Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

- Page 4

  • 5 choses à savoir avant de regarder la Coupe du monde au Brésil

    Communiqué d'Amnesty International

    Dans quelques jours s’ouvre la Coupe du monde 2014. Cet événement populaire se déroule dans un des temples du ballon rond : le Brésil. Au nom du football, les violations des droits humains  dans ce pays se sont multipliées.

     

    La liberté d'expression et le droit de manifestation sont menacés

    La présence d’un certain nombre de propositions de loi « antiterroristes » draconiennes, actuellement devant le Parlement, témoignent de l'intention des autorités d'écraser toute manifestation, même pacifique, dans le pays. Des menaces pèsent maintenant gravement au Brésil sur la liberté d’expression et de réunion. 

    Les militaires et les forces de police sont dans les favelas

    Les forces militaires et les forces de police occupent les favelas de Rio De Janeiro. De nombreuses interrogations surviennent quant à un recours excessif à la force et au contrôle des communautés par l’armée.

    Des populations ont été expulsées pour les chantiers de la Coupe du monde 

    Les autorités brésiliennes ont expulsé des populations à Rio de Janeiro avec un mépris total envers les droits humains. Ces expulsions ont été réalisées pour construire les infrastructures pour la Coupe du monde et pour les Jeux Olympiques de 2016.

    La police a carte blanche pour arrêter les manifestants

    L’année dernière la police a fait usage d’une force excessive, blessant de nombreux manifestants. Au lieu de former la police à réagir de façon adéquate face à des manifestations pacifiques, les autorités brésiliennes préfèrent criminaliser l’action des manifestants.La police a alors carte blanche pour arrêter les manifestants et les placer en détention.

    La Coupe du monde 2014 aura des conséquences pour la liberté d’expression au Brésil

    Ces derniers mois, de nouveaux textes de loi qui représentent une menace pour la liberté d’expression ont été déposés. Cela ne concerne pas uniquement la Coupe du Monde : tout ceci aura des conséquences à long terme pour toute manifestation pacifique dans le pays.

    web_foot--469x239.jpg

  • Pesticides et Plan Ecophyto : n’acceptons pas une version light

    L'évolution vers une agriculture plus respectueuse de l'environnement et donc de la santé des paysans eux-mêmes, ainsi que de tous les citoyens semble une mesure de bon sens.

    Il s'agit également d'une mesure nécessaire, avant que ne soient mises à mal deux ressources essentielles : les sols et les réserves en eau.

    Le gouvernement semble vouloir revenir sur les décisions du Grenelle de l'environnement dans le domaine de l'usage des pesticides, ce que dénonce la FNE.

    phyto.png

    Manuel Valls vient de confier au député Dominique Potier la mission de rédiger une nouvelle version du plan Ecophyto. Rappelons qu’initié lors du Grenelle de l’environnement, ce plan vise à réduire de moitié l’usage des pesticides en France d’ici 2018. FNE rappelle ses exigences.


    Garder le cap : deux fois moins de pesticides d’ici 2018

    Le plan Ecophyto n’a pas porté ses fruits, puisqu’en moyenne l’utilisation des pesticides est restée stable depuis 2008. Or, la loi Grenelle I prévoit une baisse de moitié en dix ans et l’Institut national de la recherche agronomique (INRA) avait démontré dès 2010 qu’il était possible de réduire l’utilisation de pesticides de 30% sans perte de revenu pour les agriculteurs. Par ailleurs, de nombreuses villes se sont engagées dans l’objectif « zéro pesticides dans nos villes et nos villages ».

    Pour Claudine Joly, en charge des pesticides à FNE : « Réduire l’usage des pesticides est possible et constituera le socle d’une agriculture davantage tournée vers l’agroécologie que vers la chimie. C’est une évolution incontournable et même si cela suppose des efforts et des changements d’habitudes, le gouvernement ne doit en aucun cas revoir à la baisse son ambition. »

    Reverdir d’urgence la PAC pour l’utiliser comme levier

    Dominique Potier a annoncé vouloir s’appuyer sur la PAC pour faire évoluer les pratiques agricoles. FNE soutient cette orientation mais rappelle que les arbitrages sur la mise en œuvre en France de la nouvelle PAC 2014-2020 sont quasi-finalisés et qu’ils ne vont pas dans le bon sens. Pour que la PAC soutienne la réduction de l’usage des pesticides, la fédération demande de toute urgence :

