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politique nationale - Page 321

  • Débat sur l'Identité nationale à Vouziers

    Ce jour avait lieu à Vouziers un débat sur l'identité nationale, dans le cadre voulu par Eric Besson .

     

    25 personnes étaient présentes dans la salle, pour cette étape régionale du débat national. Nous avons exprimé notre choix de ne pas débattre de cette manière sur ce thème, nous ne ferons donc qu'un court compte-rendu factuel.

     

    En introduction, une enseignante a présenté le contexte historique : Elle a rappelé les grandes étapes de la construction de la France et de son identité.

    Le sous-préfet a organisé la soirée autour de 4 thèmes :

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    Les interventions ont eu lieu de manière courtoise, même si on percevait bien les positionnements différents des uns ou des autres.

    Chaque thème a fait l'objet d'un survol assez rapide, sans qu'un réel consensus ou qu'une idée forte s'en dégage.

    Seuls 3 jeunes aux cheveux ras se sont positionnés de manière claire contre l'intégration de nouveaux immigrants, en particulier lors du thème numéro 3, où l'on a senti que le débat pouvait basculer.
    Après le départ discret de ces 3 personnes, le dernier thème a été abordé de manière plus sereine.



    Le sous-préfet pourra dire qu'il a rempli la mission dont il était chargé : tenir ce débat à Vouziers.
    Les habitants de l'arrondissement se sont-ils sentis concernés ? Les conclusions de la soirée feront-elles remonter une idée ou une réflexion intéressantes vers la synthèse nationale?
    Il bien difficile de répondre oui à ces questions.
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  • Mayotte : construire un"mur" autour de l'île

    Les récentes manifestations à Mayotte contre la vie chère ont abouti à des violences avec blesés graves.

     

    Il aura fallu que parmi ces blessés se trouvent des gendarmes mobiles (de l'escadron de Vouziers) pour qu'un petit coup de projecteur soit mis sur l'île.

    Pourtant l'archipel des Comores connaît de manière régulière des drames, qui aboutissent très souvent à des décès d'hommes, de femmes ou d'enfants.

     

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    Il ne faut pas oublier que Mayotte fait partie de l'archipel des Comores, et que son intégration à la France est artificielle . L'ONU a condamné cette partition de l'archipel, dont la plupart des îles forment un état indépendant et une est amenée à devenir un département français.

    En dehors même de principes de droit international, cette situation est ingérable. Des familles se trouvent séparées, d'autant que la présence française crée un déséquilibre majeur sur le plan économique : comment imaginer construire un petit exemplaire du modèle social français au voisinage. d'une communauté où règne la plus grande misère.

    Alors on parle d'immigration sauvage, de Comoriens qui "envahissent" une île des Comores. Et la solution trouvée par le gouvernement français est de construire un"mur", autour de l'île de Mayotte, d'ériger une barrière infranchissable. Les Comoriens se heurtent à ce barrage, et des dizaines de personnes meurent noyées.

    Un collectif local, appuyé par des associations nationales, dénonce cette situation.

     

    Communiqué interassociatif


    Mardi 24 novembre, un pécheur repérait onze rescapés après le naufrage, plus de 36 heures avant, d’un « kwassa », petite embarcation utilisée pour transporter les migrants d’Anjouan vers Mayotte. A bout de force, vingt-et-un auraient coulé. Les survivants décrivent la noyade d’au moins cinq enfants dont un nourrisson de 4 mois [1].


    Nos associations ont retracé quelques itinéraires de vie des passagers. Ont notamment été relevés :
    - parmi les décédés, une femme vivant depuis 19 ans sur le territoire français, mère de six enfants dont l’ainée a 18 ans, tous nés et scolarisés à Mayotte. Cette femme avait fait l’objet d’une reconduite à la frontière il y a trois semaines en dépit d’une situation familiale relevant d’un titre de séjour régulier.
    - parmi les survivants, le père d’un enfant de 10 ans gravement malade. Cet enfant, régulièrement suivi par le Centre hospitalier de Mayotte, est en voie d’évacuation sanitaire à la Réunion. La demande de renouvellement de titre de séjour du père était en cours depuis février 2009. Malgré cela, il a été reconduit au mois de septembre dernier sans avoir pu contester le bien fondé de cette mesure.

    Il s’agit de deux exemples parmi bien d’autres de cas rangés dans la catégorie de l’« immigration clandestine » fustigée par les rapports officiels en méconnaissance totale des réalités de l’archipel des Comores et des attaches multiples qui relient à Mayotte ces « non Mahorais » [2]. C’est contre eux que la France livre une guerre sans merci.

