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  • Vouziers : le feu d'artifice de ce soir annulé

    Les conditions météorologiques actuelles ont amené la ville de Vouziers à renoncer au feu d'artifice traditionnel du 13 juillet.

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    Le feu d'artifice du 13 juillet 2010 à Vouziers

     

  • Le combat continue à Notre Dame des Landes

    Communiqué commun des Alternatifs, de GA, de la FASE, du PG et du PCF 56 le 10 juillet 2012.


    Samedi 7 et Dimanche 8 juillet à démarré le 2ème Forum contre les Grands Projets Inutiles Imposés (GPII). La FASE, le PG, les Alternatifs et GA se réjouissent de ce temps fort qui a permis de rencontrer de nombreux acteurs internationaux des résistances écologiques et sociales. Du Mexique, d’Espagne, d’Italie, d’Allemagne, de Finlande, du Royaume-Uni et de France, ils étaient nombreux pour prouver en cette période d’austérité et de crise que la convergence des luttes sociales et écologiques existe et qu’elle est la solution pour organiser résistance et actions contre le système capitaliste et productiviste.


    Comme dans la forêt de Khimky, près de Moscou, à Notre Dame des Landes, le combat continue contre Vinci.

    Après la longue lutte des grévistes de la faim, c’est maintenant une bataille juridique de plusieurs gpii-bd054.jpgannées qui s’engage. Car ici, personne n’est dupe de l’accord avec le nouveau gouvernement. Il faudra poursuivre les résistances engagées. Nous nous étonnons d’ailleurs qu’il n’y ait pas eu cette année la présence de dirigeants politiques d’Europe Écologie les Verts. Les contradictions se feraient-elles trop fortes ? Rappelons que l’année dernière, Cécile Duflot, actuelle ministre de Ayrault, s’était engagé publiquement à la tribune de Notre Dame des Landes à ce que « EELV ne participe jamais à un gouvernement qui soutienne le projet d’aéroport ». Les militants locaux ont su apprécier. Les organisations se sont donné rendez-vous fin août pour débattre et dresser des perspectives communes lors des Estivales du Front de Gauche et de l’Université d’Eté des Alternatifs.

    Elles souhaitent notamment que le Front de Gauche Antiproductiviste et Objecteur de croissance, issu de l’appel lancé par Paul Aries et Jacques Testart en soutien à la candidature de Jean Luc Mélenchon, puisse continuer à jouer un rôle dans la constitution d’un pôle d’écologie radicale à gauche.

  • Forêt : replanter sans se planter

    La gestion de la forêt n'échappe pas à la logique financière qui domine notre système économique.

    Nos forêts représentent pourtant beaucoup plus qu'une ressource de matière première. La FNE demande que sa gestion échappe à une logique uniquement "utilitaire" à travers des plantations massives d'essences rentables à court terme. Voici leur analyse et leurs demandes.


    A partir du 1er janvier 2013, la vente aux enchères des quotas d’émissions de gaz à effet de serre (GES) dans le cadre du système européen d’échanges[1] fournira de nouvelles ressources financières à l’Etat. Au sein de la filière forêt-bois, certains souhaiteraient profiter de cette manne pour engager les forêts françaises dans un vaste programme de plantations. Au moment où l’interprofession France Bois Forêt et l’association interprofessionnelle France Bois Industrie, porte-paroles de la production forestière, présentent « un projet forêt-bois pour la France », FNE s’inquiète de voir le changement climatique devenir l’alibi de la plantation massive. Explications.


    Si le projet présenté par la filière forêt-bois rejoint de nombreuses propositions de FNE, il est regrettable qu’il conduise à instrumentaliser le changement climatique et l’ « enjeu carbone » pour réclamer l’adaptation brutale de la forêt aux besoins conjoncturels de l’industrie du bois ou subventionner certains secteurs. Cette vision renvoie à un discours dépassé qui considère que sans plantations, la forêt française serait menacée. Or, en France, nous avons la chance que la forêt se renouvelle principalement de façon naturelle, sans avoir à recourir à des plantations coûteuses et à la réussite incertaine. L’enrésinement réalisé au siècle dernier a conduit à des échecs caractérisés (essences inadaptées, pertes de biodiversité…) et « l’essence miracle » n’existe pas. Face au changement climatique, la mise en œuvre d’un programme massif de plantations constituerait une fausse solution.