    - de renoncer à la monoculture de maïs et d’appliquer à toutes les exploitations agricoles l’obligation de diversifier les assolements
    - d’interdire les pesticides sur les « surfaces d’intérêt écologique »1 (haies, bosquets, mais aussi certaines surfaces cultivées), obligatoires sur toutes les exploitations agricoles dans le cadre du « verdissement » des aides directes de la PAC et de l'objectif impératif de bon état de nos eaux tant superficielles que souterraines
    - de mettre en place des incitations à la diminution de l’usage de pesticides par des mesures agroenvironnementales et climatiques réellement ambitieuses

    Pour une fiscalité des pesticides

    FNE demande enfin que soit réformée la redevance pour pollutions diffuses payée aux Agences de l’eau afin que celle-ci concerne tous les pesticides et que son montant soit augmenté. La somme ainsi recueillie permettrait d’encourager les agriculteurs mettant en place de bonnes pratiques, en priorité sur les périmètres de protection de captages d’eau potable.

    Jean-Claude Bévillard, Vice-Président de FNE en charge des questions agricoles, conclut : « Nous avons été partie prenante et force de propositions dès le début de l’élaboration de ce plan au moment du Grenelle. Nous continuerons à l’être pour cette nouvelle version et veillerons à ce que toutes les mesures soient prises pour enclencher un véritable changement de système agricole tourné vers l’agroécologie. »

    1Le verdissement du premier pilier de la PAC prévoit de lier une partie des aides directes à la diversification des assolements, au maintien des prairies permanentes et à l’obligation de mettre en place 5% de surfaces d’intérêt écologique. Ces surfaces d’intérêt écologique sont définies par une liste européenne qui intègre des éléments fixes du paysage (haies, bosquets, mares…) mais aussi des éléments cultivés (légumineuses…). La règlementation européenne autorise les Etats membres à imposer des mesures de gestion comme l’interdiction des engrais et des pesticides sur ces surfaces, mais la France a pour le moment annoncé qu’elle n’en avait pas l’intention.

  • Projet Cigéo à Bure : non à l’enfouissement des déchets radioactifs !

    Un très grave accident s'est produit début 2014 dans un site d'enfouissement de déchets nucléaires aux Etats-Unis.

    A l'heure actuelle la situation n'est toujours pas maîtrisée par les autorités locales. Cet accident valide l'opposition à l'enfouissement profond des déchets nucléaires, comme il est prévu de le faire à Bure dans la Meuse.

    Voici une synthèse de cette affaire, réalisée par le collectif "Bure Stop"

    Début février 2014, incendie d’un camion de transport de sel à moins 650m sous terre. Une semaine plus tard une contamination radioactive avec de l’américium et du plutonium ((de type alpha) est détectée en surface. Malgré une filtration haute efficacité de la ventilation, des rejets à l’extérieur du site se sont produits. La zone 7 du site est à l’origine de ces émissions. Des employés sont testés positifs à une contamination radiologique interne. Le site est fermé, les nouveaux déchets déroutés vers un autre site de stockage temporaire, malgré l’hostilité de certains élus locaux.

    Certains riverains inquiets ont déploré le retard de transmission d’information de la part des autorités et le manque d’information indépendante. Une contamination à grande échelle est même évoquée dans la presse du Nouveau-Mexique, dans un bassin de 14 millions d’habitants. Des employés sont envoyés très progressivement, il faudra plus de deux mois et demi pour arriver à la zone endommagée. L’accès aux déchets est toujours très problématique du fait de la contamination.

    Trois mois plus tard, début mai 2014, la raison de l’accident n’est toujours pas connue : réactions thermiques dans plusieurs fûts de déchets entre un oxydant et un réducteur ? Sont annoncés de 18 mois à 3 ans de fermeture du centre d’enfouissement.
    S’il y a un problème de stabilité de ces déchets conditionnés, qu’en-est-il des déchets stockés dans les autres parties du stockage qui sont déjà fermées ?