    Dans son communiqué du 26 novembre, le ministre de l’Immigration en décrit le dispositif : un système de visa biométrique, une brigade 1589212808.jpgmobile de recherche de la police aux frontières chargée spécifiquement de la lutte contre les filières en provenance des Comores, trois radars bientôt quatre sur les côtes de Mayotte, des vedettes de la police aux frontières, de la gendarmerie, et de la douane qui patrouillent en permanence dans la zone ; depuis le début de l’année, 258 embarcations interceptées, 17 555 étrangers en situation irrégulière reconduits aux Comores. Ces moyens exceptionnels sont d’autant plus efficaces qu’une législation dérogatoire prive les personnes interpellées de tout recours effectif [3]. Il s’agit bien d’un déploiement sécuritaire exceptionnel afin d’isoler une île de moins de 200 000 habitants de l’archipel dans lequel elle est insérée.

    Partout dans le monde se dressent, sous des formes diverses, des murs contre les migrants. Aucun de ces murs n’empêche les migrations. Tous sont causes de morts et d’enrichissement de passeurs peu scrupuleux. Partout, ces guerres contre les migrants cherchent leur légitimation dans une indignation supposée vertueuse contre les filières clandestines, qui inciteraient les gens à prendre la mer contre des prix très élevés et leur feraient ainsi courir des risques insensés.

    Mais nulle part autant qu’à Mayotte, la folie et la violence d’une politique sécuritaire coupant une petite île de son milieu à la fois naturel et historique doivent être dénoncées. Et, à Mayotte autant qu’ailleurs, la « grande émotion devant ce nouveau drame » issu de la politique gouvernementale relève d’un cynisme glacial.

    Mamoudzou, Paris - 2 décembre 2009

    Signataires :

    A Mayotte
    - Collectif Migrants Mayotte : CCCP (coordination pour la concorde, la convivialité et la paix), Cimade (groupe de Mayotte), Médecins du Monde (mission de Mayotte), Resfim (réseau éducation sans frontières, île de Mayotte)
    - Secours Catholique (délégation Mayotte), LDH (section Mayotte), Solidarité Mayotte

    Cimade, Gisti, LDH, Mrap, Secours catholique

  • Banlieues : l'échec d'un plan.

    4 ans après les émeutes des banlieues, les mesures prises par le gouvernement n'ont rien résolu. (article d'après l'AFP)

     

    banlieue.jpgLe rapport annuel de l'Observatoire national des zones urbaines sensibles (Onzus), publié lundi, dresse un bilan sombre mais nuancé de la loi d'orientation et de programmation pour la ville et la rénovation urbaine du 1er août 2003, dont l'objectif était de réduire significativement les inégalités en banlieue sur une période de cinq ans.

     

    2003 2008, 5 ans sont passés, le bilan est globalement négatif. Cet échec se mesure sur plusieurs critères, la pauvreté, le chômage, l'exclusion.

    En 2007, 33,1% des habitants des Zones urbaines sensibles (Zus), en progression par rapport aux 30,5% en 2006, vivaient en dessous du seuil de pauvreté (908 euros/mois), contre 12% dans le reste du territoire, note l'Onzus. S'agissant des moins de 18 ans, cette proportion atteint 44,3%, soit près d'un mineur sur deux, indique le rapport.

    C'est un chiffre qui fait peur pour le présent et l'avenir : près d'un jeune sur deux vit en-dessous du seuil de pauvreté.

     

    Sur l'ensemble de la période, le taux de chômage en Zus est passé de 17,2% en 2003 à 16,9% en 2008, ce qui représente une baisse de 2% du nombre de chômeurs", note le rapport.

    Le taux de chômage reste néanmoins très supérieur à celui observé dans les autres quartiers des mêmes agglomérations (7,7%) et y a diminué moins vite que dans les centre-villes, selon l'Onzus.

    "Au total, un jeune des quartiers sensibles sur quatre est au chômage ou en inactivité contre un jeune sur huit dans les autres quartiers des mêmes agglomérations", note le rapport qui pointe l'écart entre le taux de chômage des jeunes hommes (41,7%) et celui des jeunes femmes (29,6%).

    S'agissant de l'éducation, même si le taux de réussite au brevet des collèges est passé de 67,2% en 2004 à 71,9% en 2008, "l'écart de réussite entre les collégiens de Zus et les autres s'accroît, passant de 9,9 points de moins en Zus en 2004 à 12,1 points en 2008".

