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politique nationale - Page 203

  • France : les ventes d’armes complices

    Communiqué d'Amnesty International

    Alors que se tient l’un des plus grands salons de l’armement à Paris du 13 au 17 juin, retour non-exhaustif sur les récentes ventes d’armes du « pays des droits de l’homme ».

    LE DOUBLE DISCOURS DE LA FRANCE

    Alors que la France se classe au 4ème rang mondial des puissances exportatrices d’armement tout segment confondu, elle est aussi un de ces pays qui ont soutenu fortement l’adoption du Traité sur le commerce des armes.

    Il ne s’agit pas […] Parce que nous sommes un pays qui fabrique des armements et les exporte, d’abandonner nos convictions et nos principes. Les droits de l’Homme, la démocratie, la lutte contre la corruption sont en toutes occasions rappelés dans mes déplacements, par moi-même, par le Premier ministre, par les membres du Gouvernement.»

    François Hollande devant les Ambassadeurs français, le 25 août 2015

    Mais entre la nécessité exprimée d’un commerce des armes plus responsable et la réalité, un fossé existe.

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  • Syndicalistes voyous

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    Dessin de Aurel pour Politis

  • Chômage, encore une baisse et toujours des interrogations.

    En avril, le nombre de chômeurs inscrits à Pôle Emploi a diminué, comme en mars. Il faut bien entendu s'en réjouir, tout en restant prudent sur l'interprétation des chiffres.

    Le communiqué officiel le souligne lui aussi : "Le nombre de demandeurs d’emploi tenus d’effectuer des recherches d’emploi (inscrits en catégories A, B et C) diminue de 57 100 (-1,0 %). On constate cependant une hausse inhabituelle du nombre de demandeurs d’emploi (principalement en catégories B et C) qui n’ont pas actualisé leur situation à Pôle emploi (+55 700 par rapport au mois de mars). Plusieurs causes peuvent expliquer une telle évolution : d’abord, un nombre de jours ouvrés plus faible en mai ; mais aussi, sans doute, un nombre significatif de personnes qui, retrouvant une activité, n’ont pas actualisé leur situation auprès de Pôle emploi."

    En fait, les sorties pour les derniers mois sont assez curieusement réparties (source DARES) : 18,4 % de sorties pour reprise d'emploi déclarée et 45,2 % de sorties pour défaut d'actualisation. De tels chiffres incitent pour le moins à la prudence sur la réalité de la tendance.

    De même on constate que le nombre d'entrées à Pôle Emploi ne diminue pas, le nombre moyen sur la période février avril étant de 532 900, soit une augmentation de 1 % sur un an.

    Voici les chiffres officiels :

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  • Consultation du 26 juin 2016 en Loire Atlantique : On a tous une bonne raison de voter NON !

    La Coordination des opposants (plus de 50 groupes - associations, collectifs, syndicats et mouvements politiques) a décidé, après discussion lors de sa réunion exceptionnelle du 31 mars 2016, de dénoncer haut et fort la mascarade que représente cette consultation mais d'appeler aussi les citoyens à aller voter massivement NON pour ne pas laisser le champ libre aux porteurs du projet.

     La Coordination a toujours su s'adapter et réagir aux différentes turpitudes de ce dossier, aussi bien sur le terrain que sur les volets juridique et politique. Les fortes mobilisations de janvier et février 2016 autour de Nantes ont démontré la détermination et la cohésion de l'ensemble du mouvement.

     Nous sommes dans un simulacre de démocratie. Ce thème de la Démocratie sera d'ailleurs l'objet central du rassemblement des 9 et 10 juillet : NDL 2016 "Semailles de Démocratie". Comme les années précédentes, il sera un temps fort de notre lutte, après les semaines de mobilisation intense qui l'auront précédé.

     La consultation prévue le 26 juin n'est qu'une étape supplémentaire dans notre long combat pour l'arrêt définitif de ce projet.
    On a tous une bonne raison de voter NON !

