Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

- Page 4

  • 2C2A : Les délégués muets (d'admiration ?) face au budget 2012

    Après l'épisode (involontaire) "tri sélectif", l'ordre du jour du conseil de communauté de la 2C2A pouvait reprendre  son cours normal (voir notre note d'hier). C'est Frédéric Mathias qui présentait les points suivants, il soulignait qu'il n'était pas facile de reprendre la parole après les débats qui venaient d'avoir lieu. Les délégués présents semblaient d'ailleurs un peu anesthésiés, et les points sur la convention Eurowood et celle sur la Maison de la Nature sont passés sans discussion.

    Le terrain pour la future piscine communautaire sera acheté, le prix de l'estimation des Domaines étant parvenu ( 400.000 €) La vente devrait donc se réaliser au prix de 420 000 €, négocié avec le vendeur. Pour des précisions sur ce terrain,voir notre note du 23.02 2012.

    Les membres du  jury pour le concours de maîtrise d'ouvrage de cette piscine ont été choisis.

    Le morceau de choix de ce conseil était le budget 2012, moment des choix fondamentaux pour l'année à venir. On a connu des discussions très animées à cette occasion au sein de la 2C2A. Ce soir, l'ambiance post manifestation a continué, et Michel Colin chargé des Finances a pu dérouler les chiffres sans être contredit ou interrompu.

    Les comptes administratifs ont été votés à l'unanimité.

    Un tableau a présenté l'évolution des résultats de Parc Argonne Découverte.

    CCAA 04.2012 070.jpg

    Le chiffre d'affaire progresse et permet de réduire le déficit d'exploitation. Cette bonne nouvelle pour les responsables de la communauté a semblé enlever toute tentative de contestation de la part des délégués présents.

    Le budget est donc passé au vote sans aucun problème, d'autant que les taux d'imposition ne bougent pas cette année.

    Il n'y avait pas de surprises majeures dans ce budget. Retenons que la redevance Ordures Ménagères ne sera pas augmentée.

    Deux nouveaux budgets annexes sont créés, un pour la future piscine communautaire, et un pour le bâtiment d'entreprise prévu sur la zone de Vouziers.

    D'une manière générale, les déficits des budgets annexes sont équilibrés par un virement du budget général qui est exédentaire.

    La soirée s'est donc achevée dans le calme et la quasi indifférence alors qu'elle avait débuté dans la passion et la conviction, l'un étant en bonne partie  la conséquence de l'autre.

  • Face à face pour le porte à porte

    Le début du conseil de communauté de la 2C2A à Vouziers a donné lieu à un affrontement entre les responsables de la collectivité et des élus et habitants de 15 communes adhérentes.



    Le débat s'est cristallisé sur la collecte du tri sélectif des ordures ménagères : porte à porte comme actuellement pour ces2c2a,vouziers,ordures ménagères communes ou passage à la règle majoritaire c'est à dire l'apport volontaire ?

    Les manifestants étaient une petite centaine à attendre l'arrivée des élus devant la salle des fêtes de Vouziers, où se tenait le conseil. Ils distribuaient un tract dont voici le contenu :

    Aux élu(e)s,

    La manifestation de ce soir est organisée par les 15 communes ayant un contrat jusqu'en 2014 avec l'entreprise Copel pour le ramassage des ordures ménagères au porte à porte.

    La communauté de communes vient de stipuler à ces 15 villages, qu'à partir de juillet 2012, l'entreprise Copel ne ramasserait plus les poubelles triées devant la porte, et que ces communes seraient obligées de mettre en place des conteneurs pour l'apport volontaire !

    Pourtant, lors de la prise de compétence « ordures ménagères » en 2008, le Président, Monsieur Signoret, avait précisé en conseil de communauté que les communes pour lesquelles le ramassage des corps creux et papiers se faisait au porte à porte, ne seraient pas inquiétées, étant donné qu'elles avaient un contrat avec Copel.

    PROMESSE NON TENUE ???