     

     

     

  • Assises des territoires ruraux

    Le ministère de l'aménagement du territoire organise des assises de la ruralité.

     

    Voici comment le site de la préfecture présente ces assises:

     

    Voulues par Michel Mercier, les Assises des territoires ruraux ont pour objectif de mener une réflexion collective sur les mutations en cours et ruralit%C3%A9.JPGde formuler des propositions d'actions concrètes permettant d'anticiper, d'accompagner, voire de corriger certaines évolutions. Restitution des réflexions et des propositions : fin janvier 2010.


     

    Le site du ministère nous donne les thèmes retenus :

    Les 3 groupes ont pour thème :
    - « Développer les activités économiques et valoriser les atouts des territoires » présidé
    par Xavier Beulin, président du conseil économique et social du Centre et Geneviève
    Darrieussecq, maire de Mont-de-Marsan
    - « Faciliter la vie quotidienne des populations », présidé par Jacques Savatier,
    conseiller du président de La Poste et Marie de Nicolay, maire de Saint - Caprais
    - « Organiser et animer les territoires » présidé par Jean-Luc Warsmann, président de la
    commission de lois à l’Assemblée nationale et député des Ardennes et Raymond Vall,
    maire de Fleurance et sénateur du Gers

     

    On retrouve donc à nouveau Jean-Luc Warsmann  comme président, une bonne occasion d'occuper le terrain à l'approche des régionales.

    A noter le conseiller du président de "La Poste" comme président de la commission en charge de "faciliter la vie quotidienne des populations". Cette entreprise ferme de nombreux bureaux en France et dans les Ardennes pour cause de rentabilité ; on a une idée différente pour améliorer la vie quotidienne : maintenir les services publics.

     

    nihousder_1242979095.jpgOn remarque parmi les conseillers intégrés à un"comité stratégique" un certain Frédéric Nihous (photo), président de Chasse Pêche Nature et Tradition, qui vient de faire allégence à l'UMP pour les prochaines élections : c'est beau la reconnaissance pour services rendus à la majorité.

     

    Pour le Vouzinois, les assises se dérouleront le lundi 23 novembre à 18 h 30 à la salle des fêtes de Vouziers.

     

    Ces assises vont donc avoir lieu dans 10 jours à Vouziers, et aucune réunion préparatoire ne semble se mettre en place. Pense-t-on sérieusement débattre de tous les thèmes entre 18 h 30 et 21 h, en tenant compte du point de vue des élus, des syndicalistes, des paysans, des commerçants, des usagers des services publics, des écologistes, des animateurs socio-culturels, etc .

    On a l'impression de la mise en place d'une concertation alibi, qui va permettre de valider des choix pré-établis (voir la qualité des personnalités intégrées à l'organisation de ces assises).

    Rappelons qu'il existe en France des "Pays", avec un comité de développement qui regroupe les forces vives d'un territoire. Ces "Pays" ont validé des chartes, qui font le bilan des territoires concernés : état des lieux, besoins, perspectives.

    Il est vrai que le président Sarkozy dans sa grande sagesse vient de décider de supprimer ces "Pays". Alors, pour les remplacer, créons un "machin" qui sera bien contrôlé.

  • La réhabilitation des fusillés pour l’exemple de 14-18 : la LDH demande une commission indépendante

     

    Les guerres sont toujours des moments horribles dans l'histoire des hommes, celle de 1914-1918 a été particulièrement atroce.


     

    La durée des combats, l'intensité de l'engagement humain lors de la première guerre mondiale ont abouti à un bilan particulièrement lourd : des millions de morts et de blessés graves.

    Pour faire tenir les soldats engagés dans ces tueries, il y avait les nationalismes, les revanches à prendre. Pour monter à l'assaut,il y avait aussi les rations d'alcool, qui essayaient de faire oublier l'horreur de la situation.

    Et quand cela ne suffisait pas, il y avait les tribunaux militaires, ou même les fusillés pour l'exemple sans procès ; mourir par les fusils de ses propres camarades, sans même avoir pu présenter sa défense.

    La Ligue des Droits de l'Homme mène une campagne pour réhabiliter ces hommes morts dans l'indifférence ou dans le mépris.

     

     

    crapouillot_1934A.jpgLa réhabilitation des victimes des tribunaux militaires de 14-18 est loin d’être achevée. Malgré les efforts de la Ligue des droits de l’Homme et d’autres associations qui ont permis d’annuler un certain nombre de condamnations, comme celle des « caporaux de Souain », dont l’instituteur Théophile Maupas défendu avec acharnement par sa veuve, Blanche Maupas, de nombreux soldats victimes d’injustices flagrantes n’ont pas été réhabilités.

