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  • Le Cabaret Vert : des objectifs clairs et des des moyens adaptés

    Le Cabaret Vert a l'ambition de concilier un festival populaire et le développement durable.

    Voici en quatre chapitres, repris de son site, comment il arrive à mettre en place un rassemblement festif et écologique.

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    COMMENT LE FESTIVAL LIMITE-T-IL SON IMPACT SUR L’ENVIRONNEMENT ?

    L’équipe du Cabaret Vert a défini 4 points d’actions : assurer la gestion et la valorisation des déchets, contrôler la consommation d’énergie, préserver les ressources en eau et définir un plan de transport pour les marchandises et les festivaliers.

    Près de 100 bénévoles sont directement impliqués dans la collecte et le tri des déchets du festival. L’organisation assure le tri des matières recyclables, ainsi que la collecte des déchets organiques provenant des toilettes sèches et des stands de restauration.

    Le festival contrôle sa consommation d’énergie, du montage au démontage, et sa consommation en carburant.

    Le Cabaret Vert veille à préserver ses ressources en eau en contrôlant leur utilisation et en  utilisant des produits d’entretien éco-certifiés.

    En termes de transports, le festival  incite également ses festivaliers à venir en bus, train ou covoiturage, grâce à des offres promotionnelles et une communication adaptée.

    COMMENT LE FESTIVAL CONTRIBUE-T-IL AU DÉVELOPPEMENT D’UNE ÉCONOMIE LOCALE, DURABLE ET SOLIDAIRE ?

    Dès ses origines, le Cabaret Vert a placé l’économie et la promotion du territoire au cœur de sa réflexion développement durable.

    Le festival suit une politique d’achats responsables : prêt ou location de matériel, 100% des produits d’entretien éco-certifiés, vaisselle jetable biodégradable…

    À cette démarche s’ajoute la mise en place d’une charte de restauration durable, basée sur 4 volets : Produits alimentaires, Gestion des déchets, Maîtrise de l’eau & énergie et Fonctionnement général du stand.

    16 principes ont ainsi été identifiés pour améliorer au fur et à mesure des années l’impact économique et environnemental des buvettes et stands de restauration.

    Le Cabaret Vert a avant tout la volonté de s’impliquer dans le développement économique de la région. Le festival veille donc à s’entourer de partenaires locaux pour développer des projets fédérateurs & collaboratifs.

    COMMENT LE FESTIVAL FAVORISE-T-IL LA CRÉATION DE LIEN SOCIAL ?

    Le Cabaret Vert souhaite offrir un événement culturel multidisciplinaire, de qualité et accessible à tous.

    Pour y parvenir, une Politique Tarifaire Solidaire est mise en place depuis le début du festival. Les prix exercés sont validés chaque année par le conseil d’administration de l’association, garant de l’esprit et des valeurs du Cabaret Vert.

    Le festival travaille également sur l’amélioration de l’accès au festival et au camping pour tous. Actuellement, une équipe de 18 personnes assure l’accueil des personnes en situation de handicap.

    Toujours dans cette dynamique d’échange et de partage, le Cabaret Vert valorise la création locale et accueille d’autres disciplines artistiques : les espaces Bande Dessinée, cinéma, ainsi qu’une programmation arts de rue.

    Et enfin, en 2013, plus de 1200 bénévolesde tout âge ont assuré l’accueil des festivaliers. Pour une expérience positive, constructive et enrichissante, une équipe de 20 bénévoles assure l’accueil et la bonne intégration de l’ensemble des bénévoles.

    COMMENT LE CABARET INTÈGRE-T-IL LE DÉVELOPPEMENT DURABLE DANS LE FONCTIONNEMENT DU FESTIVAL?

    Le Cabaret Vert a pour mission de communiquer de manière transparente et responsable auprès de toutes ses parties prenantes et de valoriser les actions citoyennes, de façon à permettre la bonne compréhension et la vitalité de ses engagements.

    Le Cabaret Vert cherche à impliquer les festivaliers dans sa démarche au travers des réseaux sociaux, de l’application mobiledu site internet, de l’affichage sur le site, et des supports de communication imprimés par des « imprim’vert ».

    Dans une même démarche, le village associatif accueille plus de 40 associations engagées dans les secteurs culturel, écologique et humanitaire. Ouvert durant tout le festival, il assure aussi un rôle de prévention. Une partie des associations renseignent les festivaliers sur les comportements à risque et mettent à leur disposition des préservatifs, des éthylotests, des bouchons d’oreilles, des fruits et barres de céréales…

    Durant le festival, une équipe de 10 bénévoles est en charge de la visibilité & de la bonne compréhension de la démarche développement durable : sensibiliser et informer les festivaliers et collecter des données pour établir le rapport développement durable du festival.

