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politique nationale - Page 305

  • l'éducation est notre avenir

    L’éducation est notre avenir : il ne doit pas se décider sans nous !

    Appel des 24 organisations

    Notre pays a cette chance extraordinaire de disposer d’un grand service public laïque d’Education. Il traduit notre choix républicain d’une logo_moyen.jpgsociété où tous les citoyens vivent ensemble. Mais imagine-t-on ce que deviendrait ce principe, sans ce tour de force de l’accueil de tous les jeunes, sans distinction, réalisé quotidiennement par notre École ?

    Cette Ecole publique, que nous aimons pour ses réussites incontestables, rencontre aussi des difficultés. C’est pourquoi nous souhaitons passionnément qu’elle évolue et se transforme pour s’acquitter vraiment de sa mission démocratique : faire réussir tous les jeunes, pas seulement les plus favorisés ou les plus « méritants ».

    Pour nous, ce débat et cet effort concernent tous les citoyens car, à travers l’avenir de la jeunesse, c’est celui du pays qui se joue.

    Or, en lieu et place de ce que devrait nécessiter cette grande cause nationale, rassemblant largement les citoyens, à quoi assistons-nous ? Au spectacle d’une politique gouvernementale qui, au-delà des habillages, ne voit dans l’Education qu’un moyen d’économiser. Plus que tout discours, la préparation du budget 2009 en est la démonstration : 13500 suppressions d’emplois programmées, soit, dans le cadre triennal dans lequel ce budget s’inscrit, plus de 40 000 postes promis à disparition sur les 3 ans, à rajouter aux 11 200 suppressions de cette année !

    Tout n’est sans doute pas question que de postes en matière éducative, mais nous affirmons que rien ne pourra se faire dans cet acharnement d’un « toujours moins de postes » ! Rien ne pourra davantage se faire avec des réformes à marche forcée encore moins lorsqu’elles aboutissent à de vraies régressions. Rien ne pourra se faire non plus si l’Etat ne cesse de se désengager de ses missions, déléguant hors de l’école ce qu’elle doit assurer pour tous.

    ecole_007.jpgAussi, nous poussons aujourd’hui un cri d’alerte : cette politique va détériorer sur le long terme le service public d’Education. Elle porte tous les ingrédients pour que se développe une école à deux vitesses dans une société minée par les injustices et les inégalités.

    De ce projet, nous ne voulons pas ! Nous voulons une politique éducative ambitieuse faisant avancer notre Ecole publique en mettant au cœur la réussite de tous les jeunes. Nous voulons pour cela d’autres choix.
    Nous en appelons à toutes celles et tous ceux qui pensent que l’Education est une richesse pour notre pays, que l’avenir se joue aujourd’hui, à toutes celles et tous ceux qui refusent que la politique suivie n’entraîne, pour de nombreuses années, le service public d’Education dans l’affaiblissement. Quelle place veut-on donner à l’Education dans notre pays ? Quel citoyen, quelle citoyenne, veut-on préparer ? Nous n’acceptons pas que la société découvre a posteriori qu’on aurait répondu à sa place, en catimini, à ces questions fondamentales !

    Alors, mobilisons-nous ensemble, débattons, parlons, proposons, interpellons l’opinion, agissons sans attendre !

    Après le 19 octobre, la mobilisation continue !
    - Lire le communiqué de presse du 22 octobre
    - Envoyez une lettre à votre député et votre sénateur


    Les organisations à l’initiative de cet appel :
    AFL - Cé - CEMEA - CRAP-Cahiers pédagogiques - EEDF - FAEN - FCPE - FEP-CFDT - FERC-CGT - FGPEP - FIDL - FOEVEN - Les FRANCAS - FSU - GFEN - ICEM-pédagogie Freinet - JPA - La Ligue de l’Enseignement - OCCE - SGEN-CFDT - SUD Education - UNEF - UNL - UNSA Education


    Les organisations qui soutiennent cet appel :
    AEAT - AFPEN - AGEEM - AMUF - ANATEEP - APBG - APSES - APKHKSES - ATTAC France - CFDT - CGT - CMR - CNAJEP - CNAL - CSF - FFMJC - FNAME - Bureau national FNAREN - FNDDEN - FNFR - LDH - MRAP - PRISME - Solidaires - UDPPC - UFAL - UNSA

