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politique nationale - Page 320

  • Votez

    L'abstention sera-t-elle encore plus élevée au deuxième tour ?

     

     

     

    Les enquêtes d'opinion ne montrent pas une mobilisation des électeurs pour le scrutin de dimanche prochain. On peut y voir un manque d'intérêt pour un vote local, qui intéresse moins qu'une élection présidentielle ou législative.

    350210-0048.jpg?t=5925Il est vrai que le champ de compétence et les moyens que possède le conseil régional ne laisse pas un pouvoir de décision tellement important à ceux qui seront amenés à le diriger.

    Pourtant, nous ne faisons pas d'amalgame entre les deux candidats"républicains". ( le candidat du front national est "hors jeu"en ce qui nous concerne).

     

    D'abord parce que la conduite de la région sera différente selon que ce soit Bachy ou Warsmann  qui se retrouve président de région. La solidarité pour les territoires en difficulté, l'appui à l'économie sociale et solidaire, l'accent sur la formation et les transports sont des points importants de l'équipe sortante, qu'elle s'engage à poursuivre.

    Mais surtout parce que ce vote aura un retentissement national, en particulier si le deuxième tour confirme que la gauche est nettement majoritaire en France. Les tensions internes à la droite sont en train de ressurgir, et de faire craquer le verni unitaire lié à l'autorité du chef.

    A l'inverse une dynamique de victoire peut redonner confiance aux militants de gauche et favoriser des combats communs par la suite.

     

    Alors dimanche prochain il faut battre la droite, il faut participer encore plus nombreux,  et voter Bachy.

  • La campagne est finie.

    Depuis ce jour, la campagne électorale du premier tour des élections est close.

     

    Nous vous encourageons fortement à aller voter demain, et à utiliser ce droit démocratique.

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    Par contre, ne comptez pas sur nous pour vous signaler notre préférence pour les listes écologiques et de gauche. Il n'est plus l'heure d'indiquer qu'il sera important de marquer dans l'urne des choix solidaires et pour la survie de la planète.

     

    De même, il serait inopportun de vous encourager à sanctionner la politique de droite, de vous demander de vous souvenir de toutes les attaques contre les droits et acquis venues de Sarkozy et de l'UMP.

    Non, c'est vrai ce n'est plus le moment des arguments, voici venu celui de la réflexion (pour beaucoup c'est tout réfléchi).

     

    Disons simplement que pour étayer votre méditation, nous vous renvoyons à des textes de ce blog:


    Faites votre choix


    Faites votre choix(bis)


    Faites votre choix(ter)


    Le 14 mars,VOTEZ.

  • Espoir

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    Après 3 mois d'hiver, (et 3 ans de Sarkozy),
    rien ne peut empêcher l'espoir de renaître.
    Photo  prise le 22 février à Vouziers.


  • Amendes pour les "Conti"


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    Les ouvriers de Continental avaient envahi la sous-préfecture de Compiègne lors de leur combat contre la fermeture brutale de leur usine.
    Cette opération s'était accompagnée de gestes de colère, qui ont valu de la prison pour six salariés en première instance.
    La cour d'appel d'Amiens a allégé les condamnations en simples amendes, ce qui a été vécu comme un recul de la répression d'une lutte désespérée.

    Voici un extrait du compte-rendu de boursier.com

    "C'est un gros soulagement parce que la ministre de la Justice avait réclamé des peines lourdes", a déclaré Xavier Mathieu à sa sortie du tribunal. Le délégué CGT de l'usine, qui écope de 4.000 euros d'amende, a dit espérer qu'il n'y aurait pas de poursuite au civil, pour réclamer des dommages et intérêts. Les amendes des cinq autres prévenus s'élèvent à 2.000 euros.

    Lors de l'audience, à la mi-janvier, les prévenus avaient expliqué leur irruption dans la sous-préfecture de Compiègne comme un geste de colère non prémédité. Ils avaient saccagé le bâtiment, après l'annonce de la fermeture du site du fabricant allemand de pneumatiques. L'usine, qui comptait 1.120 salariés, a fermé ses portes en 2009.

     

  • Nous exigeons la suppression du ministère de l’Identité nationale et de l’Immigration

    Signez la pétition soutenue par la LDH, voir le lien en bas de la note.

     

    Promesse électorale de Nicolas Sarkozy, la création d’un ministère chargé de l’Immigration et de « l’Identité nationale » a introduit dans notre pays un risque d’enfermement identitaire et d’exclusion dont on mesure, chaque jour depuis deux ans et demi, la profonde gravité. Très officiellement, des mots ont été introduits sur la scène publique, qui désignent et stigmatisent l’étranger – et par ricochet, quiconque a l’air étranger. Réfugiés et migrants, notamment originaires de Méditerranée et d’Afrique, et leurs descendants, sont séparés d’un « nous » national pas seulement imaginaire puisque ses frontières se redessinent sur les plans matériel, administratif et idéologique.

