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  • les ex-Ardennes Forge condamnés à rembourser leurs indemnités

    Les salariés d'Ardennes-Forge avaient obtenu des indemnités suite à leur licenciement.

     

    En appel, ces indemnités sont revues fortement à la baisse (de 12.000 à 3.000 €), et les voila sommés de rendre l'argent. Deux ans après, cela sera très difficile de le faire, alors que beaucoup n'ont retrouvé de travail. Cette décision de la cour d'appel serait motivée par une prise en charge différente de l'ancienneté : les années passées chez Thomé-Génot ne seraient pas prises en compte.

    Voici un lien vers le reportage de FR3 qui montre dans quelle situation dramatique se retrouvent ces ouvriers.

    Reportage FR3(cliquer ici)

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  • EHPAD de Vouziers : rien n'est encore fait

    A Vouziers, deux projets d'EHPAD (établissement d'hébergement pour personnes âgées dépendantes) se sont montés en parallèle.

    Pour le privé, la société ORPEA cotée en bourse et leader dans le domaine a choisi le haut de gamme et s'implante à Condé les Vouziers. La construction est  bien avancée, et les chambres sont déjà proposées à la vente. L'accès des personnes relevant de l'aide sociale ne sera pas possible.

    Le projet public, porté par le centre hospitalier de Vouziers puis le GHSA depuis le regroupement avec Rethel, est bien antérieur dans l'idée de sa réalisation. Il faut bien dire que les conditions dans lesquelles sont logées les personnes âgées dans les bâtiments actuels sont à la limite de l'acceptable.

    Mais la direction de l'hôpital n'a jamais réussi à monter un dossier solide et réaliste. Soit l'architecture n'allait pas, soit le financement n'était pas assuré et quand il l'était presque totalement, le projet n'était pas prêt.

    Actuellement on en est pratiquement à reprendre tout à zéro mais mais les problèmes s'accumulent. Le GHSA a de très grosses difficultés financières ( un déficit cumulé de 10 millions d'euros) et ne se trouve pas en capacité de dégager un auto-financement. Quant à emprunter dans ces conditions, c'est la galère assurée.

    Le pré-projet envisage une implantation dans l'enceinte de l'hôpital. Pour mener à bien l'entreprise, il faudrait démolir les bâtiments actuels des consultations externes et de l'ancienne maternité.  Mais l'architecte des bâtiments de France s'y oppose, et son accord est un point de passage obligé.

    Devant tous ces retards les co-financeurs s'impatientent. L'Etat gardera-t-il longtemps en réserve la somme promise pour cet EHPAD ? Les temps sont plutôt durs en ce moment, et cela ne risque pas de s'améliorer dans les années à venir.

    Le département des Ardennes se situe parmi les collectivités les plus en difficulté pour boucler son budget. Qu'en sera-t-il de sa participation? On peut rester optimiste, mais il ne faut pas rêver tout de même.

    Tout cela nous fait penser que les personnes âgées du secteur devront probablement attendre un certain nombre d'années avant de voir leur sort s'améliorer. Seront-elles nombreuses à avoir une santé suffisante pour vivre jusque là ? On peut leur souhaiter de connaître de conditions de fin de vie meilleures, mais pour le moment, elles passent leurs derniers jours dans des conditions bien peu dignes.

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    "La résidence", EHPAD de Vouziers

  • Les Japonais contre le nucléaire

    Après la catastrophe de Fukuschima, toutes les centrales atomiques ont été stoppées au Japon.

    Le gouvernement souhaite en remettre en fonctionnement, mais se heurte à une opposition massive des Japonais.

    Après l'autorisation du redémarrage d'une première centrale, une manifestation a réuni des dizaines de milliers de personnes. Voici le compte-rendu repris du site de Radio Canada.

     

    Les organisateurs ont affirmé que 170 000 personnes ont convergé à proximité du parc Yoyogi, dans la capitale japonaise, pour participer à l'un des rassemblements les plus importants depuis l'accident nucléaire de Fukushima. La police avance le chiffre de 75 000 manifestants.

    En fin de matinée lundi, des milliers de petits groupes ont déployé de grandes banderoles verticales recouvertes de slogans. Le rassemblement a rapidement pris des allures de fête en plein air.

    « Je veux rendre un Japon propre à mes enfants et à mes petits-enfants », a indiqué Akiko Ichakawa, une retraitée venue d'une autre région du pays pour exiger la fin du nucléaire.

    « Un accident nucléaire a des conséquences ineffaçables et marque à jamais le territoire. C'est pour ça qu'il faut arrêter d'utiliser cette énergie », a expliqué Satoshi Kobayashi, père de deux jeunes enfants qu'il a amenés « pour les sensibiliser » à l'enjeu.

    Depuis quelques mois, des manifestations rassemblent des dizaines de milliers de personnes à Tokyo tous les vendredis.

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  • Automobile : pour une alternative sociale et écologique

    La décision de Peugeot de fermer des sites de production et de licencier massivement illustre malheureusement de façon exemplaire le fonctionnement de l'économie dans une logique libérale.

    Les hommes ne sont pas au centre du projet de l'entreprise, les ouvriers ne sont qu'une variable d'ajustement du profit souhaîté.

    Rappelons que le plan de PSA ne touche pas seulement Aulnay et Rennes, mais aussi Charleville où la fonderie doit perdre plusieurs dizaines d'emplois,sans compter la sous-traitance.

    Voici un communiqué des"Alternatifs" sur ce sujet.