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  • Terroristes, les bons et les mauvais.

    Coller l'étiquette "terroriste" à une personne ou à une organisation revient à la discréditer, ou du moins à tenter de le faire, aux yeux de l'opinion publique.

    Il serait ainsi aisé de distinguer les bons et les méchants dans la multitude et la complexité des conflits qui se déroule sur la planète.

    Il est pourtant évident aux yeux de l'Histoire que les terroristes d'un jour sont souvent les interlocuteurs voire les libérateurs du lendemain.

    Le cas le plus connu est celui des résistants français de la période 1940 1944, terroristes pour l'occupant allemand et pour le gouvernement de Vichy, qui sont depuis la Libération salués comme des héros.

    Plus récemment, l'OLP en Palestine est passée du statut d'organisation terroriste à celui de partenaire de négociation de paix à Camp David notamment.

    Cette semaine, la France et l'Europe ont décidé d’envoyer des armes aux combattants kurdes d'Irak. Ceux-ci livrent une bataille acharnée contre les fanatiques de l’État Islamique au Levant. Ces derniers qui ont perpétré des massacres dans les territoires passés sous leur contrôle sont devenus l'ennemi principal. Et les Kurdes deviennent de fait les alliés de l'occident, représentant le bras armé de l'Amérique et de l'Europe dans cette zone très troublée, où les États tombent en déliquescence.

    Or, parmi les combattants kurdes se trouvent ceux du PKK, qui regroupent les opposants kurdes sur le territoire turc.

    Il y a quelques mois, la police française menait une opération contre des membres du PKK se trouvant en France. Ce groupe est actif au sein de la communauté immigré d'origine kurde, mais n'a jamais commis d'attentat sur le sol français.

    Et aujourd'hui, la France envoie de toute urgence des armes aux combattants kurdes pour palier à l'effondrement de l'Etat irakien (merci à G. Bush et C. Powell).

    Les simplifications des politiciens et des médias, qui adorent mettre les gens et les organisations dans des cases toutes faites ne peuvent correspondre à des réalités toujours complexes, mais qui demandent un peu de temps et d'analyse pour être comprises et pour y amener des réponses adaptées.

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    Combattants kurdes

  • Nucléaire : de gros problèmes pour EDF et GDF

    Si le nucléaire est à l'origine de catastrophes majeures, notamment à Tchernobyl et à Fukushima, il est bien connu que le nucléaire français est à l'abri de tels soucis.

    C'était du moins la philosophie officielle jusqu'au retour d'expérience de l'accident de Fukushima, qui a fait prendre conscience de la légèreté des mesures préconisées en cas de défaillance grave dans un centrale nucléaire.

    Des incidents sérieux sur des installations nucléaires en Grande-Bretagne et en Belgique obligent les exploitants de ces centrales à des arrêts prolongés. Ces incidents mettent en lumière la fragilité de ces technologies, avec la possibilité d'une malveillance pour le cas de la centrale belge.

    L'installation de Doel sera stoppée pour de longs mois d'après le site lesechos.fr :

    C’est une mauvaise nouvelle de plus pour Electrabel et son actionnaire GDF Suez : mis à l’arrêt le 5 août après une fuite d’huile, le réacteur Doel 4, l’une des sept tranches nucléaires belges, ne redémarrera pas avant le 31 décembre 2014, a indiqué le groupe belge jeudi. « Les premiers résultats disponibles indiquent des dégâts importants au niveau de la turbine haute pression ».

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    Le site de la rtbf précise qu'un acte délibéré est à l'origine de cet arrêt : " Le réacteur est à l'arrêt depuis l'incident qui a touché la turbine à vapeur dans la partie non-nucléaire de la centrale. 65 000 litres d'huile de la turbine se sont écoulés vers un réservoir souterrain destiné à récupérer cette huile en cas d'incendie. Manquant de lubrifiant après cette manœuvre, la turbine a surchauffé et s'est automatiquement arrêtée, suivant les procédures prévues.

    Electrabel évoque "des dégâts importants à hauteur de la turbine à haute pression". La société est incapable de donner une date pour le redémarrage. L'acte de sabotage a très vite été envisagé.

    Vendredi dernier, l'Agence Fédérale de Contrôle Nucléaire (AFCN) et le parquet de Termonde ont chacun ouvert une enquête sur l'arrêt inattendu de la centrale. L'AFCN a rapidement conclu à une manœuvre délibérée.

    L'enquête est désormais menée par le parquet fédéral. Plusieurs médias ont suggéré une piste de menace terroriste, mais le parquet estime qu'il s'agit d'une conclusion hâtive. "Différentes pistes sont toujours étudiées", indique le porte-parole."