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  • Pouvoir, contre-pouvoir et démocratie

    En ces périodes d'état d'urgence prolongé, de 49.3 banalisé et de référendum local imposé, la  réalité de la démocratie devient  une question qui traverse le débat social.

    Le gouvernement utilise  de plus en plus des moyens  dénoncés comme excessifs par des ONG ou des institutions indépendantes. De banalisation en banalisation, on finirait par vivre "normalement" avec une situation par définition anormale. Ainsi l'état d'urgence, une nouvelle fois prolongé, non pas à cause d'une menace précise, mais parce que la coupe du monde de foot et le tour de France approchent.

    Ces atteintes graves aux principes démocratiques font-elles de la France une dictature ? Il existe, heureusement, une marge importante entre ce que nous vivons et ce qui est imposé aux habitants de Corée du Nord, de Syrie ou d’Érythrée.

    Nous avons encore la possibilité d'utiliser des contre-pouvoirs, qui permettent de dénoncer les fautes commises par le pouvoir, d'informer des excès constatés sur le terrain, et de mettre en avant des solutions alternatives. Ces contre-pouvoirs se trouvent dans l'utilisation des différents médias, dans l'investissement dans des regroupements et/ou associations de citoyens, dans la mise en œuvre du droit de manifester et de pétitionner ou de saisir la justice, et aussi dans le droit de vote. Toutes ces possibilités ont des limites, parfois bien étroites, mais elles représentent des moyens réels de peser sur des choix de société que l'on nous présente trop souvent comme n'ayant qu'une seule possibilité de réponse.

    Chaque citoyen a encore, et même plus que jamais, un rôle à jouer dans la construction et l'amélioration de la société actuelle, qui sera celle où nos enfants vivront. On peut dénoncer les failles du système (elles sont nombreuses et ont des conséquences désastreuses), on ne doit  pas laisser passer les comportements amoraux ou illégaux des détenteurs de pouvoir (sexisme, abus de pouvoir, corruption, détournements, ...).

    Mais cela doit se faire dans la perspective de construire une autre société, dans laquelle chacun aurait une place et serait entendu.

    Dès aujourd'hui, il faut s'emparer des espaces d'échange et de liberté, si petits soient-ils. Ne laissons pas l'idéologie dominante monopoliser le débat et les lieux de pouvoir.

    Nous répétons donc ici un appel déjà lancé, à une mobilisation contre un projet néfaste, lancé en toute illégalité. Vous avez un rôle à jouer, et vous pouvez peser sur une décision capitale pour l'avenir de ce dossier.

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  • Jeanne d'Arc, de 1412 à 2017

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    Dessin de Riss pour Charlie-Hebdo

  • Relance de la petite hydraulique : une annonce irresponsable

    Communiqué de la FNE

    Alors que le projet de loi de reconquête de la biodiversité devrait être adopté avant l’été par le parlement, la ministre de l’Environnement vient d’annoncer, en clôture de la conférence environnementale 2016 la construction de plus d’une centaine de petites centrales hydroélectriques.

    Le flot ininterrompu de ces aménagements qui accable les cours d’eau depuis les années 1950, a conduit aujourd’hui à une implantation de près de 2000 unités à tel point qu’il n’existe pratiquement plus de rivière proche de l’état naturel dans notre pays, situation qui ne pourra qu’être aggravée par la vague annoncée.

    C’est une décision catastrophique pour l’état des fleuves, rivières, et ruisseaux, et démagogique dans la mesure où l’énergie électrique qui serait produite, serait tellement faible que son impact sur les changements climatiques ne peut être que dérisoire.    

    Mais c’est aussi une décision incohérente car le changement climatique va réduire la production de ces petites unités, directement impactées par la diminution globale de la pluviométrie, l’allongement des étiages, et l’accroissement de la variabilité du débit des cours d’eau, dont la température s’élèvera.

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