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politique nationale - Page 308

  • Retraite à 70 ans : c'est possible

    Par plusieurs amendements, le gouvernement cherche à introduire l'idée d'une retraite retardée . Ces amendements évoquent la possibilité de medium_retraite.jpgreculer sa retraite de 5 ans : mais on imagine difficilement beaucoup de salariés faire ce choix par envie de travailler jusqu'à un âge avancé . Ce sont plutôt ceux qui auront peur d'avoir une retraite insuffisante qui pourraient être amenés à faire ce choix . Et malheureusement, tous ceux qui ont eu des périodes de chômage total ou partiel, des emplois précaires, ou des choix personnels de ne pas travailler (pour s'occuper de ses enfants par exemple) peuvent se retrouver dans ce cas : une retraite tellement faible qu'elle ne permet une vie avec un confort minimum .

    Ces personnes en difficulté occupent souvent des emplois pénibles, pour lesquels rester en activité jusque 70 ans est particulièrement difficile et injuste .

    Quelques réactions, d'après le site La Boussole 74(source AFP) :

    Toute l’opposition et la CGT dénonce vivement ce projet de loi qui conduirait les personnes ne bénéficiant que d’une maigre retraite à travailler plus longtemps, peut-être jusqu’à 70 ans.
    Le gouvernement est accusé par le PS d’utiliser tous les moyens pour reculer l'âge des départs en retraite et amener les salariés à travailler le plus longtemps possible.
    De vanter les mérites d’un pseudo-volontariat « comme si les retraités qui vivent aujourd'hui si nombreux sous le seuil de pauvreté (...) pouvaient avoir le choix » a critiqué le PCF.
    La CGT estime pour sa part que « ce texte suscitait une légitime inquiétude même s'il ne modifie pas pour le moment les repères de 60 et 65 ans en matière de retraites ». Jean-Christophe Le Duigou, secrétaire confédéral de la CGT. A déclaré à l
    ’AFP «Cette mesure traduit bien la réalité d'aujourd'hui : de moins en moins de salariés auront la totalité de leurs droits à 60 ans et une retraite suffisante à 65 ans. Ils devront donc chercher à poursuivre leur travail voire à cumuler emploi et retraite »

  • La Poste privatisée : après la crise

    Le projet de privatisation de La Poste est gelé pour le moment, du fait de la crise financière . Il semble difficile de trouver des fonds en cette photo_0302_459_306_14485.jpgpériode trouble . Mais le choix fondamental d'ouvrir le capital de l'entreprise au privé reste . Henri Guaino, conseiller spécial de Sarkozy annonce même que le calendrier reste actuellement valable : changement de statut en 2010, pour devenir une société anonyme, puis ouverture du capital en 2011 .

    Notre notr d'hier montre que La Poste avec son statut actuel se comporte déjà comme une entre prise privée pour qui le profit passe avant le service au public . L'ouverture à des capitaux privés, et la mise en concurence totale vont accélérer ces tendances, dont les zones rurales peu peuplées seront les premières victimes .

  • Ledoux et Hazan pour Aubry

    En vue du congrès de Reims, 450 maires ont appelé à soutenir la motion présentée par Martine Aubry . Voici un extrait de leur appel :520dc3f8-960a-11dd-a38e-aa9adfc3d2d4.jpg

    Face à Nicolas Sarkozy et à son gouvernement qui ont engagé une politique de
    destruction des services publics, de rationnement des finances locales et d’étranglement
    des collectivités territoriales, nous, Maires socialistes, appelons à la résistance contre la
    droite, à la mobilisation pour relancer la décentralisation afin de faire reculer les injustices territoriales et de répondre aux légitimes aspirations de nos concitoyens.

    Parmi les signataires, on trouve Claudine Ledoux, maire de Charleville-Mézières et Adeline Hazan maire de Reims .

