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internet

  • La grande manipulation.

    hoax.pngAvec internet, ce sont tous les outils, les supports de communication qui ont été bouleversés. Internet, les messageries, les réseaux sociaux sont aujourd’hui  des moyens de communication très efficaces et qui touchent des millions de personnes. Les partis d’Extrême-Droite, les mouvements identitaires qui constituent ce qu’on appelle « la fachosphère », l’ont bien compris. Ils utilisent tous ces réseaux pour MANIPULER la population. Et ça marche car les procédés mis en œuvre sont redoutablement  séduisants, efficaces, convaincants au point de tromper la vigilance, de mettre en défaut l’esprit critique de personnes raisonnables, sensées. Pire, la manipulation va encore plus loin en les faisant participer à cette vaste manipulation.

    Voyons cela de plus près !

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  • "CitizenFour" : un documentaire exceptionnel sur l’histoire d’Edward Snowden

    Communiqué d'Amnesty International

    Presque deux ans se sont écoulés depuis les premières révélations de Snowden.

    "CitizenFour", le documentaire réalisé par Laura Poitras, revient avec brio sur la tension des jours qui ont suivi la publication des premiers documents, durant lesquels le lanceur d’alerte est resté reclus dans sa chambre d’hôtel alors que la tempête éclatait. Dimanche 22 février, le film a reçu l’Oscar du meilleur film documentaire.


    En juin 2013, Edward Snowden révélait, à la stupeur de tous, l’étendue scandaleuse des réseaux de surveillance gouvernementaux au niveau mondial. Les documents dévoilés à cette occasion ont permis de mettre au jour l’illégalité des pratiques employées par nos gouvernements dans leurs efforts de surveillance de masse : la collecte, le stockage et l’analyse des communications de millions de citoyens à travers le monde.

    "Aujourd’hui chaque frontière que tu franchis, chaque achat que tu fais, chaque appel passé, chaque antenne-relais croisée, chaque ami, chaque site visité et chaque courriel rédigé sont entre les mains d'un système au pouvoir illimité, mais pas totalement sécurisé.  »

    Le film de Laura Poitras dresse un réquisitoire aussi fouillé que terrifiant contre la surveillance de masse.

    Cette journaliste et documentariste américaine a répondu en 2013 à l’appel d’un lanceur d’alerte se présentant sous le pseudonyme de Citizenfour.Derrière le jeune homme aux allures adolescentes se cache une personnalité incroyablement réfléchie et déterminée qui n’a pas hésité à bouleverser sa vie pour ouvrir le débat public sur les pratiques scandaleuses des services de renseignements.

    Ce documentaire ne devrait avoir aucun mal à convaincre les plus sceptiques qu’il est grand temps d’encadrer ces pratiques dans un contexte légal bien défini.

    Pour ceux qui hésitent encore à aller voir ce film, voici cinq raisons pour lesquelles il est capital de s’intéresser aux révélations d’Edward Snowden.
     

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  • Megaupload : Liberté d'internet ou site marchand ?


    La fermeture du site Megaupload par la justice américaine a été ressentie comme une censure grave par de nombreux utilisateurs.


    Pourtant ce site n'apparaît pas comme un défenseur clair des principes fondateurs d'internet (l'échange libre en particulier), et son principal fondateur en était aussi un important actionnaire.

    Voici ce qu'en dit Laurent Chemla dans "Politis" (extraits de l'article)

     

    "Megaupload est une hérésie d’un point de vue économique comme idéologique. Internet est à l’opposer du minitel, où une entreprise diffusait de l’information vers le public, avec une distinction entre celui qui a le droit de diffuser et celui qui ne peut que recevoir. Sur internet, tout le monde est autant auteur que consommateur. C’est le principe du « peer to peer ».

    D’un point de vue économique, le « peer to peer » ne coûte pas de bande passante, car chacun émet quelques données depuis son ordinateur. Le peu que chacun émet permet à tout le monde de recevoir beaucoup.

    Le principe de Megaupload, au contraire, est de centraliser le contenu sur un même lieu. Cela oblige à rajouter des gros tubes vers ce centre. Il faut construire de grosses autoroutes que l’opérateur doit rentabiliser en faisant payer indirectement à ses clients.

    Une logique de création de monopole se développe, à l’opposé du principe d’internet. Tout ce qui est centralisateur sur internet n’existe que pour créer des business. Il n’y a aucune autre raison. D’ailleurs Megaupload n’a jamais été, à ma connaissance, un défenseur d’un internet libre et non marchand. Ils sont dans une démarche économique tout à fait capitaliste."


    internet, megaupload,


    Sopa et Pipa repoussées

    Ce cas particulier a malgré tout permis de se rendre compte des pouvoirs que pourraient prendre la justice et l'administration dans le pays de la liberté. Des lois bien plus sévères et restrictives qu'Hadopi étaient en préparation aux Etats-Unis. Une mobilisation générale a eu lieu, à laquelle  Wikipedia, Google et Facebook ont participé. Et les projets de loi ont été retirés, au moins provisoirement.

