les banlieues et Fadela Amara (22/12/2008)
Fadela Amara est entrée au gouvernement pour, disait-elle, être là où il es possible de faire bouger les choses . Quel bilan fait-elle de sa participation à l'équipe Sarkozy : voici ce qu'elle déclare au"Monde" .
Depuis votre arrivée au gouvernement, comment jugez-vous la situation dans les banlieues ?
Je dirais qu'elle est la même qu'hier. On a été abandonnés depuis trente ans.
(...)
Vous avez, dans ce pays, une partie de l'élite qui ne souhaite pas voir émerger les enfants d'ouvriers. Ça commençait à m'agacer sérieusement de voir qu'en haut lieu certains énarques freinaient des quatre fers. J'ai tapé du poing sur la table en le disant au président de la République, avant son discours sur la diversité. En février dernier, nous avions annoncé l'installation de 350 délégués du préfet dans les quartiers. A l'heure où je vous parle, il n'y en a même pas une quinzaine qui sont en fonctions. C'est quand même scandaleux. Et ce n'est pas faute d'avoir tapé du poing sur la table...
Ces élites oposées au changement dans les banlieues, on ne les voit pas freiner la mise en place de la politique de chasse aux immigrés ou saboter les mesures de régressions sociales . Où peuvent-elles bien militer ? Peut-être à l'UMP "canal clandestin" .
16:41 | Lien permanent | Commentaires (0) | Tags : banlieues, politique | | Facebook | | Imprimer |