  • Congrès de Lille

    Est-ce un clin d'oeil à Martine Aubry ? Le prochain congrès des Verts se déroulera à Lille en janvier prochain . Les militants ont voté ce week-end sur les textes des différentes motions : 6 (comme au PS) . Il ne se dégage pas une majorité nette, des alliances seront nécessaire pour faire 2008-11-16T213104Z_01_APAE4AF1NRW00_RTROPTP_3_OFRTP-FRANCE-POLITIQUE-VERTS-20081116.JPG50% des mandats au congrès . Il semble que l'ambiance soit plus sereine qu'au PS, une majorité serait favorable à l'accord d'union des écologistes sous la conduite de Cohn-Bendit . Le résultat du vote selon "l'Express" :

    La motion E (Cécile Duflot, sur la photo) a obtenu 27,7% des suffrages, devant la motion F de Jean-Louis Roumégas, proche de Dominique Voynet,(25,4%).

    Derrière, la motion D, "Unir", de Denis Baupin, proche d'Yves Cochet, a obtenu 14,6 % des voix

    Les trois autres motions ont obtenu respectivement 14,2%, 11,9% et 6,3% des suffrages, précisent les Verts dans un communiqué.

    Après ce premier tour, une synthèse doit être réalisée pour dépasser la barre des 50% lors du congrès.

  • Delanoë appelle a voter Aubry

     

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    Après avoir refusé de donner une consigne de vote pour l'élection du premier secrétaire du PS, Delanoë dans une lettre aux militants publiée ce jour appelle à voter pour Martine Aubry . Les 2 porteurs  de motion au congrès de Reims n'avaient pas réussi à s'entendre  sur un texte commun . La question du choix des alliances (avec le Modem ou pas ) semble être l'argument principal du maire de Paris .

    Un extrait du texte :

    "Jeudi soir, chaque militant est en effet appelé à s'exprimer, par son vote, sur ce qui est l'enjeu décisif de ce scrutin, comme l'ont démontré les principaux discours prononcés à Reims : l'identité même du Parti socialiste. Au nom de mes convictions politiques, j'ai donc décidé de soutenir la candidature de Martine Aubry et j'appelle à voter massivement en sa faveur."

    Plus loin dans le texte, Delanoë appelle à :

    "une stratégie d'alliances claire, qui implique de s'ouvrir à toutes les formations de gauche, mais à rejeter l'ambiguïté d'alliances avec un parti qui se refuse à différencier la droite de la gauche."

  • PS tout cela pour rien

    Après 3 jours de congrès, aucun accord n'a été trouvé à Reims entre les différents courants du PS . Une situation inédite et dangereuse : les militants vont devoir élire un premier secrétaire, mais sur quelle ligne ? Les prochains jours risquent d'être chauds à l'intérieur des sections socialistes et des organes de direction .


    ps.jpg

    une place à prendre
  • PS: toujours divisé

    Au deuxième jour du congrès du PS à Reims, les divisions persistent  . Une motion de synthèse réunissant tous les courants paraît peu probable.

    Pourtant les militants et les dirigeants savent bien que seul un parti uni derrière un leader avec une ligne politique claire a une chance de battre Sarkozy aux prochaines échéances électorales . Mais les divisions idéologiques et les questions de personnes semblent bien difficiles à surmonter 366860875_f02e322e48.1217497888.jpg. Courage, camarades, plus qu'une journée .

     

     

    La position de Martine Aubry sur une alliance avec Ségolène Royal :


    Martine Aubry a renvoyé une fin de non-recevoir à la main tendue par Ségolène Royal: "nous n'avons pas en l'état pu nous inscrire dans le rassemblement proposé", car "nous n'avons pas trouvé la cohérence globale du projet alternatif (...) nous voulons garder un parti de militants" et "nous voulons aussi clairement dire que l'alliance doit se faire entre les partis de gauche". Des propos accueillis par les huées d'une partie de la salle.
    "Il faut d'abord la ligne politique (...) C'est la ligne politique qui fait les alliances et qui fait la majorité de notre congrès", a-t-elle martelé, plaidant pour un PS "ancré à gauche", "profondément européen" et "fort de ses militants et respectueux de ceux-ci".
    "C'est un congrès historique", a prévenu Martine Aubry. "Si nous ne sommes pas capables de nous reprendre, c'est peut-être la fin du Parti socialiste".

