Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

- Page 5

  • Prochain conseil municipal

    Le conseil municipal se réunira  le 10 juillet à 19 h dans la salle ordinaire de ses séances.

     

    Ordre du jour :

    Adoption du compte-rendu du conseil municipal du 29 mai 2012

     

    Affaires financières :

    1. Renégociation de l'emprunt en francs suisses auprès de Dexia.

     

    Affaires de marchés publics :

    2. Avenant au marché de réhabilitation du 4 rue de l'Agriculture - bâtiment Petite Enfance ;

    3. Attribution des marchés des travaux pour les travaux d'aménagement du Champ de Foire (la CAO est programmée le 9 juillet, les documents seront remis sur table).

     

    Affaires scolaires et périscolaires :

    4. Adoption du règlement intérieur de la garderie périscolaire : Avetant ;

    5. Adoption du règlement intérieur de la garderie périscolaire : Dodeman ;

    6. Adoption du règlement intérieur de la garderie périscolaire : Dora Levi ;

    7. Modification des tarifs des garderies périscolaires ;

    8. Dérogations scolaires.

     

    Affaires de personnel :

    9. Maintien du versement des indemnités pendant les arrêts de travail pour maladie ;

    10. Modification du règlement intérieur ;

    11. Indemnités de déplacement pour les formations dispensées par le CNFPT ;

    12. Document unique relatif à l'évaluation des risques professionnels volet personnel administratif et personnel d'entretien mise à jour 2012 ;

    13. Remise de prix - cadeaux - gratifications : modalités d'attribution.

    conseil municipal,vouziers

  • Fukushima : un « désastre créé par l'homme »

    Ce n'est pas l'homme qui a créé le tsunami, mais  le grave accident de Fukushima est bien la conséquence d'erreurs humaines.

    La commission d'enquête officielle vient de rendre son rapport définitif et il est accablant pour le gouvernement japonais, les agences de contrôle et l'entreprise Tepco en charge des centrales.

    « L'accident à la centrale nucléaire de Fukushima est le résultat d'une collusion entre le gouvernement, les agences de régulation et Tepco, et le manque de gouvernance de ces instances. »

    Actuellement le retour à la normale est loin d'être assuré. Il faut rappeler que des milliers d'hectares ont été contaminés et 150 000 personnes ont du évacuer la zone.

    Le démentèlement des centrales va prendre des dizaines d'années, l'homme ne pouvant intervenir directement tellement la radioactivité reste élevée près des centrales.

    Pour nous rassurer, on a entendu en boucle l'argument suivant : ce n'est pas un accident nucléaire, c'est un tsunami qui ne peut pas se produire en France.

    On peut admettre que la probalité d'un tsunami est très faible dans notre pays. Mais les failles mises en avant par le rapport japonais touchent aux mesures de sécurité et à la gestion de l'accident. Pour une autre cause initiale, nos centrales seraient-elles mieux préparées ?

    On peut en douter quand on sait que l'accident de Fukushima a obligé l'autorité de sûreté nucléaire française à revoir son jugement sur toutes les centrales et à demander de lourds travaux de mise en conformité.

    Ce qui veut dire que des failles importantes existaient et continuent d'exister et que les autorités ne sont pas capables d'anticiper.

    L'exemple type est le manque d'un poste de commandement opérationnel, qui devrait être autonome et protégé en cas d'accident grave : personne ne l'avait demandé avant Fukushima.

    Les auteurs du rapport écrivent :« La commission a relevé une ignorance et une arrogance impardonnable pour toute personne ou toute organisation travaillant dans le domaine du nucléaire. Nous avons découvert un mépris pour la sécurité du public. »

    Bien entendu cela s'applique au Japon, pays sous-développé et peu habitué aux technologies avancées. Il est certain que cela n'est pas concevable en France.

    110313_05c3b_centrale-nucleaire-japon_sn635.jpg

  • Note numéro 2500

    Cela fait quelques mois que vous n'aviez pas eu de note vous informant sur le blog lui même.

     

    Comme celle-ci porte le numéro 2500, c'est l'occasion de faire un point d'étape. Le cap des 1500 a été passé en 2010 et le numéro 2000 date de 2011.

    Jour après jour, le petit canard poursuit son chemin, suivi par 350 à 400 visiteurs quotidiens. Ce chiffre est relativement stable, mais varie quand même selon l'actualité du moment et en fonction du sujet traité.

    Depuis 2010 l'An Vert est sur Facebook, où quelques notes sont mises en partage. Assez souvent, la canard.jpgmise en ligne est faite par un lecteur qui souhaite faire partager un article.

    Depuis  assez longtemps, le rythme de parution des commentaires correspond à un pour deux notes. D'ailleurs ce jour le commentaire  1251 est paru. Très peu de commentaires ont été modérés (censurés), pas plus de 5 ou 6 au total. Cela montre que malgré quelques polémiques un peu vives, les auteurs des commentaires respectent les règles de correction et de courtoisie.

    Un de nos objectif est d'associer le plus possible les lecteurs à la rédaction du blog, au moins en tenant compte de leur avis et leur attente. C'est pourquoi une initiative nouvelle sera proposée à la rentrée. L'An Vert vous en informera en priorité.

