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politique nationale - Page 300

  • Appel contre la loi Bachelot

    La loi Bachelot portant sur la réforme hospitalière continue à susciter des réactions fortes. 25 professeurs des Hôpitaux de Paris viennent de signer un texte contre cette réforme .

    Ce qui est à noter,c'est qu'ils associent les membres du personnel à leur analyse, et qu'ils se placent dans une perspective de défense du service public. Ils dénoncent le fait de transformer les soins hospitaliers en activité commerciale qu'il faut rendre rentable.

    Voici des extraits de leur appel paru dans le nouvelobs.com


    Le maître-mot n’est plus la santé mais la rentabilité. La préoccupation centrale n’est plus le malade mais le compte d’exploitation de l’hôpital. .hopital_Sarko_m.jpgEt les premières victimes en seront les patients et les soignants.
    Cette loi cale l’hôpital sur l’entreprise. Elle donne tous les pouvoirs au Directeur de l’Hôpital, nommé et révoqué par le Directeur de l’Agence Régionale de Santé, lui-même nommé et révoqué par le Conseil des Ministres. Ce directeur pourra n’avoir aucune compétence médicale ou en santé.C’est pourtant lui qui arrêtera le projet médical de l’hôpital. Lui aussi qui nommera et révoquera les médecins responsable des structures de soins (pôles, départements, services…). Sur quels critères ?
    La tarification des actes est semblable dans les secteurs privé et public – comme si les pathologies et la continuité des soins y étaient comparables ! La pensée marchande dont se prévaut cette loi réduit le qualitatif au quantitatif, le malade au tarif de sa maladie.
    Dans le même temps on organise des suppressions massives et injustifiées d’emplois d’infirmières et d’aides-soignants.
    Bien sûr, l’hôpital public doit être réformé. Mais certainement pas de cette manière.

    (...)

    Soyons clairs. Si cette loi n’est pas amendée, elle s’appliquera sans nous, médecins et chirurgiens de l’Assistance Publique – Hôpitaux de Paris. Demain, côte à côte, et pour la première fois, infirmières, agents hospitaliers et administratifs, médecins seront dans la rue. Preuve que les mentalités ont changé, que l’union est faite pour que soit supprimé le volet hospitalier de la loi "Bachelot" et pour que s’ouvre enfin un débat à la hauteur de l’enjeu : il est encore temps et il est urgent d’organiser les Etats Généraux de l’hôpital public.

     

  • Sarkozy récompense

    Legion_d__honneur.jpgLa dernière promotion de la légion d'honneur comporte, parmi d'autres, des amis et soutiens de Nicolas Sarkozy. Cette médaile est en principe destinée à récompenser des actions particulièrement méritantes pour le pays.

    Il semble bien que rendre service au président soit désormais compté dans ce cadre.

    Voici un extrait du"Monde" sur les récipiendaires :

     

    Plusieurs personnalités qui ont affiché leur soutien à Nicolas Sarkozy pendant la campagne de 2007 sont distinguées : Vincent Bolloré, promu sarko+bollor%C3%A9.jpgcommandeur, a notamment prêté son yacht au président de la République juste après son élection. L'écrivain Max Gallo, également nommé commandeur, a prononcé l'un des premiers discours du quinquennat Sarkozy, le réalisateur et producteur Dominique Faruggia, soutien fervent du candidat Sarkozy est promu chevalier.

  • Redécoupage électoral

    La population de la France évolue, et il est normal de redécouper les circonscriptions électorales, c'est même légalement obligatoire. Le gouvernement prépare ce changement en vue des prochaines élections législatives.


    1986%2006%20Juin%20PCF%20Charcutage%20electoral%20Charcutage%20des%20Libertes.jpgLe secret qui entoure ces préparatifs n'est pas de bonne augure . "Le Monde" s'est procuré la liste des circonscriptions amenées à disparaître : on constate un déséquilibre manifeste, puisque les élus de gauche sont plus touchés que ceux de droite. Pourtant il y a actuellement une majorité UMP à l'assemblée, mais manifestement le gouvernement sait protéger le parti du président. Tout cela a comme but final de rendre une victoire de la gauche la plus difficile possible. Quant à la démocratie et à l'égalité des citoyens ... Le problème ne date pas d'aujoud'hui, voir l'illustration ci-contre.

     

     

    Voici un extrait de l'article du"Monde" :

     

    Une constatation s'impose : on est loin de l'"opération neutre" que M. Marleix promettait à ses interlocuteurs lorsqu'il recevait, en décembre 2008, une délégation du PS conduite par Martine Aubry. La nouvelle première secrétaire l'avait mis en garde de ne pas "utiliser ce redécoupage pour rendre plus difficile l'alternance". Ce n'est pas gagné. Même si M. Marleix assure que "rien n'est figé", cesalain-marleix.jpg propositions risquent de mettre le feu aux poudres. "Les parlementaires ont souhaité, à ce stade, lancer un avertissement au gouvernement", indique Christophe Borgel, secrétaire national du PS chargé des élections.

    Soucieux de préserver le secret sur les données dont il dispose, il indique néanmoins qu'"il y a des endroits où, au vu des propositions qui nous sont faites, il est évident qu'on n'est pas dans le cadre d'un exercice démocratique". Une fois que toutes ces informations auront été recensées, Mme Aubry devrait intervenir publiquement.