    "France 24" écrit :

    Le succès de l'opération montre que le Web est devenu une arme efficace aux mains des géants de la Silicon Valley lorsqu’il s’agit de rivaliser avec les grands groupes de pressions traditionnels, habitués aux couloirs du pouvoir à Washington. “Le fait que les acteurs de l’Internet réussissent à s’opposer à l’un des plus puissants lobby des États-Unis est vraiment une première”, assure au New York Times Tim Wu, l’auteur de “L’ascension et le déclin des empires de l’information”.

    Ces groupes emblématiques du Web et de l’économie numérique estiment que pour lutter contre le téléchargement illégal d’œuvres protégées par des droits d’auteur, Sopa et Pipa instaurent une législation “liberticide”. Elles donneraient, selon eux, aux représentants des majors du cinéma et du disque un pouvoir quasi-discrétionnaire pour décider si un site enfreint la loi américaine sur la protection des droits d’auteur.

  • Hadopi: c'est fini !

    La loi Hadopi a terminé sa vie avant d'avoir commencé d'être utilisée.

     

    Elle devait empêcher les téléchargements illégaux, et proposait de couper la connection internet aux récidivistes. C'est une autorité administrative qui devait prononcer cette sanction, et c'est là que se trouve le problème: le parlement européen a considéré que l'accès à Internet est un droit fondamental , et que cette façon de traiter le problème ne convenait pas . En France, le conseil constitutionnel vient de faire la même analyse, ce qui rend la loi inopérante.

    Sarkozy avait déjà mal digéré que les députés refusent une première fois cette loi, ce camouflet va le rendre vert.

    Voici un extrait d'un article du Monde sur cette décision:

     

     

    Le Conseil constitutionnel a censuré, mercredi 10 juin, la partie sanction de la loi Hadopi – la "riposte graduée" – sur le téléchargement illégal. hadopi404.jpgConsidérant qu'"Internet est une composante de la liberté d'expression et de consommation", et qu'"en droit français c'est la présomption d'innocence qui prime", le Conseil rappelle dans sa décision que "c'est à la justice de prononcer une sanction lorsqu'il est établi qu'il y a des téléchargements illégaux". "Le rôle de la Haute Autorité (Hadopi) est d'avertir le téléchargeur qu'il a été repéré, mais pas de le sanctionner", conclut le Conseil.

    (...)

    Le sages du Conseil constitutionnel ont donc rejoint les eurodéputés sur le caractère "fondamental" du droit à la connexion Internet. Le 6 mai, ces derniers avaient voté un amendement au "paquet telecom" qui visait ainsi à imposer la décision d'une autorité judiciaire pour suspendre une connexion, et non pas d'une seule autorité administrative. De quoi contredire Christine Albanel, ministre de la culture, qui avait affirmé qu'Internet ne pouvait pas "être considéré comme un droit fondamental" lors de l'examen du projet de loi Hadopi.

  • Hadopi, c'est mal parti

    Le projet de loi Hadopi a été rejeté cet après-midi à l'assemblée nationale. Les députés socialistes ont profité du petit nombre de députés UMP présents, et ont réussi à repousser ce texte. Le gouvernement annonce aussitôt qu'il fera procéder à un nouveau vote très prochainement. Cette loi est bien mal partie, puisque le parlement européen a retenu la connexion internet comme un droit fondamental. Le gouvernement souhaitait dede-hadopi.jpgs'opposer au téléchargement illégal en coupant la ligne internet des contrevenants. Ce projet de loi a suscité de nombreuses protestations, et l'on s'aperçoit que sa mise en oeuvre ne va pas être facile.

     

    Voici la video du vote à l'assemblée

  • Internet : L'Europe contre la France

    Le gouvernement français veut lutter contre le téléchargement illégal sur internet. C'est la loi dite"Hadopi" (haute autorité pour la diffusion des oeuvres et la protection des droits sur internet) qui sera chargée de s'attaquer à ce problème. Les sanctions prévues incluent la coupure de l'accès internet pour les contrevenants. La ministre Christine Albanel a soutenu que l'accès à internet ne faisait pas partie des droits albanel.jpgfondamentaux.

    Le parlement européen vient de prendre une position inverse, à une écrasante majorité. Voici le compte-rendu de l'AFP:

    Les gouvernements ou sociétés privées qui coupent à titre punitif l'accès à internet violent le droit d'accès à l'éducation des personnes, a estimé jeudi le Parlement européen, s'opposant du même coup à un projet de loi discuté en France.

    Dans un rapport consacré au "renforcement de la sécurité et des libertés fondamentales sur internet", les eurodéputés considèrent que "garantir l'accès de tous les citoyens à internet équivaut à garantir l'accès de tous les citoyens à l'éducation".

    Par conséquent, "un tel accès ne devrait pas être refusé comme une sanction par des gouvernements ou des sociétés privées".

    site_internet.jpgLe texte a été adopté par 481 voix contre 25 et 21 abstentions. Un amendement déposé, entre autres, par les eurodéputés français Jean-Marie Cavada et Jacques Toubon qui visait à vider de son sens ce point du rapport, a été rejeté.

    "L'illettrisme informatique sera l'illettrisme du 21e siècle", justifie l'auteur du rapport adopté par le Parlement européen, le socialiste grec Stavros Lambrinidis.

    Selon lui, "la tentation de couper l'accès à internet peut être comparée à l'interdiction de suivre des études au cours des siècles précédents".