    Si vous avez des remarques sur ce blog, critiques ou élogieuses, vous pouvez bien entendu les faire en commentaire de cette note.

  • François Hollande renie sa parole, les électeurs doivent être consultés

    30 juin, un communiqué d'Attac France

    Á l’issue du sommet européen des 28 et 29 juin, le président de la République vient d’annoncer qu’il va logo.pngdemander au Parlement une ratification « rapide » du Pacte budgétaire. Il renie ainsi l’une de ses principales promesses électorales, celle de renégocier ce traité. Les décisions du sommet européen ne comportent en effet aucune mesure de nature à stopper la plongée aujourd’hui engagée de la zone euro dans un gouffre économique, social et démocratique. La ratification du Pacte budgétaire et les politiques d’hyperaustérité qu’il commande vont au contraire accélérer cette plongée. Pour Attac, la seule manière d’éviter ce désastre est que les citoyens s’emparent du débat et exigent d’être consultés par un référendum.

    Durant la campagne électorale, François Hollande avait affirmé de façon répétée que la France ne ratifierait pas le Pacte budgétaire sans l’avoir renégocié de façon substantielle. Il avait précisé lui-même les trois points clés de cette renégociation : la possibilité pour la Banque centrale européenne de financer directement les États, la mise en place d’euro-obligations pour que les pays de la zone euro puissent emprunter solidairement, et des mesures de relance de la croissance en Europe. Sur ces trois points, et malgré l’enthousiasme habituel, après chaque « sommet de la dernière chance », des éditorialistes et des marchés financiers devant « des mesures enfin courageuses et décisives », l’échec est total :


    Non seulement la BCE ne financera pas directement les États, mais elle n’aura plus besoin, après lebon.jpg sommet du 28-29 juin, d’acheter des obligations des pays attaqués par les marchés financiers, comme elle avait du le faire à son corps défendant – en 2011. Désormais, c’est le Fonds européen de stabilité financière (puis le Mécanisme européen de stabilité qui va lui succéder) qui interviendra pour réduire la pression sur les États attaqués. Même le FESF (puis le MES) ne pourront pas être financés directement par la BCE : ils devront se financer eux-mêmes sur les marchés. En outre les pays recourant à l’aide du FESF-MES – comme l’Espagne et l’Italie très prochainement - devront signer un mémorandum les soumettant à la Troïka (Commission, BCE, FMI) ;

    La perspective des euro-obligations est remise aux calendes grecques, et même pas évoquée dans les conclusions du sommet ;

    Quant au « pacte pour la croissance » de 120 milliards d’euros, c’est une opération de communication politique sans grande signification économique. 60 milliards proviennent de fonds structurels « redéployés » : des sommes déjà votées et programmées pour 2012-2013. C’est comme remettre un cadeau dans son emballage pour l’offrir à nouveau... L’autre moitié sont des prêts hypothétiques de la Banque européenne d’investissement pour des « grands projets » d’investissements privés dont on ne connaît encore rien.

    Ce sommet européen marque une étape supplémentaire dans la décomposition des solidarités et de la démocratie en Europe. Même si les trois promesses de François Hollande étaient pour nous très insuffisantes pour remédier à la crise, leur abandon signifie un renoncement à tout espoir d’enrayer la catastrophe qui s’annonce. En France et en Europe, il appartient aux mouvements sociaux et citoyens de s’opposer à cette démission des dirigeants européens

  • Quorum, l'unique objet de mon ressentiment.

    Le défi pour les responsables de la 2C2A était le suivant ce soir : réunir au moins la moitié des délégués pour un conseil communautaire.

    Ce n'était pas gagné d'avance en ce début de juillet, particulièrement en regard de la participation qui fléchit depuis plusieurs mois. Ce n'était pas plus gagné après un bon quart d'heure d'attente, il manquait une petite dizaine de signatures sur la feuille présence.

    Le président Signoret s'est résigné à annoncer que le quorum n'était pas atteint et que l'assemblée ne pouvait délibérer valablement.

    Le seul point abordé l'a donc été en information. Il s'agit du schéma de cohérence territoriale, pour lequel la 2C2A envisage de prendre la compétence.

    Un élu et un technicien de la CC de Villers Cotterêt/forêt de Retz sont venus exposer leur expérience en ce domaine. On retiendra de leur longue présentation que:

    Ce document prend la forme d'un plan local d'urbanisme à l'échelle communautaire.

    Qu'il doit être le projet des élus et celui du territoire, comme une charte de pays.

    Qu'il demande un travail transversal qui doit déboucher sur des projets thématiques.

    La délibération est donc repoussée à la rentrée, un conseil communautaire avec ou sans quorum est reconvoqué pour le 18 juillet

    cca,quorum,scot

    Beaucoup de chaises vides à la salle des fêtes de Vouziers

    (photo d'archive)

  • Quand il y a un loup (en cage), il y a du flou.

    Le Parc Argonne Découverte, s'est appelé initialement Nocturnia.