  • Rigueur à l'hôpital

    L'ensemble des médecins qui président les comités consultatifs médicaux des hôpitaux de Paris ont écrit au ministre de la santé . Engagés dans Logo-APHP.jpgles différentes réformes du système de santé, ils dénoncent les dérives qui ne permettent plus de faire leur travail auprès des malades dans des conditions normales . C'est la première fois qu'ils prennent ainsi la parole ensemble .

    La politique déployée sur nos hôpitaux depuis plusieurs mois ressemble de plus à en plus à un étranglement financier pur et simple. Des restrictions budgétaires sans objectifs médicaux ni de santé publique clairement identifiés font courir des risques graves au système de santé que nous servons. (...)

    hopital.jpgDepuis quelques mois, le ton a malheureusement changé. La place n’est plus aux réorganisations et regroupements médicalement utiles et intelligents, aux investissements sur des projets prometteurs, la place est aux économies à très court terme et à tout prix.(...)

    La santé est un investissement pour le pays. L’utiliser pour un objectif à court terme de réduction pure et simple des dépenses est dangereux. La qualité va en pâtir sans aucun doute, de même que l’accès aux soins pour tous, si efficace aujourd’hui en France. Le découragement des acteurs qui font l’hôpital public va s’en suivre. Il y a danger. Les médecins impliqués dans l’organisation hospitalière à l’AP-HP vous le disent solennellement.

    L'ensemble du texte par ce lien

    Les réformes gouvernementales ne s'attaquent pas qu'aux petites structures, qui sont accusées de ne pas être suffisamment sûres . Il devient de plus en plus difficile de cacher qu'elles ont pour but principal de faire des économies budgétaires . Ces décisions ont pourtant été prises avant la crise financière, qui va amener d'autres coupes dans les financements publics .

  • TGV et terrorisme

    9 personnes de la mouvance "ultra-gauche" doivent être présentée au parquet ce jour, dans le cadre de l'enquête sur les actes de malveillance contre la SNCF . A l'heure actuelle, il faut se monter très prudent dans ce que l'on peut dire, puisque les sources d'informations seTGV---Bettembourg-(1).jpg résument pratiquement aux enquêteurs .

    Ceux-ci affirment avoir découvert les auteurs des sabotages contre les ligne TGV : ils appartiendraient à un groupe "autonome", basé dans une communauté de Corrèze . Divers indices auraient été découverts, mais pas de preuves directes . Cette mouvance "ultra-gauche" existe, avec un discours parfois très violent, mais sans actions "terroristes" revendiquées  ces derniers temps .

    Ce groupe a-t-il franchit le pas, ou s'agit-il de provocation ? Une erreur plus ou moins volontaire est même possible quand on se souvient de l'affaire des Irlandais de Vincennes : de grands terroristes, qui en réalité ne l'étaient pas .

    Une chose semble sûre : ces actes ne feront pas avancer la lutte contre le gouvernement . Ce type de comportement est même facilement utilisé pour justifier des mesures policières . On est dans une période ou les fichages se multiplient, ou des atteintes aux libertés existent . Mais il ne faut pas justifier son impatience à voir changer les choses par des analyses fausses : nous ne subissons pas une dictature militaire, ou une occupation étrangère . La référence à ces situations et à une résistance armée ne peut qu'isoler ceux qui s'en réclament des luttes en cours , et même renforcer les partisans d'un état fort .

    chat-terrorisme.gifNotre combat est de longue haleine et demande de la persévérance . Il ne réussira pas en faisant à la place des gens, ou en essayant de les réveiller brutalement . Il faut argumenter, lutter, montrer l'exemple et savoir continuer assez longtemps pour que d'autres nous rejoignent . Cela est peut-être moins romantique, mais nécessaire .

    Ce petit groupe n'est pas l'avant-garde de la révolution en marche ; il n'est peut-être pour rien dans les actes de sabotage des lignes TGV . Les membres semblent bien intégrés au sein de leur village, où un comité de soutien a été créé .

    Nous n'avons ni les éléments concrets , ni la compétence nécessaire pour les juger .

    Nous affirmons sereinement que notre combat se situe sur une toute autre ligne, et que l'utilisation d'une violence minoritaire ne sert pas le combat contre le régime actuel .