    Tel Jean Chapelant, sous-lieutenant de 23 ans ramené blessé dans ses lignes, accusé en octobre 1914, dans la Somme, de « capitulation en rase campagne », condamné à mort et fusillé, attaché sur un brancard. Ou Léonard Leymarie, condamné à mort et fusillé dans l’Aisne en décembre 1914 pour mutilation volontaire et abandon de poste, alors qu’il avait été blessé à la main à son poste de guetteur dans une tranchée.

    Des exécutions sans jugement ont eu lieu. Une stèle vient d’être inaugurée, le 4 novembre, à la mémoire des deux sous-lieutenants Henri Herduin et Pierre Millant, fusillés sans jugement, en juin 1916, à Fleury, près de Verdun, dont l’exécution a été approuvée par le haut commandement de l’armée. En l’absence, malheureusement, du secrétaire d’Etat aux Anciens combattants, Hubert Falco, et du maire de Verdun, Arsène Lux, qui craignait que cela ait « impact négatif sur le moral de nos forces armées engagées en Afghanistan ».

    D’autres victimes d’exécutions sommaires doivent être réhabilitées, notamment parmi les soldats coloniaux et les étrangers européens affectés dans la Légion étrangère. La demande de vérité et de justice concerne aussi les soldats déportés après condamnations d’un tribunal militaire ou sur décision sans jugement du haut commandement de l’armée, dont beaucoup en sont morts. Il faut apporter une réponse aux familles qui continuent à être tenues dans l’ignorance du sort leur ancêtre disparu dans la Grande Guerre sans avoir eu droit à la mention « mort pour la France ».

     


     

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    Le cas du sous-lieutenant Herduin est particulièrement tragique et exemplaire : combattant à Verdun, il est accusé d'abandon de poste devant l'ennemi, et fusillé sans procès.

    Le CRDP de la marne a consacré un dossier complet sur son histoire.

  • Vaccination contre la grippe H1N1

    Après les personnels hospitaliers, la vaccination contre la grippe H1N1 va débuter la semaine prochaine pour la population en général.

     

    571909024.jpgA Vouziers, les jours de vaccination définis par les services de la préfecture seront les lundis, mercredis, vendredis et samedis.

    Les séances se dérouleront à la salle Bellevue, sur convocation adressée par la Caisse d'Assurance Maladie.

    La première séance devrait se dérouler le vendredi 13, puisque le top départ national est fixé au 12 novembre.

    D'après les sondages et l'expérience des personnels des hôpitaux, on ne devrait pas observer de précipitation pour se rendre à ces rendez-vous.

    La communication gouvernementale a été mauvaise, oscillant entre la panique et la banalisation.

    Il est difficile pour un français "moyen" de se faire une opinion, et dans le doute beaucoup préfèrent s'abstenir.

    Dans les pays étrangers, on s'aperçoit que les demandes de vaccination se développent dès que la maladie devient plus menaçante et les cas plus proches ( Canada, Ukraine , Etats-Unis).

    Les pouvoirs publics s'attendent donc à un démarrage lent des vaccinations, mais restent attentifs à un changement de comportement plus ou moins massif : les lots de vaccin commandés n'ont pas été revendus pour le moment, d'autant que le gouvernement n'a pas encore validé le fait de procéder à un rappel ou non.

  • Rama Yade lachée par Fillon

    Rama Yade, forte de sa popularité auprès de l'opinion publique a pris l'habitude de prendre des positions opposées à celle de l'UMP.

     

    Mais cela tangue fort actuellement dans le parti majoritaire, même Raffarin se rebiffe. Dans ce contexte, Fillon ne peut tolérer des dissidents parmi ses ministres. Voici ce qu'il a déclaré , d'après 20minutes.fr, à la réunion hebdomadaire de l'UMP:

     

    Rama Yade, la secrétaire d’Etat aux Sports, était absente de la réunion. Mais François Fillon n'a guère apprécié qu'elle milite pour le maintien «du droit à l'image collective», une niche fiscale profitant notamment aux sportifs professionnels. «J'ai fait savoir à la secrétaire d'Etat ce que je pensais de la méthode qui consiste à se désolidariser de son ministre. Il faudra en tirer les conséquences le moment venu», a-t-il dit dans une allusion à son départ à plus ou moins long terme.


    Rama Yade débarquée du gouvernement, Rachida Dati exilée, Fadéla Amara devenue transparente, où est passée la diversité ?

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    deux amis