe !?

  • justice indépendante

    c7d22ff.jpgIl y a quelques principes à respecter pour pouvoir affirmer vivre en démocratie . Parmi ceux-ci, se trouve l'indépendance de la justice, qui doit pouvoir s'exercer en dehors de toute pression du pouvoir politique . Le président de la république occupe déjà une place particulière, dans le sens où il ne peut être inculpé ou jugé comme tous les citoyens tant qu'il occupe sa place . Par contre il peut porter plainte contre d'autres personnes, et Sarkozy utilise cette possibilité plus que ses prédécesseurs . Il vient de subir une défaite dans l'affaire des "poupées vaudou", puisque le tribunal l'a débouté de sa plainte, ce qui constitue une première pour ce cas de figure . Ce résultat ne doit pas lui plaire du tout , puisque son conseiller spécial, Henri Guaino attaque les juges pour cette décision . Voici ce que rapporte le site "nouvelobs.com" :

    La sortie du conseiller spécial de l'Elysée Henri Guaino qui a jugé "scandaleux" le jugement autorisant la vente de poupées vaudous à l'effigie de Nicolas Sarkzoy, fait grincer les dents, le Syndicat de la magistrature (SM) dénonçant lundi de "nouvelles pressions sur la justice" et demandant à l'entourage du chef de l'Etat de cesser "toute forme d'intrusion dans le cours de la Justice".

    Si l'entourage le plus proche du chef de l'état se permet une telle intervention déplacée, que personne ne s'étonne que la fonction présidentielle ne soit plus respectée .

     

  • Congrès du PCF

    20070915.FIG000000901_29589_1.jpgEn préparation de son congrès, le PCF organise le vote de ses adhérents pour les différents textes présentés : il y a un texte de la direction sortante (M-G Buffet) et deux d'opposition . Au niveau national, les résultats sont les suivants (source AFP) :

    Le texte défendu par la secrétaire nationale Marie-George Buffet -"Vouloir un monde nouveau, le construire au quotidien" - a obtenu 60,91% (22.000 voix). Il devient ainsi "le texte de base commune" pour la discussion du Congrès, souligne la direction.

    Deux autres textes alternatifs, de courants "orthodoxes", partisans de l'identité communiste, étaient en lice: l'un, "Faire vivre et renforcer le PCF, PCF-sur-les-rails.jpgune exigence de notre temps", défendu par le député-maire de Vénissieux, André Gerin, a recueilli 24,03% des voix et l'autre, "Renforcer le PCF, renouer avec le marxisme", 15,04%.

    Certains courants, dont les "réformateurs" appelaient au vote blanc, voici leurs arguments (toujours d'après l'AFP) :

    Des courants d'opposition comme les refondateurs (proches des antilibéraux), des amis de l'ancien leader Robert Hue et ceux de l'ancien ministre Jean-Claude Gayssot, avaient appelé à l'abstention ou au vote nul. Pour eux, le texte ferme un débat que photo_d__affiche_003.jpgMme Buffet avait promis "sans tabou".

    Dans les Ardennes, il semble que le texte du conseil national soit largement minoritaire . Voici un lien vers le site de J-Ch Vanbervesseles qui présente les résultats dans les Ardennes .

  • Retraite à 70 ans : c'est possible

    Par plusieurs amendements, le gouvernement cherche à introduire l'idée d'une retraite retardée . Ces amendements évoquent la possibilité de medium_retraite.jpgreculer sa retraite de 5 ans : mais on imagine difficilement beaucoup de salariés faire ce choix par envie de travailler jusqu'à un âge avancé . Ce sont plutôt ceux qui auront peur d'avoir une retraite insuffisante qui pourraient être amenés à faire ce choix . Et malheureusement, tous ceux qui ont eu des périodes de chômage total ou partiel, des emplois précaires, ou des choix personnels de ne pas travailler (pour s'occuper de ses enfants par exemple) peuvent se retrouver dans ce cas : une retraite tellement faible qu'elle ne permet une vie avec un confort minimum .

    Ces personnes en difficulté occupent souvent des emplois pénibles, pour lesquels rester en activité jusque 70 ans est particulièrement difficile et injuste .

