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histoire locale - Page 13

  • Le canal des Ardennes, À l'écoute du Paysage

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    Information reprise du site de Bairon et ses environs

    Lancé par trois étudiants de l'ENSP (École Nationale Supérieure de Paysage de Versailles), Le canal des Ardennes, à l'écoute du paysage, propose de fabriquer les bases d'une lecture commune du territoire pour mieux imaginer l'avenir du canal et de son environnement.
    La Maison Mobile est un atelier public construit autour de cartes, photographies, dessins et propose à chaque visiteur de venir l'enrichir en racontant ce qu'est pour lui le canal des Ardennes.
    Venez participer à ces journées en visitant la petite exposition du canal et échanger avec les étudiants de l'école du Paysage qui vous accueillent le jeudi 25 janvier à la mairie de Le Chesne de 10h à 20h30 (avec une présentation publique par les étudiants à 20h00).
    Ouvert à tous, de 7 à 107 ans !
    Venez nombreux et nombreuses.
    À très vite!

    [ Si vous avez dans vos armoires des photos anciennes ou récentes du canal et de ses environs ? N'hésitez pas à les rapporter pour nous raconter leurs histoires. ]


    Marie, Manon et Jean-Maxime
    étudiants de l'ENSP

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  • Assemblée générale de l'ASPV

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    L’assemblée générale ordinaire se tiendra le vendredi 26 janvier à 20h30 au CPR rue de l’Agriculture, à Vouziers.
    Un accueil sera assuré dès 20 heures pour le renouvellement ou/et la prise des adhésions.
    De plus, diverses nouvelles productions de l’ASPV, réalisées en 2017, seront en vente.
    L’A.G. respectera l’habituel déroulement avec des diaporamas pour rappeler les activités de 2017 et annoncer le programme de celles de 2018, en projet.

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  • Assemblée générale de l'ASPV

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    L’assemblée générale ordinaire se tiendra le vendredi 26 janvier à 20h30 au CPR rue de l’Agriculture, à Vouziers.
    Un accueil sera assuré dès 20 heures pour le renouvellement ou/et la prise des adhésions.
    De plus, diverses nouvelles productions de l’ASPV, réalisées en 2017, seront en vente.
    L’A.G. respectera l’habituel déroulement avec des diaporamas pour rappeler les activités de 2017 et annoncer le programme de celles de 2018, en projet.

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  • Mairie de Vouziers : ascenseur pour le renouveau

    La réunion du Conseil qui s'est déroulée ce soir à Vouziers a apporté quelques éclaircissements et quelques informations sur la vie et le développement de la ville.

    En information, Yann Dugard a annoncé un abaissement de la vitesse autorisée au niveau du carrefour de la Providence : la limitation sera ramenée à 70 Km/h dans ce secteur très accidentogène.

    Il a également informé le conseil que le montant actualisé de l'installation de l'assainissement collectif pour Vrizy a été chiffré à 2 294 869 € € HT. Cette précision avait été demandée par l'opposition lors d'une précédente réunion. Rappelons que cette option n'a pas été retenue par le Conseil municipal.

    Le Maire a annoncé la tenue d'une réunion sur l'installation de la fibre optique dans notre secteur, elle se tiendra le 18 décembre prochain à 17 h dans la salle des fêtes.

    L'ordre du jour comportait principalement des points financiers.

    Les tarifs 2018 ont été voté. Ils sont inchangés par rapport à 2017, sauf pour la main d’œuvre fournie par les services techniques. L'opposition municipale a voté contre les tarifs de la ludothèque et ceux des activités péri-scolaires (les explications de ces votes avaient été données antérieurement)

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  • Mega-cratère de la cote 108 : la science a tranché.

    L'association pour la Sauvegarde du Patrimoine du Vouzinois ( ASPV ) organisait vendredi 17 novembre une conférence sur la géographie de la guerre 14-18. Pierre Taborelli, de l'université de Reims porte un regard neuf avec les outils les plus modernes sur les traces de ce conflit centenaire. Il termine une thèse sur "les conditions géographiques et l'organisation spatiale de la zone de front durant la Grande Guerre en Champagne-Ardenne".

    En fait, il étudie en géographe les bouleversements liés à la Grande Guerre, en partant de la réalité du front durant le conflit, jusqu'aux traces encore perceptibles aujourd'hui.

    La salle du CPR s'est révélée trop petite pour le nombre de personnes intéressées par cette soirée. Le conférencier s'est montré passionné et passionnant, illustrant son propos d'images et d'exemples très concrets. Sa zone d'étude couvre l'ancienne région Champagne-Ardenne, qui a financé une partie du projet.

    On a ainsi appris que le méga-cratère de Berry-au-Bac ne date pas de 1915, comme il était couramment indiqué jusqu'à maintenant. Il résulte de l'emploi de 60 à 70 tonnes d'explosif, dans la guerre des mines qui s'est déroulée lors de la stabilisation du front, en particulier entre 1915 et 1918. Le méga-cratère de Berry-au-Bac, mesure 76 mètres de diamètre, et a une profondeur de 22 mètres. Le travail des chercheurs a permis de dater sa création à 1918, lors d'une des dernières grandes offensives dans ce secteur.