    ET SI CELA REMETTAIT CIGEO/BURE EN QUESTION ?

    Impossible de ne pas faire le parallèle avec Cigeo, le « très grand frère » du WIPP (garanti à l’origine pour 10 000 ans et stoppé au bout de 15 ans). Au WIPP, 96% des déchets sont des FAVL (Faible Activité à Vie Longue). A BURE, il s’agit de déchets très irradiants, inapprochables. Et le souci réaction oxydant/réducteur (bitumes/nitrate d’ammonium par exemple) est posé de façon cruciale par les déchets MAVL (Moyenne Activité à Vie Longue) qui y sont prévus en très très grande quantité.
    Mais quels décideurs et politiques vont-ils enfin prendre enfin conscience que rassembler des fûts de déchets nucléaires aux fond de boyaux inaccessibles au moindre problème, c’est rassembler tous les ingrédients pour une catastrophe environnementale ?

    siteoff0-4a6d3.png

    En complément à cette information, voici un appel à agir contre le projet CIGEO d'enfouissement de déchets nucléaires, projet qui se heurte à une vive résistance de militants et d'habitants de la région.

    Bure : c’est dans ce petit village de la Meuse que l’industrie nucléaire veut enfouir ses déchets les plus dangereux, qui resteront radioactifs pendant des millions d’années.

    Dernière étape avant la phase industrielle, un pseudo "débat public" s’est tenu en mai 2013, mais a été un véritable fiasco. La Commission chargée de mener ce débat est allée d’échec en échec face à la mobilisation des opposants : les réunions ont toutes été reportées ou annulées, et la commission a tenté de sauver les meubles en modifiant le format du débat et en organisant des réunions secrètes dans les villages proches de Bure, sans en faire la publicité par voie de presse ou internet. En février 2014, la Commission Particulière du Débat Public a rendu ses conclusions sur le "débat" sur Cigéo, le site d’enfouissement des déchets les plus radioactifs et préconise le report du calendrier. Pour le Réseau "Sortir du nucléaire", qui avait boycotté ce débat sur un projet imposé, il est urgent d’abandonner Cigéo !

    Le 1er juin 2014, l’assemblée antinucléaire Grand tEst a lancé la campagne BURE 365. Un appel à une année d’actions contre l’enfouissement des déchets, le nucléaire et son monde, dans le but de faire connaître et d’amplifier la lutte contre le projet CIGEO. Le Réseau "Sortir du nucléaire" soutien et relaie cet appel.

    Rejoignez la campagne BURE 365 en organisant une action près de chez vous ou en accueillant une date d’info-tour !

    Bure365_panneauANDRA-5cbe7.jpg

  • François Hollande, accordez l’asile politique à Edward Snowden

    Pétition signée par la LDH
    En juillet prochain, le visa d’Edward Snowden arrivera à expiration en Russie. Nul ne sait alors ce qu’il adviendra de lui dans le contexte international tendu qui est celui d’aujourd’hui.

     

    Nous, intellectuels, philosophes, chercheurs, essayistes, journalistes, mais avant tout citoyens engagés, demandons à François Hollande, président de la République, à Manuel Valls, Premier ministre, et à Laurent Fabius, ministre des Affaires étrangères, de l’accueillir, sans tarder, sous le statut de réfugié politique en France, pays des droits de l’Homme et de la liberté de la presse. La France, pays des droits de l’Homme et de la liberté de la presse, a une obligation particulière à l’égard d’Edward Snowden car sa constitution prévoit que « tout homme persécuté en raison de son action en faveur de la liberté a droit d’asile sur les territoires de la république ». Les révélations d’Edward Snowden ont montré que les collectes massives d’informations par la NSA, concernant des citoyens du monde entier, dépassaient le cadre de la lutte nécessaire contre le terrorisme ou contre les autres risques géopolitiques. Lanceur d’alerte, Snowden a permis d’informer le grand public de ces dérives, en plaçant l’intérêt général et l’ éthique au-dessus de la raison d’Etat. Désormais, dans de nombreuses nations démocratiques, un débat est engagé sur la légitimité des écoutes et la nécessité de les encadrer par des dispositions légales et internationales. Avec le développement des nouvelles technologies de communication, cette réflexion est salutaire et urgente. Pour toutes ces raisons, il est indispensable d’accueillir Edward Snowden dans un véritable Etat de droit, afin qu’il puisse se défendre et participer au débat sur le renforcement des libertés publiques.

