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politique nationale - Page 179

  • L'Autorité Environnementale stoppe le défrichement du bois Lejuc.

    COMMUNIQUE 4 juillet 2017 des opposant-es en lutte // Tous contre l’enfouissement des déchets nucléaires !
    + Coordination BURESTOP (BURESTOP 55 + BURE ZONE LIBRE + HABITANTS VIGILANTS + MNE + MIRABEL LORRAINE ENVIRONNEMENT)

    mardi 4 juillet 2017

    images?q=tbn:ANd9GcSNMzQLbJwAfUJKE0gziHkOUtUhZ5GHhU6w4m7tWIQTSoJBx6nx6wSuite à notre recours gracieux, l’AE (Autorité Environnementale) vient d’annoncer le retrait de sa décision du 22 mars 2017 : celle-ci aurait pu permettre à l’ANDRA d’obtenir l’autorisation de poursuivre le défrichement au Bois Lejus et des forages sans procéder à une étude d’impact sur l’environnement. L’ANDRA, si elle persiste dans sa demande, doit recommencer son dossier de demande à zéro.
    + d’infos détaillées > ICI
    Contact dossier AE : Samuel Delalande, avocat au 06 01 95 93 59

    Les associations d’opposant.e.s et les habitant.e.s du Bois Lejuc se félicitent d’une telle nouvelle :

    • Les travaux de l’Andra prennent encore plusieurs mois de retard. Le gouvernement s’en saisira-t-il pour réétudier ce projet à la lumière de la contre-expertise citoyenne ?
    • Une expulsion des occupant.e.s du Bois Lejuc apparaît plus absurde et vide de sens que jamais, Celle nouvelle démontre, de manière incontestable, la légitimité de la mobilisation contre le projet Cigéo, tant sur le terrain qu’au niveau juridique.

    Nous appelons les autorités à cesser DE TOUTE URGENCE l’actuelle stratégie de tension mise à l’œuvre autour du bois Lejuc et de la maison de la Résistance à Bure. Face à notre dernière victoire juridique, cette répression grossière et dangereuse est encore plus incompréhensible et déplacée. A moins que l’on ne cherche à dégrader le climat social sur ce territoire et provoquer des incidents pour tenter de faire oublier la légitimité de cette lutte ? L’ordre semble avoir été donné aux gendarmes de harceler les opposant-es sur place, rendant ainsi la situation explosive au lieu de l’apaiser. Nous dénonçons et condamnons ce qui ressemble à une manœuvre politique. Pourtant, qui aurait intérêt à ce qu’un drame survienne ? Personne.

    Nous appelons Nicolas Hulot, ministre de l’Ecologie, à nous recevoir rapidement. Il n’a encore pas répondu aux deux demandes successives d’entrevue des associations et collectifs.

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  • Parc éolien du Mont des 4 Faux : une version finale un peu plus pâle

    Avec 71 éoliennes de grande taille, le projet de parc du Mont des 4 Faux faisait partie des installations les plus importantes de ce genre. L'étude a commencé dès 2005, et en 2012 une première enquête publique avait donné un avis favorable. Mais un problème d'interférence avec un radar de l'armée de l'air a bloqué le projet pendant plusieurs années. Une solution a été trouvée pour remédier à cette difficulté, et les études ont repris avec un nouveau partenaire, EDF Energies Nouvelles.

    projet-c3a9olien-junivillois.jpg

    Une nouvelle enquête publique était alors nécessaire, elle s'est déroulée du 23 janvier au 24 février 2017. Les conclusions de cette enquête ont été publiées le 13 avril dernier, avec un avis défavorable. Cet avis n'est qu'indicatif, le Préfet des Ardennes a seul le pouvoir d'accorder ou non les permis de construire. Le 26 juin dernier, Pascal Joly, le Préfet des Ardennes a signé un arrêté autorisant l'installation de 63 éoliennes par la société "Parc éolien du Mont des 4 Faux".

    Comment peut-on expliquer ce passage d'un projet flamboyant à 71 unités à une deuxième version plus pâlotte à 63 éoliennes ? Il faut se plonger dans le rapport de la commission d'enquête, dans la réponse du demandeur et dans l'arrêté préfectoral pour comprendre cette décision. Mais le rapport comporte 220 pages, la réponse du pétitionnaire en compte 558 (il donne une réponse à toutes les observations faites à l'occasion de l'enquête publique)  , et l'arrêté préfectoral tient en "seulement" 22 pages.

    Peut-on résumer tout ceci en quelques lignes ? Il au moins possible d'essayer de le faire.

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  • EPR de Flamanville : l’ASN propose de jouer à la roulette russe

    Communiqué du réseau "Sortir du Nucléaire"

    Alors que l’Autorité de sûreté nucléaire vient de rendre publique sa position sur les défauts qui affectent la cuve logo-asn.pngde l’EPR, le Réseau “Sortir du nucléaire“ dénonce une grave entorse aux principes élémentaires de la sûreté et une mise en danger des populations.


    Tout en considérant la tenue mécanique des aciers de la cuve de l’EPR comme suffisante « même en cas d’accident », l’ASN reconnaît une diminution des marges vis-à vis du risque de rupture brutale et exige des contrôles renforcés. Leur faisabilité technique n’étant pas démontrée pour le couvercle de cuve, l’ASN propose de limiter son utilisation dans le temps et de procéder au changement de ce dernier… en 2024.