     

    Communiqué des Alternatifs du 13 juillet 2012

    Les conférence sociales passent, et passe l’illusion de compromis entre le capital et le travail. L’annonce par le groupe PSA du plan de redéploiement de ses activités en France remet les pendules à l’heure.

    Les restructurations d’activités et les suppressions d’emplois vont peser très lourdement sur les intérimaires et la sous traitance, comme sur les salariéEs de nombreux sites (8.000 emplois menacés).

     

    L’arrêt de la production sur le site d’Aulnay touche au cœur un bassin d’emploi de Seine-Saint-Denis déjà fortement affecté par le chômage. Il est vrai que les traditions syndicales et les capacités de mobilisation des salariéEs du site sont assez mal vues par la direction, et que la localisation de l’établissement laisse espérer quelques plus values foncières.

    Le plan de licenciements chez PSA oblige à une réponse alternative :

    -oui, le maintien de milliers d’emplois ouvriers au cœur de la Seine Saint Denis est nécessaire

    -non, les milliers de suppressions d’emplois chez PSA ne sont pas acceptables
    -oui, la production automobile doit avoir sa place dans une agglomération mondiale comme la région Ile-de-France
    -non, il n’est plus acceptable que des entreprises bénéficiaires dans la durée, et rétribuant largement chaque fois que possible leurs actionnaires, se défaussent sur l’Etat et les collectivités territoriales dès qu’apparaissent des difficultés
    -oui, il est indispensable d’engager dès à présent une reconversion sociale et écologique du secteur automobile, sauf à considérer la fuite en avant comme une issue raisonnable
    -non, cette reconversion ne pourra pas se réaliser en respectant la logique patronale.

    PSA-Aulnay-sous-bois.jpgLe premier enjeu est de combattre la précarité du travail, celle, structurelle, des intérimaires, celle subie par les salariéEs victimes de plans de licenciements. La garantie du revenu des travailleurs, la sécurisation de leurs parcours professionnels doivent être assurées par une caisse solidaire financée par des prélèvements sur la spéculation financière et une contribution socialisée des grandes entreprises.

    Le second enjeu est l’intervention des salariéEs et de leurs organisations syndicales : droit de veto suspensif sur les plans de licenciements, droit d’expertise contradictoire en vue de construire des projets alternatifs. Le troisième enjeu est la reconversion du secteur automobile : reconversion portée par les collectifs de travail, en lien avec les collectivités territoriales, pour répondre aux urgences écologique et sociale

    -Une localisation des activités de production limitant les déplacement de main d’œuvre et de marchandises
    -Des activités productives à empreinte écologique réduite
    -Un recentrage sur les transports collectifs et des véhicules individuels durables, à faible consommation énergétique, peu polluants, mais aussi la diversification des activités sur les sites.

    Un débat démocratique doit aussi être engagé sur une réorganisation des activités sociales (travail et autres) qui réduise la dépendance individuelle à l’automobile.

    Le patronat du secteur automobile refusera sans doute la multiplication des " contraintes" sociales et écologiques.

    Se pose donc clairement la question de l’appropriation sociale publique de l’outil de production, sous le contrôle des salariéEs et en lien avec les usagers et les pouvoirs publics.

     

    Une appropriation sociale d’un secteur au cœur des enjeux d’avenir pour la reconversion de l’économie, le devenir de la planète et la justice sociale.

  • Vouziers : le 14 juillet presque au sec

    La situation météorologique devient un des facteurs importants pour le déroulement des cérémonies officielles.

    La pluie avait largement contribué à gâcher les manifestations prévues le 13 juillet. Le défilé a été perturbé, et le feu d'artifices a du être décommandé.

    Pour la journée du 14, la pluie était absente le matin, et les cérémonies de la fête nationale se sont déroulées normalement.

    Après les passages à Condé Chestres et Blaise, le cortège officiel a traversé la ville en partant du quartier du Blanc-Mont jusqu'à la Place Carnot en passant par le Maroc et Syrienne.

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    La place était occupée par le marché hebdomadaire, ce qui n'a pas empêché le déroulement de la cérémonie devant le monument aux morts.

    L'Harmonie municipale était présente, ainsi qu'une délégation des Sapeurs-pompiers et les porte-drapeaux. Parmi les personnalités, le Sous-préfet était rejoint par les représentants de la gendarmerie et de l'armée. Le Maire était accompagné de ses adjoints, mais la participation citoyennne était faible.

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    A l'issu de la cémonie, les participants ont rejoint les salons de l'Hôtel de ville. Le Maire puis le Sous-préfet ont rappelé dans leur discours l'importance de cette date et les valeurs de la République, qui restent des biens communs à défendre.

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  • François Hollande à la mairie de Vouziers

    C'est officiel : François Hollande a pris place dans la grande salle de l'Hôtel de ville

     

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    Le Maire et ses adjoints lors de l'installation du portrait officiel du nouveau président de la République.

  • 13 juillet à Vouziers : un défilé de nuages

    Toute cette journée, les averses se sont succédées sur la ville, battant les records de pluviosité.

     

    Comme nous l'avons annoncé plus tôt, le traditionnel feu d'atifices de la soirée a été annulé. Il est en principe reporté au premier dimanche de septembre, lors du week-end de la fête communale.

    Malgré tout les plus courageux se sont rassemblés vers 21h30 à la piscine (endroit bien choisi !) pour un défilé qui s'est rendu à Condé par la rue du Nan et l'avenue Charles de Gaulle.

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    L'harmonie municipale équipée pour affronter les éléments déchaînés.

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    Jouons sous la pluie.

     

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    Derrière les Sapeurs-pompiers, quelques Vouzinois accompagnaient le défilé.