    forêt,gestion des forêt, fne



    Valorisons d’abord l’existant

    FNE partage l’analyse selon laquelle le problème de la filière forêt-bois est bien celui des très grandes difficultés de l’outil de transformation national pour valoriser correctement le bois issu des forêts. Si une partie des fonds carbone devait être attribuée à la filière forêt-bois, cela devrait être au service de cet investissement dans l’avenir, au moyen d’un gigantesque effort d’adaptation économique, règlementaire et d’innovation, selon une vision de long terme, responsable et écologiquement viable. FNE ne peut que regretter que la filière n’accorde pas plus de 5 à 10% des moyens financiers de son projet à cet objectif pourtant primordial, quand elle propose de consacrer d’un tiers à plus de la moitié des fonds réclamés à la plantation et à la régénération assistée.

    Pour Hervé Le Bouler, responsable des politiques forestières nationales pour FNE : « l’utilisation d’une partie des fonds carbone doit s’inscrire dans le cadre général de la politique forestière que nous appelons de nos vœux : pérenniser le puits de carbone forestier, les forêts françaises étant jeunes d’un point de vue biologique, mieux valoriser la ressource existante et rémunérer les services écosystémiques, optimiser les usages du bois en donnant la priorité aux usages nobles et durables, soutenir la transformation locale des produits et favoriser une gestion concertée à l’échelle des territoires ».

    La recherche de l’équilibre délicat entre exploitation forestière et préservation de la biodiversité doit permettre l’émergence de projets à forte valeur ajoutée pour les territoires. FNE appelle ses partenaires de la filière forêt-bois française à s’investir collectivement afin que l’affectation possible d’une part des fonds carbone à la filière forêt-bois bénéficie en premier lieu à la gestion durable de la forêt.

    forêt,gestion des forêts, fne

    Photos de la forêt domainiale de La Croix aux Bois


  • Vouziers : le Conseil Municipal ne veut plus emprunter en francs suisses

    L'arrivée d'un gouvernement de gauche avait fait naître de folles rumeurs sur la possible ruée de capitaux vers la Suisse.

    Au lendemain de la mise en place du gouvernement, le conseil municipal a pris une décision inverse en renégociant cet emprunt pour le refinancer avec un taux fixe basé sur l'Euro. En fait, le taux de change était défavorable depuis plusieurs années, mais les frais de remboursement anticipé rendaient cette opération trop coûteuse.

    Une possibilité se présentant suite à une offre de Dexia, le conseil a donc décidé de refinancer cet conseil municipal,a m iemprunt pour un gain total de 3000 € environ.

    Avant ce premier point à l'ordre du jour, le maire avait donné quelques informations:

    Concernant l'entreprise AMI, elle semble continuer à bien tourner , l'effectif actuel étant  de 150 personnes dont 25 intérimaires, alors qu'elle avait redémarré avec 80 personnes. Le problème du rachat du bâtiment n'est toujours pas résolu, le liquidateur d'APM ayant attaqué en justice l'arrêté préfectoral.

    conseil municipal,a m iFrançoise Cappelle a présenté le bilan financier du passage au numérique du cinéma. Plusieurs subventions (conseil général, état, conseil régional, fond spécifique dédié) permettent que l'opération ne coûte pratiquement rien à la ville.

    Un dernier conseil d'été se tiendra le 31 juillet avec une révision du PLU, pour tenir compte de l'implantation de la future piscine.

    Les points suivants de l'ordre du jour concernaient des marchés publics.

    Un avenant a été approuvé pour le local petite enfance.

    Le marché de réhabilitation du champ de foire est attribué pour le lot 1 (voiries-réseaux-espaces verts) à l'entreprise SCREG de Sedan (agence Rongère) pour 424.000 € HT.

    Le lot 2 (éclairage) revient à la SCEE de Rethel pour un montant de 57.000 € HT.

     

    Un avenant a également été voté pour les travaux d'assainissement, mais les plus et les moins s'équilibrent et la somme totale est inchangée.