    Même du côté de l'UMP, sous le sceau de l'anonymat, on reconnaît avoir été "bien servis". Ce qui n'empêche pas le malaise. Depuis plusieurs mois, les députés vivent dans l'attente d'en savoir plus sur le sort qui sera réservé à leur circonscription. "C'est une machine à créer du mécontentement", confie un des spécialistes du parti majoritaire chargé de suivre le dossier et de fournir aux élus des éléments pour plaider leur cause.

  • Hadopi, c'est mal parti

    Le projet de loi Hadopi a été rejeté cet après-midi à l'assemblée nationale. Les députés socialistes ont profité du petit nombre de députés UMP présents, et ont réussi à repousser ce texte. Le gouvernement annonce aussitôt qu'il fera procéder à un nouveau vote très prochainement. Cette loi est bien mal partie, puisque le parlement européen a retenu la connexion internet comme un droit fondamental. Le gouvernement souhaitait dede-hadopi.jpgs'opposer au téléchargement illégal en coupant la ligne internet des contrevenants. Ce projet de loi a suscité de nombreuses protestations, et l'on s'aperçoit que sa mise en oeuvre ne va pas être facile.

     

    Voici la video du vote à l'assemblée

  • Français à 95%

    La France va compter un département de plus : L'île de Mayotte vient de voter pour ce nouveau statut par référendum . 95% des votants ont dit oui à la départementalisation.

    Cette île fait partie de l'archipel des Comores, située entre Madagascar et le continent africain. Mayotte a été la seule des 4 îles à refuser comores.gifl'indépendance lors d'un scrutin précédent. L'archipel est donc maintenant sous 2 régime : 3 îles indépendantes et une qui est un département français. Au regard de la géographie, cette situation est illogique et déséquilibrée.

    Ce qui est plus grave, c'est la coupure artificielle crée entre des populations qui partagent le même espace. Tous les Comoriens dépendaient de la France depuis la fin du 19ème siècle, mais très peu d'investissements de base ont été réalisés sur place (écoles, hôpitaux, routes,...). Ce qui fait que les habitants des 3 îles voisines cherchent à venir à Mayotte pour y trouver des conditions de vie un peu plus décentes. Cet attrait ne pourra qu'augmenter avec la départementalisation, qui va également entraîner la disparition des traditions locales au profit de la loi de la République.

    Donner le statut de département à cette collectivité territoriale peut sembler généreux. En fait cette décision va créer un grave déséquilibre au sein de l'archipel des Comores, et aussi à l'intérieur de Mayotte elle-même où il faudra des décenies pour adapter les comportements et structures aux lois et réglements de la France

  • Européennes : La position des Alternatifs

    Les militants des "Alternatifs" ont exprimé par référendum interne leur choix pour les européennes,et ils ont décidé de ne pas choisir entre les listes où une participation leur était proposée. Cette position n'engage que les militants de ce courant, et donc ne représente pas la position du groupe "Ecologie-Solidarité" de Vouziers qui se prononcera en temps utile. Voici le communiqué de la direction des "Alternatifs" :


    La coordination des Alternatifs réunie le 28 mars a enregistré le résultat du vote des adhérents pour les élections européennes du 7 juin :arton130-3868c.png


    • la position C (en l’absence d’unité large pas de participation des alternatifs aux élections européennes) a obtenu 55% des suffrages
    • la position B (en l’absence d’unité large , alliance avec le NPA) a obtenu 41% des suffrages
    • et 4% des militants se sont abstenus.

    Ce résultat traduit le profond attachement des militants alternatifs à une unité telle que celle qui a permis de rejeter le TC en 2005.

    Pour renforcer cette perspective, les Alternatifs vont s’attacher dans les semaines qui viennent à développer les propositions et les actions pour construire une gauche alternative écologique qui porte les aspirations féministes, autogestionnaires et anticapitalistes qui sont les nôtres.

    Paris le 28 mars,

  • Elections européennes :Les Alternatifs hésitent

    Les"Alternatifs" sont un mouvement politique dont plusieurs membres du groupe"Ecologie-Solidarité" de Vouziers ont fait partie, dont Raymond Goury;

    Le groupe est resté proche des idées de ce courant, sans y adhérer. Nous partageons en particulier leur combat pour l'écologie et la justice arton127-6601a.pngsociale, deux thèmes qui nous semblent indissociables.

    En tant que parti politique, les Alternatifs avaient plusieurs choix possibles pour les élections européennes :rejoindre le front de gauche (PCF et parti de gauche de Mélanchon), rejoindre les listes du NPA de Besancenot, ou refuser ce choix. Un referendum interne a été organisé. Voici les résultat du vote d'après leur site :

     

    • à 30% pour une alliance avec le "Front de Gauche"
    • à 31% pour une alliance avec le NPA
    • à 35% contre la participation à une liste si l’unité de toute la gauche antilibérale n’est pas réalisée
    • 4% se sont abstenus.

    Comme il était prévu, les 2 positions arrivées en tête vont être départagées par un second vote :

    • soit pour l’alliance avec le NPA
    • soit contre la participation à une liste en absence d’unité large.