    Si ce mode avait été choisi par ces 15 communes, c'est qu'elles avaient conscience du vieillissement de la population dans notre milieu rural ! C'est le mode qui favorise le tri le plus écologique, et c'est le meilleur service à nos habitants !

    Seule la 2C2A préconise l'apport volontaire, les autres communautés sont au ramassage au porte à porte. Pourquoi ???

    Le Directeur de la 2c2a, Monsieur Forget, avance comme argument que cela augmenterait de 6€ le coût d'un tel ramassage s'il était étendu à toute la communauté ???

    Et pourtant, n'oubliez pas Mesdames et Messieurs les Elus, que le budget que vous allez voter ce soir est excédentaire de plus 3 millions et demi d'euros !

    Pour exemple..., la ligne « déchets ménagers » est excédentaire de plus de 600 000 euros .... N'y-a-t-il pas un paradoxe ?



    Le moins que l'on puisse dire, c'est qu'il n'étaient pas volontaires pour l'apport en container, et qu'ils étaient fort remontés contre les méthodes des responsables de La 2C2A. Car le différent portait autant sur les décisions que sur la façon dont elles avaient été prise. La promesse initiale de maintenir le porte à porte a été dénoncée suite au retrait souhaité par l'entreprise Copel. Celle-ci a indiqué dans un courrier lu ce soir qu'elle perdait de l’argent sur le ramassage depuis la perte du contrat avec la ville de Vouziers. Et son dirigeant demande donc une fin de contrat anticipé pour ne pas mettre en difficulté la société . Cette demande arrange bien la 2C2A qui souhaite le même mode de gestion (la régie directe) et un mode de fonctionnement unique sur son territoire. Elle pense réaliser ainsi des économies sur ce poste ramassage des ordures ménagères.

    Le président et le directeur connaissent bien le domaine pour y être investis depuis longtemps. Ils ont2c2a,vouziers,ordures ménagères répondu par des chiffres aux arguments présentés. Pour eux le porte à porte n'est pas plus efficace et coûte plus cher que l'apport volontaire. Ils se sont appuyés sur l'expérience des 85 autres communes pour relativiser les difficultés soulevées. Ils ont malgré tout admis des retards et insuffisances de communication.


    En faisant passer ce point en premier, ils montraient qu'ils ne craignaient pas le débat qu’ils avaient bien préparé. Ils ont communiqué les chiffres des votants au sein des la commission environnement et au bureau de la 2C2A : Un très grosse majorité a repoussé le porte à porte. Après quelques  derniers échanges un peu vifs, la messe était dite. Sans vote du conseil, le président terminait le débat par un maintien de la position précédente, toutes les communes seraient en apport volontaire d'ici l'été 2012.

     

    2c2a,vouziers,ordures ménagères


    Les manifestants ont remis de nombreuses lettres pétitions au président de la 2C2A, et avaient repris sur des panneaux leurs questionnements et revendications.Voici le texte de la pétition :

     

    PETITION RELATIVE A LA COLLECTE DES ORDURES MENAGERES

     

    PRINCIPALEMENT POUR LES PAPIERS ET CORPS CREUX

     

     Depuis près de 15 ans, nous avions opté pour le ramassage des papiers et corps creux devant notre domicile.

     Notre contrat avec le prestataire court jusqu’en 2014.

    Mais la Communauté de Communes qui possède la compétence « ordures ménagères » nous informe que ce prestataire n’effectuera plus le ramassage à compter du 1er juillet 2012 !

    Conséquence ? Ce sera donc à vous, contribuables, de porter les ordures triées dans un conteneur situé dans votre Commune. (Où ???).

    Nous nous opposons à cette décision arbitraire prise par la 2C2A qui, à prix égal, vous obligera à vous déplacer, risquant de compromettre l’efficacité du tri sélectif, alors que la formule retenue convenait à l’ensemble de la population.

     

     Pourquoi cette régression ???

     

     Je refuse ce nouveau mode de collecte sélective.

     

     


     

    Les manifestants ont ensuite quitté la salle quand l'ordre du jour du conseil a repris son cours habituel


    Petit à petit le calme revenait dans la salle et le budget pouvait être étudié et voté sans difficulté. Nous y reviendrons demain.