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  • L'économie repart, le chômage aussi ...

    Bonne nouvelle pour l'économie française, européenne, et même mondiale, la croissance revient, paraît-il. Pour le tenants de l'économie libérale, un système économique en bonne santé se juge sur l'augmentation de la production (et des profits). Peu importe que le produit soit toxique (pesticides,...), en voie d'épuisement dans la nature (hydrocarbures,...), nocif pour l'environnement (métaux lourds, ...) ou destiné à détruire l'homme (armes et équipements militaires) sa fabrication s'ajoute au Produit Intérieur Brut. Et quand le PIB croît, tout va bien.

    Des mauvais esprits pourraient penser qu'une économie en bonne santé est celle qui rend le meilleur service à l'humanité, en préservant l'avenir de la planète. Et que dans ce cas, un des marqueurs à prendre en compte en tout premier est le taux de chômage. La politique de santé pourrait-elle tolérer des millions de malades non soignés en France, la politique éducative pourrait-elle justifier des millions d’illettrés dans le pays, la sécurité routière pourrait-elle tolérer des millions de blessés sur les routes nationales ? Certainement pas.

    Pourtant, en matière économique, il semble possible de comptabiliser près de 6 millions de chômeurs, avec un chômage de masse qui dure depuis des dizaines d'années, sans remettre en cause le modèle économique. Les libéraux n'en connaissent pas d'autre, et ne veulent pas en connaître d'autre.

    Muriel Pénicaud, la nouvelle ministre du travail, a décidé de ne pas commenter les chiffres mensuels publiés par son ministère. On échappe à la langue de bois habituelle dans ces circonstances. D'autant que les résultats pour le mois de mai ne sont pas bons, la hausse constatée contrastant avec l'optimisme affiché vis-à-vis de la santé de l'économie.

    Voici les chiffres officiels.

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  • Des prisons pour mineur-e-s saturées !

    Communiqué commun : CGT-PJJ, FSU, LDH, OIP, Saf, Sneps-PJJ, Syndicat de la magistrature

    Au 1er juin 2017, 851 mineur-e-s étaient détenu-e-s en France. Un seuil qui n’avait plus été atteint depuis 15 ans. Le nombre de mineur-e-s détenu-e-s suit depuis octobre 2016 une courbe de croissance exponentielle particulièrement inquiétante (+16,2 %). Cette hausse est par ailleurs marquée par un recours de plus en plus fréquent à la détention provisoire, et par des condamnations à des peines de plus en plus longues.

    Les effets destructeurs de l’incarcération, désormais connus et largement documentés, sont décuplés pour les jeunes : fragilisation des liens familiaux, isolement sensoriel, augmentation de l’angoisse, exacerbation de la violence et des tensions, socialisation dans un milieu criminogène…

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  • Incident de niveau 2 concernant les groupes électrogènes de secours à moteur diesel de huit centrales nucléaires

    Depuis les catastrophes de Tchernobyl et de Fukushima, la sécurité des centrales nucléaires françaises a du être renforcée. Nous avons donc appris, après des années de fonctionnement, qu'en cas d'accident grave les mécanismes de secours étaient insuffisants, voire inexistants. L'Autorité de Sureté Nucléaire (ASN) a exigé des travaux pour palier à ses manques.

    logo-asn.pngLes contrôles de l'ASN, ont montré une faiblesse des groupes électrogènes de secours, sensés entrer en action en cas de défaillance du système principal. Précisément, "Chaque réacteur de 1300 MWe dispose de deux diesels de secours, qui assurent de façon redondante  l’alimentation électrique de certains systèmes de sûreté en cas de défaillance des alimentations électriques externes, notamment à la suite d’un séisme. Les diesels de secours sont composés d’un alternateur, d’un moteur diesel et de systèmes auxiliaires (circuits de refroidissement, de prégraissage, etc.)."

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  • Vouzinois : le comité"En Marche" immobilisé

    Après l'élection d'Emmanuel Macron à la Présidence de la République, une crise s'est ouverte entre le comité "Vouzinois En Marche" et les instances nationales du mouvement. Les responsables locaux du groupe n'ont pas approuvé la désignation de Christelle Vorillon comme candidate pour la 3e circonscription des Ardennes. Ils n'ont surtout pas accepté la méthode mise en œuvre, considérant  " que ces candidates, choisies par la direction du Mouvement sans aucune concertation ou consultation des comités locaux et des acteurs présents sur le terrain, ne remplissent pas les critères fondamentaux pour pouvoir prétendre nous représenter."

    Logiquement, le comité local n'a pas participé à la campagne de Christelle Vorillon, affirmant au sujet de la gestion des élections législatives que " nous refusons de la cautionner en faisant campagne et préférons affirmer clairement nos regrets face à l'immense déception qu'elle a engendrée chez les modestes acteurs locaux que nous sommes."

    Il est difficile de savoir si cette décision a eu un impact important sur le résultat final. La candidate "En Marche" a recueilli 16,5%  des suffrages à Vouziers, 13,07% à Sedan et 14,51% sur la circonscription. C'est une des rares candidates "En Marche" a ne pas avoir été qualifiée pour le deuxième tour.

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