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politique nationale - Page 299

  • Votez aux élections européennes

     

    Cette note est la 1001ème de ce blog.

     

    Afin de démarrer pour le mieux ce nouveau millier de publications, nous reproduisons dans son intégralité l'éditorial de Raymond Goury, qui est paru dans "L'An Vert" n° 25 de mai 1999.

    C'est un hommage à Raymond, dont l'analyse de 1999 reste valable dans son intégralité (même si les chiffres ont bien entendu évolué).

    C'est aussi un appel au vote pour dimanche, en laissant le choix à nos lecteurs entre les listes "gauche radicale" (Front de gauche et NPA) ou la liste des Verts.

    Pour des arguments complémentaires, voir l'appel des "Alternatifs", ou celui de Clémentine Autin,  ou aller sur le site de "Europe Ecologie", du Front de Gauche, ou du NPA, mais nous jugeons que nos lecteurs sont assez grands pour se faire une opinion. Alors,dimanche, allez voter pour la liste dont vous vous sentez le plus proche, faites passer le message que cette politique libérale devient de plus en plus insupportable et que d'autres choix sont possibles.

     

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    QUELLE EUROPE AU 21 ème SIECLE ?

    Au 20 ème siècle, l'Europe a été et reste le théâtre de guerres fratricides, de pillage économique, de fracture sociale, de paupérisation (18 millions de chômeurs et 50 millions de pauvres) et d'atteinte à la santé (Tchernobyl, sang contaminé, vache folle, Organismes Génétiquement Modifiés, viande aux hormones...). Bilan peu flatteur !

    Quelle sera l'Europe au siècle prochain?

    Elle sera ce que nous la ferons avec la mobilisation des victimes du libéralisme.

    Le libéralisme économique, c'est la liberté pour les forts d'écraser les faibles, pour les multinationales de licencier, de délocaliser, d'imposer la loi du marché et la libre concurrence et de désertifier les zones non rentables.

    L'Europe de Maastricht (même pour le centre gauche social démocrate) se veut libérale.

    L'Europe que nous voulons est une Europe sociale.

    Cela implique:

    - des minima sociaux européens suffisants et un SMIC commun,

    - une réduction de travail créatrice d'emplois, donc sans flexibilité ni
    annualisation; l'abaissement de l'âge de la retraite pour donner du travail aux jeunes,

    - l'accès pour tous aux biens indispensables (santé, formation ,logement, eau,
    électricité). Le PC, les Verts, la LCR et L.O. partagent notre combat.

    L'Europe doit être écologique

    Les Européens doivent être protégés contre les pollutions; le développement industriel ou agricole doit ménager l'avenir. La France doit progressivement abandonner le nucléaire comme ses voisins. Avec les Verts, nous menons ce combat.

    L'Europe doit être indépendante

    Avec la guerre des Balkans, l'Europe est tenue en laisse par les USA. Les gouvernements l'acceptent. Il faut réagir, comme il faut refuser l'hégémonie économique des USA, l'hégémonie culturelle, l'hégémonie militaire.

    L'Europe doit être démocratique et laïque

    L'Europe a été confisquée par une bourgeoisie financière, avec l'aide d'institutions technocratiques sans contrepoids ni contrôle. (Banque centrale Commission...). Il faut un exécutif élu par un parlement doté de pouvoirs réels.

    Nous luttons depuis des années avec la Gauche progressiste (PC, LCR, Verts) pour la paix, l'emploi, la justice et le progrès social.

    Un succès significatif de ces partis dynamiserait l'ensemble de la gauche et serait propice à de puissants mouvements revendicatifs européens.

    Raymond Goury

  • Les services publics et l'Europe

    Voici un communiqué de la convergence  des collectifs pour la défense et le développement des services publics

     

     