    Le Maire a annoncé une mauvaise nouvelle avec une diminution de la subvention attendue du conseil général, pour un montant de 300.000 €. Un gros coup dur pour ce chantier en cours.

    La suite du conseil portait sur des affaires scolaires avec l'adoption de règlements intérieurs pour lesconseil municipal,a m i garderies, une modifications des tarifs de ces garderies et des dérogations scolaires.

    Enfin des affaires de personnels ont été abordées, Madame Lemoine, directrice des services de la Ville, présentant ces dossiers.

    On retiendra en particulier que les agents en arrêt de maladie ne perdront pas leurs primes habituelles.

    Une mise à jour du document concernant les risques professionnels a été réalisée.

    Le conseil s'est terminé par la fixation des modalités d'attribution des gratifications liées à des événements dans la vie des agents.

    A noter que tous les votes ont été pris à l'unanimité des présents, de la majorité comme de l'opposition.

     

  • Manuel Valls veut"adapter la carte des sous-préfectures"

    Qu'en termes charmants ces choses sont dites, mais sous les périphrases prudentes une  ligne politique claire se met en place.

    Le ministre de l'intérieur dans son discours aux préfets du 5 juillet dernier donne les grandes directions pour son action dans les mois à venir.

    Il déclare notamment :

    "Je souhaite insister sur trois aspects concernant plus spécifiquement le ministère de l’intérieur :


    · La refonte de la directive nationale d’orientations (DNO) des préfectures,


    · L’engagement d’un exercice – largement inédit – visant à redéfinir les missions et l’organisation des sous-préfectures,

    · La rénovation des rapports entre l’administration centrale et les préfets – dans le sens de la confiance et de l’échange."


    Ce deuxième point annonce une réorganisation des sous-préfectures qui se fait dans le contexte de diminution des effectifs publics jugés non prioritaires.

    Manuel Valls développe plus loin son idée :

    "La question des sous-préfectures mérite une approche spécifique et ambitieuse. Elles sont aujourd’hui 323_valls.jpgl’incarnation de l’Etat au plus près des territoires et, à ce titre, un élément primordial de notre cohésion sociale et territoriale. Mais nous ne pouvons pas nous contenter de le réaffirmer même avec conviction – en comptant sur l’attachement évident des élus pour « leurs » sous-préfectures !

    Il nous revient collectivement d’adapter ce réseau dans ses missions et dans son organisation."

    Il n'est pas besoin d'être grand clerc ou très pessimiste pour comprendre que des sous-préfectures vont disparaître. Il suffit d'ailleurs de poursuivre la lecture du discours du ministre :

    "La question de l’évolution du réseau pourra – et devra–être posée dans ce cadre. La réflexion globale sur les missions et l’organisation ainsi que l’évolution possible de la carte cantonale ne pourront pas en effet, laisser de côté la question de l’adaptation de la carte des sous-préfectures."

    Pour ceux qui ne parlent pas couramment le langage administratif en vigueur dans les ministères, il faut savoir que l'évolution (de la carte cantonale) et l'adaptation (de la carte des sous-préfectures) sont des synonymes et signifient la disparition d'un certain nombre de ces entités.

    M Valls poursuit :"Vous le savez : tous ces chantiers demandent à vos collaborateurs comme à vous-même, dans les préfectures, des facultés d’adaptation et de créativité inédites, dans un contexte de réduction des emplois publics et particulièrement dans l’administration territoriale."


    Et pour conclure il déclare :"Mesdames, Messieurs les préfets,
    En abordant avec vous l’ensemble des missions du Ministère de l’Intérieur, j’ai voulu poser le cadre de notre action collective."

    Voila, le cadre est posé, la messe est dite. Les choses se feront en concertation, les situations locales seront étudiées de près. Soit mais partout où se trouve une sous-préfecture il existe un territoire avec ses spécificités, son histoire, ses forces et ses faiblesses.

    Qui va défendre avec force et conviction la Sous-préfecture de Vouziers ?

    Le député de droite qui a toujours été favorable à la révision des politiques publiques, qui a défendu( ?) en leur temps la maternité et le tribunal (enfin, surtout en paroles quand il était  présent à Vouziers) : son action s’est montré totalement inefficace à Paris, alors qu'il était dans la majorité.