    Voir la liste des premiers signataires en cliquant ici

    edwardsnowden123.jpg

  • 350ème Anniversaire de la naissance de MESLIER

     

    L'association « Les Amis de Jean Meslier » tient à marquer
    d’une façon magistrale. le 350ème Anniversaire de la naissance de MESLIER  LOGO Les amis de Jean Meslier carte

    Rendez-vous est déjà donné à tous les admirateurs ou simplement à tous les curieux de ce singulier curé ardennais pour
    les 3 journées des 13, 14 et 15 juin 2014.

    Au programme en cours d’élaboration:
    Exposition, conférences, films, pièce de théâtre, balades sur les pas de Meslier,  chants, banquet

    Réservez dès à présent vos journées, vous y serez les bienvenus

    350 ème anniversaire du Curé Jean MESLIER

     

    PROGRAMME

     

    Le vendredi 13 juin – ELAN


    * 19h00 :
    dans les locaux de l’Office de tourisme du Pays des Sources à ELAN, Présentation de l’exposition sur Jean Meslier et vin d’honneur (Amis de Meslier)

    * suivi à 20h30 d’une conférence sur Meslier  par Serge DERUETTE : « La pensée historique, sociale, politique et stratégique de Jean Meslier »

    Ouvert à tous – gratuit – places limitées

     

    Le samedi 14 juin

     

    * 16h00 : Projection du film sur Meslier d’Alain Dhouailly à la salle des fêtes d’ETREPIGNY suivie d’une discussion sur le contexte local historique, géographique et religieux dans les Ardennes sous Louis XIV.

    Ouvert à tous – gratuit (Buvette – petite restauration)

    * 20h30 : Théâtre JEAN MESLIER CURÉ d’ETREPIGNY” par la Compagnie parisienne JADE & LEDA, dirigée par Jean-Pierre GAY.  au théâtre-gymnase de l’I.M.E. de BOUTANCOURT

    Ouvert à tous – participation libre – durée 1h30 – places limitées  

     

    Le dimanche 15 juin

     

    *  à partir de 12h00 : Apéritif (offert par les Amis de Meslier) et pique-nique tiré des sacs, animation musicale par Geneviève DARTEVELLE (blues et harmonica).

    * 15h00 : départ d’une  balade commentée« Sur les pas de Meslier »  Départ d’Etrépigny – Les promeneurs seront emmenés en bus ou voiture à Butz, visite de la chapelle.  Retour à pied tous ensemble à Balaives, puis, Chemin du Curé Meslier jusqu’à Etrépigny. (5 km)

    Ouvert à tous  – gratuit – sans réservation

    * 15h30 : seconde représentation théâtrale JEAN MESLIER CURÉ d’ETREPIGNY” par la Compagnie parisienne JADE & LEDA, dirigée par Jean-Pierre GAY. au théâtre-gymnase de l’I.M.E. de BOUTANCOURT Ouvert à tous – participation libre – durée 1h30 – places limitées

    *  18h00 – 19h00 : Vin d’honneur communal devant la salle des fêtes d’ETREPIGNY.

    * 19h30 : Banquet (buffet, sur réservation uniquement) à la salle des fêtes d’ETREPIGNY avec animation mesliériste.

    Tarif : 15 €  sur réservation à l’Office de Tourisme du Pays des Sources au Val de Bar – ELAN  tél : 03 24 37 25 85 ou au  03 24 54 03 28 (Yvon ANCELIN) Inscription obligatoire avant le 10  juin 2014.