    NOS EXIGENCES DE SERVICE PUBLIC EN EUROPE
    Fidèle aux valeurs qu’elle a toujours portées depuis sa création, la Convergence tient à s’inscrire dans
    le débat des élections du Parlement Européen.
    Depuis une vingtaine d’années, l’Union Européenne n’a cessé de pratiquer une politique de
    privatisation et de libéralisation aboutissant à une mise en concurrence réglementéearton929.jpg
    des services publicset la disparition d’un certain nombre d’entre eux.
    Cette politique apporte tous les jours la preuve de son
    inefficacité à répondre à la satisfaction des besoins de tous dans l’égalité.
    Elle se manifeste par la dégradation des conditions de travail et d’emploi, la régression de la qualité
    du service rendu aux usagers et par des hausses tarifaires socialement injustifiables.
    Tous les jours, on peut constater le divorce grandissant entre les peuples
    de l’Union Européenne et le fonctionnement de ses institutions.
    Parce que nous considérons que la mise en oeuvre de politiques publiques d’intérêt général en Europe
    ne peut se passer des outils publics garantissant les principes de continuité, d’égalité, de péréquation et
    de solidarité, la convergence interpelle les candidats
    et leur demande de se positionner clairement sur l’exigence de service public :
    - En premier lieu, la reconnaissance pleine et entière des services publics doit figurer dans les traités,
    contrairement à la place qui leur est réservée aujourd’hui. Il s’agit,
    par toute une série de mesures législatives et juridiques, de garantir leur existence et
    leurs missions tout en les sortant du champ de la concurrence.
    - L’Union Européenne doit favoriser la cohérence et la coopération des politiques publiques. Cela
    peut aller jusqu’à la création de services publics européens, à l’issue d’un débat démocratique. Dans ceservice_public.jpg
    cadre, chaque pays doit disposer de la faculté d’organiser
    ses services publics comme il l’entend pour l’exercice des droits fondamentaux.
    - Il est nécessaire de remettre en cause toutes les dispositions législatives et juridiques qui constituent
    une menace ou une entrave à l’existence et au fonctionnement des services publics. La politique
    européenne en matière d’aides d’Etat doit être reconsidérée. Il convient de remettre en cause un certain
    nombre de directives, à l’image de la directive postale applicable au 1er janvier 2011.
    Dans le contexte actuel de crise du système capitaliste, largement provoquée par la domination
    du marché libre et non faussé, il faut mettre en place d’autres logiques politiques centrées sur le
    développement des services publics et des biens communs.
    C’est à cette condition que des politiques publiques garantes d’égalité et de solidarité, écologiquement
    responsables pourront prévaloir en matière d’emploi, d’éducation et de formation, de politiques
    industrielles, d’équipements et d’infrastructures répondant aux besoins sociaux.
    La crise appelle à de profonds changements de cap pour ouvrir
    à toutes et tous des perspectives et que personne ne soit laissé pour compte.
    La Convergence souhaite donc que les candidats s’expriment clairement sur ces éléments qu’elle
    considère essentiels dans le débat public européen et coopérera activement avec celles et ceux, qui
    partageant ces valeurs, sont prêts à s’inscrire dans cette démarche et à l’enrichir.
    Le 22 mai 2009

  • Plus de Ripostes

    "Ripostes" fait partie des rares émissions de débat politique à la télévision.

     

    Il est difficile de se plaindre d'un certain désintérêt pour la politique et  les scrutins, quand si peu de choses sont faites pour informer de ripostes_0001_ripostes01.jpgmanière vivante et accessible.

    L'émission "Ripostes", de Serge Moati a le mérite d'exister, et son présentateur-producteur fait vivre des débats. Il va falloir mettre cela au passé, car la direction de "France 5" a décidé de supprimer cette émission, sans prévenir l'interessé, semble-t-il.

    L'audience apparaît bonne, l'émission est reconnue de qualité : qu'est-ce qui justifie cette suppression?

    Voici un commentaire tiré du "Monde":

     

    La direction de France 5 a annoncé, la semaine du 25 mai, au producteur Serge Moati que son magazine politique "Ripostes", à l'antenne chaque dimanche depuis dix ans, ne serait pas reconduit à la rentrée de septembre. En contrepartie, la chaîne a proposé à M. Moati d'animer un magazine multiculturel le samedi.

    ripostes.jpgSi la direction de France 5 affirme "n'avoir rien à reprocher à Serge Moati, qui réalise une des meilleures audiences de France 5 chaque semaine", ce dernier conteste
    "la méthode" consistant à prévenir les intéressés au dernier moment. "La grille de France 5 va être profondément changée dès la rentrée et je souhaite que Serge Moati reste sur la chaîne", a déclaré au Monde Philippe Vilamitjana, directeur général de France 5 qui, prochainement, devrait annoncer le nom de celui qui remplacera Serge Moati pour l'animation d'une nouvelle émission politique.

  • Elections européennes : le choix des Alternatifs

    Les Aternatifs sont un groupe politique issu du PSU et de divers mouvements écologiques et de gauche. Le groupe "Ecologie-Solidarité" de Vouziers partage un grande partie des valeurs de cette organisation, mais n'en n'est pas adhérent.

    Voici la postion de vote qu'ils ont adopté pour les Européennes de juin prochain:

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    Après une large consultation de leurs adhérent-e-s, les Alternatifs ont décidé de ne participer à aucune liste aux élections européennes en raison de l’impossibilité de réaliser un large rassemblement unitaire de la gauche de gauche et de l’écologie radicale.


    Ce choix est intervenu après plusieurs semaines de rencontres avec les partenaires possibles de notre mouvement, le NPA d’une part et le Front de Gauche ( PCF et PdG) d’autre part qui ont manifesté des convergences importantes en terme de réponses aux exigences sociales, écologiques et démocratiques et de propositions pour une alternative politique au niveau européen. Ceci ne peut que renforcer notre regret qu’une telle unité large n’ait pas pu se réaliser.

    En effet seul un tel rassemblement unitaire aurait été en mesure de renouveler l’expérience de 2005 où de larges masses de citoyennes et de citoyens s’étaient emparées de la question de la construction européenne et avaient permis la lutte victorieuse contre le projet de Traité Constitutionnel Européen symbole de l’Europe telle qu’elle se construit actuellement. Celle signée, sans que les peuples aient été consultés, à Lisbonne, et approuvée, quelles que soient les nuances entre eux, par les gouvernements européens et mise en œuvre par la Commission , celle que mène au Parlement européen depuis le traité de Rome en 1957 les majorités successives basées sur des compromis entre la droite et la sociale-démocratie. En un mot, même si la crise actuelle désavoue les politiques économiques libérales, une politique européenne menée, pour l’essentiel, en faveur d’un « libre marché sans entrave à la concurrence ».