    Quelques réactions, d'après le site La Boussole 74(source AFP) :

    Toute l’opposition et la CGT dénonce vivement ce projet de loi qui conduirait les personnes ne bénéficiant que d’une maigre retraite à travailler plus longtemps, peut-être jusqu’à 70 ans.
    Le gouvernement est accusé par le PS d’utiliser tous les moyens pour reculer l'âge des départs en retraite et amener les salariés à travailler le plus longtemps possible.
    De vanter les mérites d’un pseudo-volontariat « comme si les retraités qui vivent aujourd'hui si nombreux sous le seuil de pauvreté (...) pouvaient avoir le choix » a critiqué le PCF.
    La CGT estime pour sa part que « ce texte suscitait une légitime inquiétude même s'il ne modifie pas pour le moment les repères de 60 et 65 ans en matière de retraites ». Jean-Christophe Le Duigou, secrétaire confédéral de la CGT. A déclaré à l
    ’AFP «Cette mesure traduit bien la réalité d'aujourd'hui : de moins en moins de salariés auront la totalité de leurs droits à 60 ans et une retraite suffisante à 65 ans. Ils devront donc chercher à poursuivre leur travail voire à cumuler emploi et retraite »

  • La Poste privatisée : après la crise

    Le projet de privatisation de La Poste est gelé pour le moment, du fait de la crise financière . Il semble difficile de trouver des fonds en cette photo_0302_459_306_14485.jpgpériode trouble . Mais le choix fondamental d'ouvrir le capital de l'entreprise au privé reste . Henri Guaino, conseiller spécial de Sarkozy annonce même que le calendrier reste actuellement valable : changement de statut en 2010, pour devenir une société anonyme, puis ouverture du capital en 2011 .

    Notre notr d'hier montre que La Poste avec son statut actuel se comporte déjà comme une entre prise privée pour qui le profit passe avant le service au public . L'ouverture à des capitaux privés, et la mise en concurence totale vont accélérer ces tendances, dont les zones rurales peu peuplées seront les premières victimes .

  • Ledoux et Hazan pour Aubry

    En vue du congrès de Reims, 450 maires ont appelé à soutenir la motion présentée par Martine Aubry . Voici un extrait de leur appel :520dc3f8-960a-11dd-a38e-aa9adfc3d2d4.jpg

    Face à Nicolas Sarkozy et à son gouvernement qui ont engagé une politique de
    destruction des services publics, de rationnement des finances locales et d’étranglement
    des collectivités territoriales, nous, Maires socialistes, appelons à la résistance contre la
    droite, à la mobilisation pour relancer la décentralisation afin de faire reculer les injustices territoriales et de répondre aux légitimes aspirations de nos concitoyens.

    Parmi les signataires, on trouve Claudine Ledoux, maire de Charleville-Mézières et Adeline Hazan maire de Reims .

  • Rocard et la mémoire

    arton1572.jpgMichel Rocard n'aime pas Ségolène Royal, c'est son droit . Il envisage même de quitter le PS si c'est elle qui dirige ce parti après le congrès de Reims . Il déclare :

    Interrogé lors de l'émission 'Questions d'info" (LCP-France Info AFP), sur son départ éventuel en cas de victoire de la présidente de la région Poitou-Charentes, Michel Rocard, a répondu indirectement : "Je vais fêter l'an prochain mes soixante ans de parti. J'ai tout endigué : la guerre d'Algérie, les trahisons de Guy Mollet, la folie des premières nationalisations de 1981 qui ont failli mettre notre économie à genoux. On a digéré beaucoup de choses". Mais "c'est vrai que ce résultat ne me ferait pas plaisir", a-t-il ajouté à propos de Ségolène Royal
    Partir du PS "ce n'est pas des décisions qu'on prend tout seul", a tempéré l'ancien ministre, précisant que "ça dépend des conditions, ça dépend de ce qui va être dit au Congrès". "Elle a encore le temps de faire des bons discours, on ne sait jamais", a-t-il ajouté. "Elle a aussi le temps d'en faire de mauvais".

     

    Est-ce un problème de mémoire : faut-il lui rappeler qu'il a été au PSU, et même son responsable national . Alors 60 ans de parti, cela remonterait à 1949 . Monsieur Rocard, un peu de respect pour ceux (vous en étiez !), ont combattu la politique algérienne de Guy Mollet .

    Dans les Ardennes, beaucoup de militants avaient rejoint ce courant, autour de Andrée Vienot et Guy Desson . Ce choix n'a pas été toujours150px-PSU.jpg facile, pas plus que dénoncer une guerre injuste menée par son propre pays . Est-il opportun de comparer cette situation au choix d'un dirigent pour le PS ?

    Pour info : Michel Rocard est un des fondateurs du Parti socialiste unifié (PSU) dont il est le secrétaire général (1967-1973) et député des Yvelines (1969-1973). Élu , il rejoint le parti socialiste en 1975.
    Il entre au gouvernement socialiste de Pierre Mauroy en 1981. Il est successivement ministre d’État, ministre du Plan et de l’Aménagement du Territoire (1981-1983) et ministre de l’Agriculture (1983-1985). Après l’élection présidentielle de juin 1988, il est nommé Premier ministre sous le second septennat de François Mitterrand (1988-1991).
    Premier secrétaire du parti socialiste entre 1993 et 1994, il est élu au Parlement européen le 12 juin 1994.