    Pierre Taborelli et ses collaborateurs ont particulièrement étudié le système des tranchées. Celles-ci sont très fortement liées au conflit 1914-1918, période dans laquelle le front a peu bougé pendant de très longs mois. Ces tranchées mettaient en partie les combattants à l'abri des tirs, en particulier d'artillerie. L'année 1914, avec sa guerre de mouvement et donc des déplacements à découvert pour les troupes, a été très meurtrière avec des journées terribles (plus de 500 000 morts entre août 1914 et janvier 2015).

    Les tranchées sont apparues progressivement, à partir du simple trou individuel jusqu'au réseau le plus complexe. Il y a eu 10 000 Km de tranchées et de boyaux sur le 90 Km de front situés en Champagne-Ardenne. Les réseaux étaient le plus souvent constitués de 4 lignes, permettant le repli en cas d'attaque ennemie.

    Si les traces sont encore bien perceptibles en zone forestière, du moins au sol, elles sont parfois presque totalement effacées en zone cultivées. Dans ces deux situations, des techniques modernes (utilisant avion et ordinateurs puissants) peuvent permettre de retrouver les localisations des différents ouvrages. Les cartes militaires de l'époque complètent et confirment ces investigations.

    En plus de l'intérêt historique, ces travaux ont des implications actuelles. Ils sont très utiles lors de grands chantiers, en permettant de guider les travaux de terrassement en fonction des zones de combats. (zone Farman à Reims).

    De nombreux obus chimiques n'ayant pas explosé, la localisation précise des secteurs les plus bombardés permet de définir des zones à risques de pollution des nappes phréatiques.

    Une soirée très enrichissante grâce à un conférencier qui a su faire la liaison entre un travail universitaire et une vulgarisation attrayante, et faire également le lien entre les bouleversements créés par le conflit et les conséquences encore perceptibles de nos jours.

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  • Semide pendant la Grande Guerre

    Le village de Semide  a organisé ce dernier dimanche (12 novembre) une série d'événements commémorant l'occupation allemande de 1914-1918. Les habitants ont vécu difficilement ces années, comme dans toutes les communes des Ardennes. L'Ardenne à Paris nous résume cette période en quelques lignes :

    "De 1914 à 1918, les Ardennais ont subi l'occupation allemande, avec son lot d'humiliations, de privations, mais aussi d'incendies, de bombardements, de massacres des habitants, et ce, pendant les 4 années qu'a duré la guerre. Le Grand Quartier Général de l'armée allemande avait son siège à Charleville.

    Seul département français occupé à 100%, les Ardennes ont subi d'importants dommages tant en ce qui concerne ses immeubles (détruits ou endommagés à 90%), ses routes, ses ponts, ses viaducs, ses canaux et ses écluses que ses industries (bâtiments détruits, machines envoyées en Allemagne ou sabotées) et son agriculture (en particulier, bovins, ovins et chevaux, eux aussi envoyés en Allemagne)."

    Semide  a été le lieu d'installation d'un gros canon allemand, qui devait viser Sainte-Menehould. Le site de cette pièce d'artillerie a été nettoyé et a reçu la visite de nombreux curieux.

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    Plusieurs conférences ont été données sur l'histoire de ce canon, et sur celle de chemins de fer allemands installés dans les Ardennes pour amener tous les matériaux utiles aux combattants.

    Une riche exposition était installée dans les salles de la mairie, voici quelques illustrations tirées de ce travail de lycéens vouzinois.

     

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  • Commémoration du 11 novembre 1918

    2018 marquera le centenaire de la fin de la "Grande Guerre", et le 11 novembre 2018 prendra de ce fait une importance particulière. Une cérémonie nationale sera organisée à Vrigne Meuse. C'est dans ce secteur que se déroulèrent les derniers combats, les généraux français voulant que leurs troupes traversent la Meuse pour montrer leur détermination aux Allemands en parallèle aux pourparlers en vue de l'armistice. "Les pertes subies par les formations engagées par la 163e division dans l’opération de franchissement de la Meuse et de conquête d’une tête de pont, au cours des journées du 9, 10 et 11 novembre 1918, furent de 96 tués et 198 blessés dont 68 tués et 97 blessés pour le 415e RI. Ces pertes étaient les dernières de la Grande Guerre." Le soldat Augustin Trébuchon a été tué par une balle ennemie quelques minutes avant la sonnerie du cessez-le-feu : il est considéré comme le dernier mort de cette guerre.

    Le Président de la République devrait assister aux cérémonies de Vrigne-Meuse l'an prochain. Pour les Ardennes, cette commémoration devrait donc réaliser le temps fort des manifestations organisées le 11 novembre 2018. C'est pour cela que le Maire de Vouziers a annoncé que la libération de Vouziers devrait être choisie comme date repère pour les cérémonies locales prévues en 2018.

    Ce 11 novembre 2017 a vu les hommages perturbés par les conditions météorologiques. La pluie, le vent et le froid ont rendu difficiles les différentes étapes parcourues par les officiels. Devant le monument de Vouziers, l'Harmonie Municipale a du s'abriter dans le hall de la Mairie. Les différents instruments (et les musiciens) avaient déjà bien été mis à l'épreuve, et auraient mal supporté de nouvelles contraintes de température et d'humidité. Malgré tout, Yann Dugard a relativisé ces difficultés par rapport à celles supportées par les combattants lors du conflit.

    La salle des fêtes a offert un lieu plus apaisé pour terminer le long périple des participants à ces cérémonies.

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