    C’est pourquoi lors du vote du 7 juin notre choix en faveur d’une autre construction européenne, sera de battre la droite et toutes les listes qui approuvent le traité de Lisbonne et se portera indistinctement sur les listes présentées par le NPA ou par le Front de gauche.

  • Warsmann ministre ?

    Notre hyperactif président s'éclate quand l'actualité lui donne l'occasion de se montrer et de démonter qu'il sait prendre des décisions (les bonnes ?). Et quand l'actualité faiblit un peu, il crée lui-même l'événement.

     

    69175-jean-luc-warsmann-ump.jpgAinsi, il semble bien qu'un remaniement ministériel se prépare, avec si possible l'entrée de personnalités de l'opposition( J. Lang ?, Cl Allègre ?).

    Du côté la majorité, on parle à nouveau de l'arrivée de J-Luc Warsmann au gouvernement.

    Cela fait plusieurs années que notre député fait partie des hommes politiques cités comme "ministrables".

    D'après le site  challenges.fr, un remaniement "surprise" se prépare, et J-Luc Warsmann pourrait devenir garde des Sceaux. C'est un des postes ministériels les plus prestigieux, mais on a vu avec R. Dati qu'il n'était plus réservé à de vieux routards.

    Alors, un Ardennais ministre de la justice ? Attendons pour voir.

     

  • 7 juin: élection européenne

    En juin se dérouleront les élections européennes. Clémentine Autin exprime dans son blog sa position, qui semble un bon point de départ pour définir des consignes de vote le moment venu.

     

    "N... " me demande des indications claires pour le vote du 7 juin, en attendant notamment de la clarté - s’il en manquait ! - sur mon ennemi principal. Alors, points sur les I :

    - l’urgence est de trouver les moyens d’allier radicalité et majorité dans la mobilisation actuelle pour obtenir des victoires tangibles ; cela suppose de rechercher une unité des forces syndicales, associatives et politiques, soit la convergence des luttes en cours ;

    - les élections européennes du 7 juin doivent être l’occasion de sanctionner la politique de la droite au pouvoir : que l’UMP puisse être en tête 2c448836c3150ae1c2d69e0e6483cb77.jpgdans les sondages est insupportable. Voilà l’ennemi numéro 1. Nous savons que c’est notamment le fruit d’une démobilisation électorale des catégories les plus touchées par la crise, en particulier les jeunes et les ouvriers : l’unité de la gauche radicale me semblait le meilleur sinon le seul moyen de porter une perspective politique à la hauteur de la situation de crises et susceptible de motiver ces catégories sociales qui ne trouvent pas, aujourd’hui, de réponse politique à leurs angoisses et leurs aspirations ;

    -  de mon point de vue, le vote du 7 juin ne peut se porter que sur les listes qui dénoncent la construction néolibérale de l’Union et prônent une Europe des peuples porteuse d’un autre modèle de développement. Dans ce camp-là, je ne me considère aucun ennemi. Et c’est bien pour cette autre gauche, porteuse de ruptures, que je vous invite à voter le 7 juin. On ne manquera pas de faire l’addition de toutes les voix obtenues par ces listes - même si celle-ci ne remplacera ni un score qui aurait permis d’élire davantage de parlementaires européens de l’autre gauche, ni la dynamique politique qu’aurait engendré un large rassemblement.

    Clémentine Autain

  • Espionnage de Greenpeace : depuis combien de temps ?

    De nouveaux éléments connus ce jour laissent apparaître que l'espionnage de Greenpeace par EDF soit ancien, et qu'il ne peut pas être considéré comme un "accident" dont l'entreprise ignorait l'existence.

    L'association réagit à cette évolution du dossier, et demande que le patron d'EDF soit suspendu. Voici un extrait du communiqué de Greenpeace :


    Paris, le 16 avril 2009. Selon les éléments du dossier d'instruction dont Greenpeace a pris connaissance et d'autres révélés par Mediapart ce 3259337.jpgmatin, l'espionnage ordonné par EDF à l'encontre de Greenpeace remonte au moins à 2004 et impliquait toutes sortes d'opérations de surveillance, physiques comme informatiques. Il ressort également du dossier qu'EDF s'est intéressée aux activités de Greenpeace au Royaume-Uni, en Belgique et en Espagne.

    Devant l'extrême gravité de ces nouveaux éléments, Greenpeace demande à M.Borloo, ministre de tutelle d'EDF, de suspendre son PDG, M.Gadonneix, et de mettre en place une commission indépendante d'évaluation de l'industrie nucléaire en France. Le gouvernement français se doit de remettre à plat un système énergétique qui appelle naturellement à de telles dérives. Greenpeace, partie civile dans cette affaire, est par ailleurs auditionnée cet après-midi à 16h par le juge d'instruction Cassuto à Nanterre.