  • Rocard et la mémoire

    arton1572.jpgMichel Rocard n'aime pas Ségolène Royal, c'est son droit . Il envisage même de quitter le PS si c'est elle qui dirige ce parti après le congrès de Reims . Il déclare :

    Interrogé lors de l'émission 'Questions d'info" (LCP-France Info AFP), sur son départ éventuel en cas de victoire de la présidente de la région Poitou-Charentes, Michel Rocard, a répondu indirectement : "Je vais fêter l'an prochain mes soixante ans de parti. J'ai tout endigué : la guerre d'Algérie, les trahisons de Guy Mollet, la folie des premières nationalisations de 1981 qui ont failli mettre notre économie à genoux. On a digéré beaucoup de choses". Mais "c'est vrai que ce résultat ne me ferait pas plaisir", a-t-il ajouté à propos de Ségolène Royal
    Partir du PS "ce n'est pas des décisions qu'on prend tout seul", a tempéré l'ancien ministre, précisant que "ça dépend des conditions, ça dépend de ce qui va être dit au Congrès". "Elle a encore le temps de faire des bons discours, on ne sait jamais", a-t-il ajouté. "Elle a aussi le temps d'en faire de mauvais".

     

    Est-ce un problème de mémoire : faut-il lui rappeler qu'il a été au PSU, et même son responsable national . Alors 60 ans de parti, cela remonterait à 1949 . Monsieur Rocard, un peu de respect pour ceux (vous en étiez !), ont combattu la politique algérienne de Guy Mollet .

    Dans les Ardennes, beaucoup de militants avaient rejoint ce courant, autour de Andrée Vienot et Guy Desson . Ce choix n'a pas été toujours150px-PSU.jpg facile, pas plus que dénoncer une guerre injuste menée par son propre pays . Est-il opportun de comparer cette situation au choix d'un dirigent pour le PS ?

    Pour info : Michel Rocard est un des fondateurs du Parti socialiste unifié (PSU) dont il est le secrétaire général (1967-1973) et député des Yvelines (1969-1973). Élu , il rejoint le parti socialiste en 1975.
    Il entre au gouvernement socialiste de Pierre Mauroy en 1981. Il est successivement ministre d’État, ministre du Plan et de l’Aménagement du Territoire (1981-1983) et ministre de l’Agriculture (1983-1985). Après l’élection présidentielle de juin 1988, il est nommé Premier ministre sous le second septennat de François Mitterrand (1988-1991).
    Premier secrétaire du parti socialiste entre 1993 et 1994, il est élu au Parlement européen le 12 juin 1994.

  • Signez la pétition pour obtenir un vrai débat au Parlement sur la taxation des superprofits

    Alors que le 49.3 déclenché par le gouvernement lors du vote du budget à l'Assemblée nationale a empêché tout débat parlementaire autour d'une taxation sur les superprofits des entreprises, l'Alliance écologique et sociale vient de déposer une pétition sur le site du Sénat afin de remettre le sujet des superprofits à l'agenda du parlement. Si celle-ci recueille 100 000 signatures, le Sénat devra examiner la demande et pourra déposer une proposition de loi. Si nous sommes au moins 100 000 signataires, cette pétition permettra donc de remettre le sujet d'une taxation des superprofits dans le débat législatif. C'est donc une opportunité majeure pour la justice sociale et écologique !

    Depuis plusieurs mois, notre Alliance écologique et sociale demande une taxe sur les superprofits pour répondre aux crises environnementale et sociale. Pendant que les multinationales réalisent des profits hors-sols, de plus en plus de personnes doivent faire face au coût de la vie qui explose et aux conséquences du réchauffement climatique. Cette taxe est la solution la plus juste pour répondre rapidement aux effets de la crise de l'inflation tout en investissant massivement pour contrer la crise environnementale touchant déjà les plus précaires.

    La taxation des superprofits entérinée par le gouvernement ne rapporterait que 200 millions d'euros par an en France, alors qu'elle pourrait rapporter jusqu'à 20 milliards d'euros selon nos calculs . En effet, la contribution temporaire de solidarité choisie par le gouvernement ne prend en compte que  le secteur énergétique. Pourtant, des entreprises de l'agro-alimentaires, des transports, de la finance etc ont aussi réalisé des rentes exceptionnelles et sont tout aussi responsables de l'inflation. Rien ne justifie donc de les exonérer de cette taxe. Tous les groupes d'opposition sans exception avaient d'ailleurs déposé des amendements plus ambitieux, qui n'ont pu être débattu à cause du 49-3. Avec cette initiative, nous pensons qu'il y a une réelle chance de victoire si une séquence de débat parlementaire s'ouvre : il faut donc se mobiliser pour que le débat ait lieu maintenant.

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