     

    Qu’a fait naître ce ministère ? De nouveaux objectifs d’expulsion d’étrangers (27 000 par an), des rafles de sans-papiers, l’enfermement jpg_sarko_noel-marc-691ce.jpgd’enfants dans des centres de rétention, le délit de solidarité, l’expulsion des exilés vers certains pays en guerre au mépris du droit d’asile, la multiplication des contrôles d’identité au faciès, enfin la naturalisation à la carte, préfecture par préfecture, qui rompt avec le principe d’égalité…

     

    Dans cette fissure de la République se sont engouffrés nos dirigeants. Par des propos inadmissibles dans une démocratie, banalisés et désormais quotidiens, ils légitiment tous les comportements et les paroles de rejet, de violence, et de repli sur soi. Nous ne sommes pas ici face à des « dérapages » individuels. En réalité, ces propos sont la conséquence logique d’une politique que le gouvernement souhaite encore amplifier sous le couvert d’un « débat » sur l’identité nationale. Nous sommes ainsi appelés à devenir coauteurs et coresponsables du contrôle identitaire sur la France.

     

    La circulaire ministérielle adressée aux préfectures pour encadrer le débat lance une interrogation : « Pourquoi la question de l’identité nationale génère-t-elle un malaise chez certains intellectuels, sociologues ou historiens ? » La réponse est simple. Nous ne pouvons pas accepter que le regard inquisiteur d’un pouvoir identitaire puisse planer, en s’autorisant de nous, sur la vie et les gestes de chacun.

     

    C’est pourquoi il est temps aujourd’hui de réaffirmer publiquement, contre ce rapt nationaliste de l’idée de nation, les idéaux universalistes qui sont au fondement de notre République.

     

    Nous appelons donc les habitants, les associations, les partis et les candidats aux futures élections à exiger avec nous la suppression de ce « Ministère de l’Identité nationale et de l’Immigration », car il met en danger la démocratie.

     

    Premiers signataires : Michel Agier (anthropologue, EHESS et IRD), Etienne Balibar (philosophe, université Paris-X et university of California), Marie-Claude Blanc-Chaléard (historienne, université Paris-X), Luc Boltanski (sociologue, EHESS), Marcel Detienne (historien, EPHE et université Johns Hopkins), Eric Fassin (sociologue, ENS), Michel Feher (philosophe, Paris), Françoise Héritier (anthropologue, Collège de France), Daniel Kunth (astrophysicien, CNRS), Laurent Mucchielli (sociologue, CNRS), Pap Ndiaye (historien, EHESS), Gérard Noiriel (historien, EHESS), Mathieu Potte-Bonneville (philosophe, Collège international de philosophie), Richard Rechtman (psychiatre, Institut Marcel Rivière, CHS la Verrière), Serge Slama (juriste, université d’Evry), Emmanuel Terray (anthropologue, EHESS), Tzvetan Todorov (historien, CNRS), Paul Virilio (urbaniste, Ecole spéciale d’architecture de Paris), Sophie Wahnich (historienne, CNRS) et Patrick Weil (historien, CNRS).

     


    Pour signer la pétition en ligne, cliquer ici

     

  • Brice et Christine, copains de stage

    La communication, cela ne s'improvise pas, surtout quand on est ministre.

     

    h-20-1476350-1238396472.jpgL'important, c'est de plus en plus de communiquer, en particulier quand on a des choses désagréables à dire. C'est pratiquement un métier, et les puissants de ce monde s'entourent de communiquants à temps plein.

    Les ministres doivent réciter la même partition, dès que le choix est fait par le grand chef d'orchestre.

    Nous vous avons éclairés sur la brillante communication de Christine Lagarde sur le chômage. Il semble bien qu'elle ait suivi le même stage que Brice Hortefeux.

    Celui-ci a tiré le bilan de la nuit du 31 décembre :"Le ministre de l'Intérieur Brice Hortefeux a réaffirmé samedi son appréciation positive du bilan de la nuit du nouvel an, face aux critiques, soulignant que "la tendance à la hausse du nombre des voitures brûlées a été enrayée".

     

    Ce qu'il faut comprendre, c'est que le nombre de voitures brulées a augmenté de 30% 20090103graphvoituresbrulees.pngentre 2007 et 2008, et qu'il est stabilisé en 2009. Le ministre se réjouit donc de voir les chiffres de délits rester à un niveau très élevé , malgré une mobilisation policière considérable.

    On dirait du Lagarde qui se félicite de rester à un niveau très élevé de chômage, du moment qu'il n'augmente plus trop.

    Positiver, positiver dit le chargé de communication, les téléspectateurs en retiendront quelque chose de bien, surtout si aucun journaliste n'ose contredire le discours officiel.

  • 7% ou bien 93%

    Pendant la période de Noël, les séances de vaccination vont tourner au ralenti.


    centre-de-vaccination-grippe-A-H1N1_articlephoto.jpgAprès pratiquement deux mois de pratique, il est possible de tirer un premier bilan.

    Les chiffres officiels donnent environ 7% de personnes vaccinées. Il en faudrait autour de 40% pour que la vaccination permette de freiner le développement de l'épidémie.

    A ce rythme, le chiffre sera atteint au mieux au printemps : il est certain que la saison grippale sera alors terminée.

     

    Cette campagne de vaccination militarisée (centres de vaccination, convocations, ordre de priorité,...) montre donc son manque d'efficacité.

    On note que d'autres pays ont utilisé des méthodes différentes, et parfois avec des résultats bien supérieurs.

     

    Il faut dire que la communication gouvernementale a été désastreuse, réussissant à décourager les professionnels de santé et la population.

    Heureusement que l'épidémie s'est montrée moins importante et moins grave qu'annoncée, les cafouillages multiples auraient pu coûter cher.

    Car le chiffre  annoncé peut également se lire comme 93% de personnes non vaccinées.