    En Grande-Bretagne, ce n'est pas GDF, mais EDF qui se trouve en grande difficulté. L'entreprise française a stoppé 4 réacteurs qu'elle exploite outre-Manche via sa filiale britannique. D'après Le Monde, "le problème a initialement été découvert l'an dernier dans sa centrale de Heysham, au nord-ouest de l'Angleterre. Une inspection de routine aux ultrasons a révélé un « résultat inattendu » dans l'une des huit chaudières du réacteur. Celui-ci a repris du service au début de l'année, à puissance réduite, mais EDF Energy a décidé de mener de plus amples tests. Débutés en juin, ceux-ci ont « confirmé la présence d'un défaut ».

    L'entreprise n'a détecté aucun problème similaire sur ses autres centrales, mais l'anomalie est suffisamment inquiétante pour qu'elle choisisse de mettre à l'arrêt les quatre réacteurs qui sont du même design, deux à Heysham et deux à Hartlepool (nord-est de l'Angleterre). La suspension est prévue pour une période estimée à huit semaines, le temps d'approfondir l'enquête.

    Le défaut concerne le support central de la chaudière (« boiler spine »). Cette pièce soutient les différents tubes qui y sont installés. EDF Energy assure que la sécurité de ses centrales n'est pas mise en cause, et que leur arrêt temporaire est une mesure de précaution.

    Pour l'entreprise, cette décision va avoir d'importantes conséquences financières. Pour le deuxième semestre, elle a revu à la baisse sa production maximale d'électricité de presque 9 %, à 30,1 Térawattheures."

    La concentration de la production sur de grosses unités explique que des situations de ce type aient des conséquences majeures pour l'exploitant et aussi pour l’approvisionnement énergétique des pays qui ont recours au nucléaire.

    Heureusement pour nos voisins belges et anglais, ces problèmes n'ont pas été à l'origine d'une catastrophe majeure, mais ils sont significatifs de la fragilité inquiétante de la filière nucléaire, même sous contrôle français.

     

  • 14 août : 18ème Nuit internationale de la chauve-souris

       Communiqué du REgroupement des Naturalistes ARDennais (Renard)

    Si vous souhaitez en apprendre plus sur ces fascinantes et méconnues créatures nocturnes, n'oubliez pas que tous les ans, au mois d'août, sont organisées des « Nuit européenne de la chauve-souris » ! N'hésitez pas à prendre contact avec nous si vous connaissez la présence d'une colonie chez vous ou dans un bâtiment, nous serons alors ravis de vous conseiller afin de mieux cohabiter avec elles et de préserver ce patrimoine naturel d'une importance capitale !

     

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    Murin à oreilles échancrées - © Tony Cargnelutti

    Jeudi 14 août : RdV 20h à l'office du tourisme des Crêtes préardennaises (Launois-sur-Vence). Inscription auprès de l'OT des Crêtes préardennaises au 03 24 35 02 69

    Venez découvrir l'univers de ces petits mammifères volants le temps d'une soirée. Après vous avoir exposé les mœurs et modes de vie des chauves-souris, nous vous emmènerons les écouter au cours d'une balade nocturne et peut-être aurez-vous le privilège de les voir virevolter au-dessus de vous !

    Places limitées, inscription obligatoire

  • Chômeurs proches de l'âge de la retraite : une nouvelle attaque de l'Unedic ... une honte !!!

    Article tiré du blog de la CGT du Conseil Général des Ardennes.

    Afin de tenir compte du relèvement progressif de l’âge minimum de la retraite de 60 ans à 62 ans, le nouvel accord sur l’assurance chômage prévoit de relever, à compter du 1er juillet 2014, l’âge à partir duquel les chômeurs indemnisés peuvent bénéficier du maintien de leurs indemnités jusqu’à la liquidation de leur retraite à taux plein. Un nouveau calcul qui n'arrange pas tous les seniors qui se retrouvent sans emploi à l'approche de la retraite.

     

    Les chômeurs âgés de plus de 50 ans ont le droit à une durée d’indemnisation de 36 mois maximum. En principe, une fois, ces 36 mois épuisés, le versement de leurs allocations cesse. Toutefois s’ils sont toujours en cours d’indemnisation à 61 ans (ou après), la convention d’assurance chômage actuellement en vigueur prévoit qu’ils peuvent bénéficier du maintien de leurs allocations chômage, même s’ils ont épuisé leur 36 mois d’indemnisation, jusqu’à l’âge auquel ils auront réuni le nombre de trimestres nécessaire pour faire liquider leur pensions à taux plein, ou à défaut jusqu’à l’âge du taux plein applicable à leur génération.

