La maternité de Vouziers date de l'après-guerre (1954), les années 50 et 60 verront naître des générations nombreuses. A la fin du siècle, le déclin démographique apparaît. Cette diminution des naissances et la politique de fermeture des petites structures entraîneront la fermeture de la maternité (1973 1993).
Pour les personnes âgées, la progression inverse se produit. Le troisième (et le quatrième) âge compte de plus en plus de membres, en particulier en Argonne. Sur le site de la maternité, va donc être construit un nouvel Établissement d'Hébergement pour Personnes Âgées Dépendantes (EHPAD) qui va remplacer les sites de "La Résidence" et des "Tilleuls". Cet établissement devrait être ouvert début 2020.
Pour le Vouzinois et l'Argonne, le symbole est marquant. Quel avenir peut-on envisager pour un territoire qui voit le nombre de naissances chuter et celui des personnes âgées et très âgées augmenter ?
Cliché du 20.06.2018 (Droits réservés )
Commentaires
La retraite et l'hôpital
Le beau bâtiment de la maternité sera bientôt à terre tandis que l'affreux bâtiment des consultations externes sera toujours debout, témoin des origines du centre hospitalier.Mais globalement le décor de la futur maison de retraite sera celui d'une cour d'hôpital. Fameux pour y vivre les 20 ou trente dernières années de sa vie. La retraite des séniors a heureusement changé et aujourd'hui, elle constitue une part non négligeable de la vie. Ne faudrait-il pas la situer dans un cadre agréable, vivant, au milieu des autres générations? Un établissement comme celui que l'on s'apprête à construire est conçu pour les 50 prochaines années. Est-il innovant ou rétrograde? J'ai ma réponse.
une petite erreur dans le texte la maternité à fermé en 1993 et non 1973 , mon fils y est né en 1971 et la fermeture était déjà dans l'air mais la résistance à retarder la fermeture , qui fut effective en 1993.
Je partage l'avis de Michel sur la future maison de retraite , c'est un projet sans aucune ambition et d'un autre temps
La maternité a bien fermé en 1993, pardon pour cette erreur de frappe.