Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

banlieues

  • Banlieues : l'échec d'un plan.

    4 ans après les émeutes des banlieues, les mesures prises par le gouvernement n'ont rien résolu. (article d'après l'AFP)

     

    banlieue.jpgLe rapport annuel de l'Observatoire national des zones urbaines sensibles (Onzus), publié lundi, dresse un bilan sombre mais nuancé de la loi d'orientation et de programmation pour la ville et la rénovation urbaine du 1er août 2003, dont l'objectif était de réduire significativement les inégalités en banlieue sur une période de cinq ans.

     

    2003 2008, 5 ans sont passés, le bilan est globalement négatif. Cet échec se mesure sur plusieurs critères, la pauvreté, le chômage, l'exclusion.

    En 2007, 33,1% des habitants des Zones urbaines sensibles (Zus), en progression par rapport aux 30,5% en 2006, vivaient en dessous du seuil de pauvreté (908 euros/mois), contre 12% dans le reste du territoire, note l'Onzus. S'agissant des moins de 18 ans, cette proportion atteint 44,3%, soit près d'un mineur sur deux, indique le rapport.

    C'est un chiffre qui fait peur pour le présent et l'avenir : près d'un jeune sur deux vit en-dessous du seuil de pauvreté.

     

    Sur l'ensemble de la période, le taux de chômage en Zus est passé de 17,2% en 2003 à 16,9% en 2008, ce qui représente une baisse de 2% du nombre de chômeurs", note le rapport.

    Le taux de chômage reste néanmoins très supérieur à celui observé dans les autres quartiers des mêmes agglomérations (7,7%) et y a diminué moins vite que dans les centre-villes, selon l'Onzus.

    "Au total, un jeune des quartiers sensibles sur quatre est au chômage ou en inactivité contre un jeune sur huit dans les autres quartiers des mêmes agglomérations", note le rapport qui pointe l'écart entre le taux de chômage des jeunes hommes (41,7%) et celui des jeunes femmes (29,6%).

    S'agissant de l'éducation, même si le taux de réussite au brevet des collèges est passé de 67,2% en 2004 à 71,9% en 2008, "l'écart de réussite entre les collégiens de Zus et les autres s'accroît, passant de 9,9 points de moins en Zus en 2004 à 12,1 points en 2008".

     

     

     

  • les banlieues et Fadela Amara

    Fadela Amara est entrée au gouvernement pour, disait-elle, être là où il es possible de faire bouger les choses . Quel bilan fait-elle de sa participation à l'équipe Sarkozy : voici ce qu'elle déclare au"Monde" .

    Depuis votre arrivée au gouvernement, comment jugez-vous la situation dans les banlieues ?41ae36ecb9b3eee609d05b90c14222fb-1.jpg

    Je dirais qu'elle est la même qu'hier. On a été abandonnés depuis trente ans.

    (...)

    Vous avez, dans ce pays, une partie de l'élite qui ne souhaite pas voir émerger les enfants d'ouvriers. Ça commençait à m'agacer sérieusement de voir qu'en haut lieu certains énarques freinaient des quatre fers. J'ai tapé du poing sur la table en le disant au président de la République, avant son discours sur la diversité. En février dernier, nous avions annoncé l'installation de 350 délégués du préfet dans les quartiers. A l'heure où je vous parle, il n'y en a même pas une quinzaine qui sont en fonctions. C'est quand même scandaleux. Et ce n'est pas faute d'avoir tapé du poing sur la table...

     

    Ces élites oposées au changement dans les banlieues, on ne les voit pas freiner la mise en place de la politique de chasse aux immigrés ou saboter les mesures de régressions sociales . Où peuvent-elles bien militer ? Peut-être à l'UMP "canal clandestin" .