    *** L’exposition Meslier sera visible du 7 au 29 juin à l’Office de Tourisme du Pays des Sources au Val de Bar à ELAN.

    Pour toutes informations, merci de consulter le site internet : www.jeanmeslier.fr

     

  • Foire bio à Wadelincourt

    90b4c78c2a.jpg

    Informations pratiques
    Lieu : Place de la Mairie à WADELINCOURT
    Horaires : le samedi de 14h à 19h, le dimanche de 10h à 18h
    Inauguration le samedi à 16h30
    Entrée libre & gratuite
    Contact
    Marion ANDREAU
    Animatrice de l'Association Agrobio Ardennes
    03.24.33.89.65 -
    marion.andreau@ardennes.chambagri.fr
    Mairie de Wadelincourt
     
    Dans une ambiance conviviale, venez découvrir :
    ●le plus grand marché de producteurs bio dans les Ardennes,
    ●de l'information et de la sensibilisation (associations environnementales, expositions, etc...),
    ●des animations pour tous : tyrolienne, promenades en poneys,
    Anita le Clown, Art et Nature, ...
    ● des conférences :
    Claude AUBERT est notre invité en 2014, conférence sur la nutrition,
    ●restauration bio samedi soir et dimanche midi & buvette bio
    durant toute la foire,
    ● un jeu concours avec de nombreux lots à gagner (panier
    gourmand, composteur, etc...).
  • Déchets organiques : vers la généralisation du tri à la source

    Le tri sélectif est devenu un geste naturel pour nombre de citoyens, mais il peut encore être amélioré.

    Les performances mesurées dans ce domaine sont inférieures en France par rapport à des pays voisins comme l'Allemagne. De très grosses collectivités,  les  villes  de Naples ou de San Francisco par exemple, se donnent comme but zéro déchet non recyclé. San Francisco approche déjà à 80 % cet objectif, Naples s'est inspirée de villes voisines qui ont obtenu d'excellents résultats.

    Ce type d'objectif ne peut se concevoir qu'en agissant aussi sur les déchets organiques. Le compostage individuel ou collectif ne répond pas totalement à cette problématique. Un ramassage sélectif pour ce type de déchets s'imposera petit à petit, avec le double avantage de réduire les déchets à enfouir et de fournir de la matière organique pour régénérer les sols.

    Voici un communiqué de la FNE sur ce sujet :

    Paris, le 3 juin 2014 - A l’occasion de la Green Week européenne sur l’économie circulaire et l’efficacité dans l’utilisation des ressources, qui s’ouvre aujourd’hui à Bruxelles, associations de protection de l’environnement (le Cniid et France Nature Environnement) réseau de collectivités (Compostplus) et représentants du monde agricole (Agriculteurs Composteurs de France, Association des Agriculteurs Méthaniseurs de France et Assemblée Permanente des Chambres d’agriculture) s’associent pour réaffirmer leur soutien au tri à la source des déchets et demander la mise en place rapide de ce modèle pour l’ensemble des déchets organiques des ménages et des entreprises afin de favoriser un retour au sol de qualité pour la matière organique. Un courrier a été envoyé ce jour aux ministres de l’Ecologie et de l’Agriculture pour faire valoir cette position commune.

    La priorité doit être donnée à la réduction du gaspillage de matière, notamment organique. Pour les déchets produits malgré tout, dans une logique d’économie circulaire, le tri à la source est aujourd’hui la voie la plus efficiente pour permettre une valorisation et un recyclage optimal des différentes matières. Les agriculteurs, soucieux de garantir la qualité des sols et des biens alimentaires produits, sont favorables à ce système, qui offre des garanties de traçabilité et de confiance aux utilisateurs.

    De nombreuses institutions, dont l’Union européenne et le Programme des Nations Unies pour l’Environnement, ont reconnu que seul le tri à la source des déchets organiques apportait les meilleures garanties pour la production d’un compost et d’un digestat de qualité, sans danger pour les sols ni pour l’environnement.

    Dans l’objectif de favoriser le recyclage de la matière organique, la France doit prendre position clairement en faveur du tri à la source des déchets organiques à l’occasion de la publication de son plan déchets 2014-2020 et dans le cadre des débats actuels au niveau européen sur la révision des directives déchet et décharge.

    Cette décision viendrait compléter et renforcer les engagements du Grenelle et ceux du plan déchets 2009-2012, déjà conformes à la directive européenne du 18 novembre 2008. Cette directive encourageait en effet déjà la collecte séparée et le traitement des biodéchets par compostage ou méthanisation selon le meilleur coût-bénéfice environnemental, à des fins de retour au sol.

    dechets.jpg