    Les élus de gauche devront bien montrer leur attachement à leur territoire, mais leur conviction locale pourra-t-elle aller jusqu'à combattre le gouvernement qui vient d'être mis en place?

    Attendons un peu pour voir réellement ce qui va arriver, mais dans ces grandes manœuvres de l’État, on peut craindre que le Vouzinois ait bien du mal à faire entendre sa petite voix.

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    La Sous-préfecture de Vouziers (photo DR)

     

  • Un boulanger bio sur le marché de Vouziers

    Un petit peu de pub, cela ne peut pas faire de mal, surtout quand c'est pour la "bonne cause".

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    Depuis un mois, un nouvel étal a pris place parmi les commerçants installés le samedi matin sur la place Carnot.

    Il s'agit de Jean-Marc Gobert de Cornay qui propose de la boulangerie bio traditionnelle. Cette offre était attendue semble-t-il, puisqu'il vend tout son stock avant la fin du marché.

    Il faut dire que le nombre de fournée qu'il peut produire dans une journée est limité, et que bien entendu il ne propose que des produits frais. Il utilise un levain traditionnel bio et la farine possède la même certification.

    Il est donc basé à Cornay, sous l'enseigne "L'île logique".

    Il propose une découverte de son travail les 28 juillet et 25 août, à partir de 16 heures pour une participation de 4€. Vous pourrez avoir des explications sur le pain au levain et sur l'utilisation du four à bois.

    Le 12 août, il sera possible de participer toute la journée à l'élaboration du pain, du pétrissage au défournement. Repas compris il vous sera demandé une participation de 55€ (5 personnes maximum, sur réservation au 03 20 71 21 11 ).

    Il ne vous reste plus qu'à goûter ses fabrications pour vous faire votre propre avis.

     

  • Lutte contre le mal-logement : le chantier est ouvert mais l’urgence sociale appelle des réponses immédiates

    Communiqué : Le Collectif des associations unies a rencontré une deuxième fois la Ministre de l’égalité des territoires et du logement Cécile Duflot qui a montré une forte volonté d’action, à travers une série d’annonces relatives au logement : produire du logement très social réellement accessible, renforcer les moyens financiers pour atteindre l’objectif de 150 000 logements sociaux, relever la loi SRU de 20 à 25%, encadrer les loyers dans le parc privé, mobiliser les logements vacants…

     

    Dans l’attente de la mise en œuvre effective des mesures annoncées par la Ministre, le Collectif des associations unies a néanmoins rappelé les urgences qui requièrent des réponses immédiates. Tout doit être mis en œuvre pour que personne ne se retrouve à la rue : stopper toutes les expulsions locatives, sortir de la gestion saisonnière des personnes à la rue, mettre fin à la destruction des squats et des bidonvilles, appliquer la loi sur les aires d’accueil des gens du voyage et sur le droit au logement opposable !

     

    Alors que les budgets vont être prochainement arbitrés, le collectif rappelle que la défense des plus vulnérables doit rester la priorité et exige des engagements politiques et financiers dans la durée, en particulier dans un contexte de paupérisation croissante des ménages. A ce propos, le collectif fait part de son inquiétude quant à la faiblesse des marges de manœuvres budgétaires liées à la politique de l’hébergement et du logement et espère qu’une attention particulière et un réel engagement y seront accordés.

     

    Les associations ont pris acte qu’une mission a été confiée par la Ministre à la DIHAL (la Délégation interministérielle pour l’hébergement et l’accès au logement des personnes sans-abri ou mal logées) pour mettre sur pied, en concertation avec les associations, un plan quinquennal sur l’hébergement et l’accès au logement, qui réponde aux besoins des personnes sans abri et mal logés tout au long de l’année. Le Collectif des associations unies propose que ses 5 axes d’engagements et 37 propositions pour une nouvelle politique du logement y soient intégrés avec une pluri-annualisation des objectifs et des budgets, à la hauteur de la détresse des personnes.

     

    Paris, le 5 juillet 2012

    Les 33 associations du Collectif

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