    Ce nom à coucher dehors avait été trouvé par un bureau spécialisé, aussi performant que celui qui avait prouvé par A+B que l'établissement serait financièrement équilibré en quelques saisons. Avec comme slogan "la nature la nuit", de nombreux visiteurs potentiels avaient compris qu'il fallait venir à la tombée du jour pour profiter du site. En quelques années Nocturnia est devenu un gouffre financier et une pomme de discorde au sein de la communauté de communes qui le gère.

    En désespoir de cause un tournant stratégique a été validé il y a 3 ans. L'arrêt de l'exploitation était impossible, car cette décision obligeait à rendre des subventions tout en remboursant des emprunts devenus inutiles.

    Il a donc été validé de faire des investissements nouveaux, dont le parc à loups et le hamac à bonds. Le pari a été fait de relancer ainsi la fréquentation du site. Effectivement depuis deux ans, le nombre de visiteurs augmente rapidement, et le déficit de fonctionnement devient tolérable pour la 2C2A.

    De nouveaux investissements sont décidés ou programmés pour les années à venir, dont une refonte de la scénographie du bâtiment principal, et l'installation de nouveaux animaux (ours, rapaces,...).

    Alors tout va bien ? La naissance de louveteaux fait la une de nombreux médias, et laisse espérer de nouveaux visiteurs.

    Il reste à donner un sens à tout ceci. Le sauvetage financier a pris le pas sur le reste, et la finalité de l'équipement se dilue dans ces différents centres d'intérêt.

    La présentation d'animaux sauvages en captivité se justifie-t-elle, quand l'espèce n'est pas menacée etandré qu'elle ne nécessite pas de mesure de protection ?

    Comment le PAD prend sa place au sein des structures du territoire qui travaillent pour l'environnement ?

    Il n'est pas possible d'éluder ces questions au nom de l'unique nécessité budgétaire.

    André Théret, bien connu dans le secteur, en particulier pour ses positions de défenseur de la vallée de l'Aisne, nous a fait parvenir un texte que nous publions in extenso ci-dessous.

     

     

     

    LOUP, y es-tu ? Combien rapportes-tu ?

     

    Jeudi 28 juin, je regarde le journal télévisé régional : le présentateur nous annonce la naissance de 8 louveteaux dans l'enclos à loups du parc Argonne Découverte d'Olizy-Primat.

    Un bandeau "ECOLOGIE" apparaît en bas de l'écran.

    La soigneuse nous fait part de son émotion et la directrice du centre se félicite de la réussite commerciale de cette opération. Le nombre de visiteurs a triplé depuis l'arrivée des loups

     

    C'est une opération commerciale qui peut se justifier quand on connaît le niveau des déficits accumulés depuis la création de NOCTURNIA en 2005. Nécessité fait loi…

    Les contribuables de la communauté de communes de l'Argonne Ardennaise peuvent dire merci aux loups. On les a privés de leur liberté pour faire baisser les impôts locaux.

     

    Ce qui est par contre inadmissible, c'est de tenter de faire passer cette opération commerciale pour une action écologique. C'est proprement scandaleux. Ces 8 jeunes loups sont condamnés à vivre en captivité toute leur vie. Ils vont grossir le stock de loups qui s'échangent financièrement entre parcs privés ou publics au niveau européen. Une affaire de gros sous.

    Il devrait être obligatoire de stériliser les adultes qui vivent dans ces parcs ce qui mettrait fin progressivement à ces internements abusifs d'animaux sauvages que l'on expose pour gagner de l'argent, comme on montrait les ours au siècle dernier.

     

    Lorsque l'initiative d'enfermer des loups, la référence des espèces sauvages, vient deandré personnes ayant un très haut niveau d'études en écologie, il faut leur demander de clarifier leur position. Le territoire naturel d'une meute de loups atteint en moyenne 100 000 hectares.

    Au niveau scientifique, les études menées sur une meute vivant dans un enclos de 2 hectares n'ont aucun intérêt scientifique, au niveau de l'éthologie de cette espèce.

    Il faut préciser que la population de loups n'est pas menacée de disparition et doit même être régulée en Europe du Nord et au Canada.

     

    De nombreux ardennais, des chasseurs mais aussi des agriculteurs, des éleveurs, sont régulièrement mis en cause au nom des principes écologiques. Ils ont, eux aussi, le droit et le devoir de dénoncer l'utilisation d'animaux sauvages pour un but purement commercial.

     

    Ceux qui dénoncent, à juste titre, l'élevage des poulets en batterie n'ont pas le droit d'enfermer des animaux sauvages dans des cages (2 hectares pour une meute de loups, c'est une cage…)

     

    Plusieurs associations de défense de l'environnement existent dans le Vouzinois. On y trouve aussi à Boult-au-Bois un centre de recherches, bien équipé pour faire du radio-pistage, où des scientifiques étudient le comportement des animaux sauvages dans leurs milieux naturels.

     

    Il est bizarre de constater que les responsables de ces organismes n'ont pas émis la moindre réserve sur le maintien de loups en captivité dans un enclos près de chez eux…

     

    BIZARRE, vous avez dit BIZARRE…

     

     

    André THERET

    30 juin 2012