    Le bénéfice de cette mesure est réservé aux chômeurs indemnisés depuis au moins un an, ayant cotisé pendant au moins 12 ans au régime d’assurance chômage (dont un an en continu ou deux ans discontinus, au cours des 5 ans précédent la fin de leur contrat de travail, et ayant validé au moins 100 trimestres pour leur retraite.

    La nouvelle convention d’assurance chômage relève l’âge requis pour bénéficier de ce maintien de droits : il est porté à 61 ans et 2 mois pour les assurés nés en 1953, à 61 ans et 7 mois pour ceux nés en 1954 et à 62 ans pour les chômeurs nés à partir de 1955. Cette mesure s’appliquera à compter du 1er juillet 2014 aux salariés dont la fin du contrat de travail est postérieure au 30 juin 2014.

    Concrètement, cela signifie qu’une personne qui se retrouve aujourd’hui au chômage à 58 ans, voire quelques mois avant compte tenu des différés d’indemnisation, est assurée d’être portée par Pôle emploi jusqu’à l’âge auquel elle pourra percevoir sa retraite à taux plein. A partir du mois de juillet prochain, elle devra attendre d’avoir au moins 59 ans (génération 1955) pour être assurée de ce maintien.

     

    Encore une fois, une attaque sur les moins aisés .... merci qui !!!!!!

     

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  • À Fukushima, le pire reste à venir

    Communiqué de Greenpeace (extraits).

    Ces dernières semaines, l’opérateur de la centrale de Fukushima, TEPCO, a multiplié les déclarations, les rapports et les aveux.

    Des informations cruciales sur l’état des réacteurs nous parviennent donc éparses, au gré des déclarations contrites et souvent contraintes de TEPCO. Des informations qui, analysées ensemble, nous laissent entrevoir d’une part l’état dramatique de la centrale et l’ampleur de la catastrophe nucléaire en cours, et d’autre part la stratégie mise en œuvre par TEPCO.

    (...)

    Préparer l’opinion publique japonaise au pire

    Le 6 août dernier, une information fait la Une du Japan Times : “Fukushima reactor 3 meltdown was worse than estimated: Tepco” – “l’état de fusion du réacteur n°3 pire que prévu”.

    Depuis le début de la catastrophe, le 11 mars 2013, TEPCO persistait à communiquer sur une fusion partielle du réacteur n°3 de Fukushima Daiichi, l’évaluant à 60%. Mais hier, l’aveu est finalement arrivé : c’est 100% du réacteur, qui, rappelons-le, fonctionne avec 30% de combustible MOX depuis septembre 2010, qui serait en fusion.

    Ce chiffre de 100% n’est pas une surprise pour les experts, qui s’accordent à dire que les réacteurs 1 et 2 sont, selon toute probabilité, dans le même état. Mais dès lors, que penser du choix de TEPCO de faire acte de transparence maintenant ?

    Pour Greenpeace, au regard des informations rassemblées, c’est une façon de préparer l’opinion publique à l’impossible retrait des combustibles des réacteurs de Fukushima. Aujourd’hui, retirer le corium d’un réacteur est une tâche inédite, non prévue, non envisagée à la conception des réacteurs, et surtout impossible dans l’état actuel des connaissances techniques.

    C’est ce que les citoyens japonais vont devoir affronter. Cette communication de TEPCO est une façon d’introduire le fait que la construction de bunkers pour couvrir les réacteurs accidentés sera très probablement nécessaire, et de préparer progressivement l’opinion publique japonaise et mondiale pour la construction d’une série de “sarcophages de Tchernobyl version 2014″.

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    Redémarrer à tout prix ?

    Au même moment, et alors que l’ensemble du parc de 48 réacteurs du pays est arrêté, le gouvernement japonais semble vouloir à tout prix relancer des réacteurs.

    Des dossiers techniques ont ainsi été soumis à l’autorité de sûreté nucléaire, notamment pour les réacteurs de Sendai. Compte tenu des délais d’examen qui se montent à un ou deux mois, la validation technique définitive ne devrait pas intervenir avant fin novembre. L’autorité se borne toutefois à dire que les installations sont sûres. C’est aux dirigeants politiques qu’il revient de décider du redémarrage.
    Or, ces réacteurs de Sendai sont vieux, ils sont respectivement âgés de 29 et 30 ans…
    Le vieillissement des réacteurs réduit considérablement les marges de sûreté prévues par la conception et augmentent fortement le risque d’accidents. Voir notre enquête complète sur le vieillissement des réacteurs nucléaire sur out-of-age.eu