Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

politique nationale - Page 180

  • Bure prend une peine de 100 000 ans

    carali-pelouse.jpg

  • Bilan RTE 2017 : stabilité de la consommation d’électricité mais hausse des émissions de CO2

    Communiqué de l'ALE 08

    Alors que la consommation d’électricité est stable, que la production d’énergie renouvelable augmente et que des centrales thermiques ferment, les émissions de CO2 liées à la production électrique sont en hausse.

    En 2017, pour la 7ème année consécutive, la consommation d’électricité, corrigée des aléas climatiques, est stable à 475 TWh (hors secteur de l’énergie).

    Pourtant, la production d’électricité s’est accompagnée d’une hausse des émissions de CO2 de 20,5 %.

    Dans son bilan annuel, le RTE (Réseau de Transport de l’Electricité) en donne les raisons :

    - une forte baisse de la production hydraulique
    - une sollicitation de centrales thermiques fossiles pour répondre à la pointe hivernale
    - une légère baisse de la production d’origine nucléaire

    La baisse des productions hydraulique et nucléaire n’a fait qu’accentuer les effets de la pointe hivernale liée au chauffage électrique qui reste le véritable problème (NDLR).

    Lire la suite

  • Une autre politique migratoire est possible : la société civile se mobilise

    Hier, mercredi 21 février, le Conseil des ministres a adopté le projet de loi « asile et immigration ». Aux côtés des organisations engagées dans les États Généraux des Migrations, nous dénonçons les choix que fait le Gouvernement : ces choix mettent en danger les droits des personnes qui demandent l'asile en France ou de celles qui sont éloignées du territoire.

    En novembre dernier, des centaines d’associations et de collectifs citoyens ont décidé de lancer sur l’ensemble du territoire des concertations destinées à poser les bases d’une politique migratoire alternative. Les principes et les propositions qui en émergeront seront présentés à l’occasion d’une première session nationale des États Généraux, prévue les 26 et 27 mai prochains.

    Lire la suite

  • Bure : l’expulsion n’enfouira pas le problème des déchets nucléaires

    Ce matin, les opposants au projet de centre d’enfouissement de déchets radioactifs de Bure ont été évacués par la force du bois Lejuc, à quelques heures de l’arrivée de Sébastien Lecornu, secrétaire d'Etat auprès du ministre de la Transition écologique. France Nature Environnement condamne l’utilisation de toute forme de violence et en appelle à une gouvernance enfin renouvelée, pour un projet qui engage non seulement un territoire, une nation entière mais également les générations futures.

    Les arbres du Bois Lejuc ne cacheront pas la forêt de casseroles traînées par le lobby nucléaire et notamment les diverses procédures judiciaires passées ou en cours. Les enjeux démocratiques liés au devenir de cette filière techniquement et économiquement à bout de souffle continueront d'exister malgré la brutalité employée à l'encontre de citoyen.ne.s qui dérangent car ils pointent du doigt les incohérences d'une industrie qui depuis trop longtemps se joue de l'Etat et donc de l'intérêt de la population.

    Lire la suite

  • Notre-Dame-des-Landes : un 10 février festif et constructif …

     

    images?q=tbn:ANd9GcTTJ1BobUsBwjrFDlF3SIKQvQdaNp23G_9VUBDLZXORDdayJgjS

    Texte lu lors des prises de parole le 10 février 2018 :

    Nous avons d’abord une pensée pour Rémy Fraisse, jeune botaniste victime de violences policières non seulement impunies mais même pas reconnues.

    Nous marquons aujourd’hui l’issue victorieuse d’une grande bataille. Mais nous devons dire aussitôt que cette bataille aurait dû être gagnée il y a bien longtemps si les lourds enjeux écologiques actuels étaient réellement pris en compte : la disparition des zones humides, l’artificialisation des sols et des habitats naturels, la chute accélérée et irréversible de la biodiversité, et bien sûr le dérèglement climatique. Nous n’aurions pas dû avoir à nous battre.

    Nous avons aujourd’hui le fruit de ce que nous avons entrepris : prospecter, inventorier toutes les espèces sauvages, échanger des savoirs ; avoir des arguments dans diverses instances officielles (contentieux, collège des experts, médiation) ; faire aimer la nature et la Zad. Nous avons découvert à cette occasion une zone « naturelle et agricole » d’une richesse biologique exceptionnelle, en fait un morceau de campagne autrefois ordinaire, préservé du remembrement et de l’agriculture industrielle. Partout des mares, des haies, des bois et des prairies naturelles, des landes, des espèces menacées. Autant de choses qui presque partout ailleurs ont été irrémédiablement détruites.

    Lire la suite

  • Un état de catastrophe pas si naturelle que ça

    Le gouvernement vient de décréter l’état de catastrophe naturelle pour 275 communes suite aux récentes inondations. Une situation qui se répète d’année en année, sans qu’aucune leçon n’en soit tirée. France Nature Environnement rappelle que ces dégâts pourraient pourtant être en grande partie évités, à condition de revoir notre politique d’aménagement du territoire pour permettre à la nature de jouer son rôle de régulateur.

    Des phénomènes naturels aux dégâts dus à notre gestion du territoire

    L’inondation est la première cause de déclaration d’état de catastrophe naturelle en France : près de la moitié des communes françaises sont concernées par ce risque. Si la pluie et les crues sont des phénomènes naturels, le fait qu’ils génèrent de telles inondations et de tels dégâts est dû pour l’essentiel à notre façon d’aménager le territoire.

    L’imperméabilisation des sols, la construction sur de nouvelles zones à risques, l’édification systématique de digues, la destruction de zones naturelles et agricoles qui permettent de réguler les inondations… ne sont plus acceptables. Il est urgent de modifier notre mode d'aménagement du territoire et de s’appuyer sur des solutions fondées sur la nature pour éviter d’en arriver à de telles catastrophes :  il est nécessaire que tous les territoires à risque inondation soient couverts par un plan de prévention des risques, annexé sans délai au plan local d’urbanisme et opposé avec rigueur aux permis de construire.

    Lire la suite

  • D’une réforme à l’autre, l’asile en danger

    Alors qu’une nouvelle réforme de l’asile et de l’immigration se prépare, sans qu’aucune évaluation de la précédente réforme n’ait été faite par les pouvoirs publics, la Coordination française pour le droit d’asile (CFDA) publie aujourd’hui le rapport « D’une réforme à l’autre, l’asile en danger ».

    Moins de deux ans et demi après l’entrée en vigueur de la loi relative à la réforme de l’asile de 2015 et alors logo_cfda.jpgqu’aucune évaluation n’a été menée par les pouvoirs publics, la Coordination française pour le droit d’asile (CFDA) confronte les principales mesures qu’elle contient avec la situation concrète des personnes qui demandent l’asile en France.

    Sur la base de leurs actions quotidiennes aux côtés de ces personnes, les associations membres de la CFDA mettent en évidence, dans ce rapport, une nette dégradation de leur situation à toutes les étapes de leur parcours.

    Alors que le nombre de demandes d’asile n’a jamais été aussi important en France, le rapport de la CFDA va à l’encontre de l’analyse du gouvernement : la dite « crise migratoire » n’est pas la cause des multiples dysfonctionnements qui caractérisent la procédure d’asile. Ces dysfonctionnements sont dus à l’inadaptation des pratiques administratives ainsi qu’à une gestion de l’urgence qui a contribué à rendre opaque et incompréhensible le dispositif procédural et d’accueil des personnes.

    Lire la suite