  • Corée du Nord : les autorités nient les camps, un survivant parle

    Alors que les autorités nient l’existence de ces véritables camps de concentration, Amnesty France reçoit Kim Tae-Jin, ancien prisonnier, pour alerter sur le sort de 200 000 prisonniers oubliés du monde.

    YODOK.jpgLe 15 avril 2012, "Jour du Soleil", la Corée du Nord célèbrera en grande pompe le centième anniversaire de la naissance de Kim II-Sung, fondateur de la République démocratique et populaire de Corée et grand-père de l’actuel dirigeant Kim Jong-Un.
    A cette occasion, AI France recevra Kim Tae-Jin, survivant du camp de prisonniers politiques de Yodok et directeur de l'organisation sud-coréenne "Free the NK Gulag", composée de survivants des camps.
    Kim Tae-Jin témoignera pour la première fois en France du régime d'oppression et de terreur généralisé de la population nord-coréenne, dont les camps sont la pierre angulaire et l'expression la plus inhumaine.

    Lire le témoignage de Kim Tae-Jin et comprendre ce que vivent 200 000 prisonniers

    L’existence de ces camps, connus sous le nom de Kwanliso, est niée par les autorités nord-coréennes. Des images satellites rendues publiques et analysées par AI ainsi que les témoignages des survivants exilés ont révélé au grand jour cette réalité: environ 200 000 hommes, femmes et enfants vivent enfermés dans au moins six camps de prisonniers politiques. A Yodok, 50 000 personnes sont actuellement détenus sans jugement ou à la suite de procès iniques.

    Corée du Nord : pour la fermeture immédiate des camps de prisonniers politiques

    AI a lancé en mai 2011 une campagne internationale visant à faire connaître à l’opinion publique internationale les atrocités perpétuées dans ces camps de concentration au 21ème siècle.
    AI et Free the NK Gulag demandent aux autorités nord-coréennes :

    -la reconnaissance officielle de l’existence de ces camps

    -leur fermeture et la libération immédiate de tous les prisonniers politiques et de leurs familles 

    -des détails précis sur le sort de détenus identifiés.

     

    Lisez la suite sur le site d'Amnesty International

  • Nucleaire : la population des Ardennes doit être protégée

    Depuis Tchernobyl et Fukushima, il est malheureusement démontré qu'un accident nucléaire est du domaine du réel, et que tous les cas  possibles ne sont pas prévus.

     

    En France, aucun accident grave n'est encore survenu, mais de très nombreux incidents auraient pu dégénérer. La catastrophe a parfois été évitée de justesse (inondation à Blaye en 1999), et un incendie récent à Penly montre qu'un enchaînement de problèmes peut devenir incontrôlable.

    Nos centrales se veulent depuis toujours les plus sûres du monde, mais après Fukushima, l'Agence de Sûreté Nucléaire a demandé de lourds travaux sur les installations existantes.

    La prévention vis à vis des populations repose sur des Plan Particuliers d'Intervention (PPI), qui couvre une zone de 10 Km autour des centrales. Une des principales mesures est la prise d'iode stable qui doit empêcher l'iode radioactif de se fixer dans l'organisme. Cette prise doit donc  avoir lieu très tôt, 6 à 12affiche.jpg heures après un accident nucléaire majeur.

    Les accidents précédents nous ont montré que la zone contaminée serait bien supérieure à 10 Km. Au Japon, sans une configuration favorable des vents il aurait fallu évacuer Tokyo et ses millions d'habitants, cela a été envisagé par le gouvernement.

    Greenpeace a réalisé une animation qui met en évidence les vraies zones à risque. Vous pouvez voir selon le département choisi l'étendu de ces secteurs.

    Pour les Ardennes la zone "Fukushima" couvre tout le département ( moins de 100 Km de Chooz)

    Il faudrait pour le moins que la préfecture et l'ARS organise les mesures préventives nécessaires à la protection des Ardennais (en particulier les enfants et les femmes enceintes).

    La ville de Bogny vient de demander que le PPI de Chooz s'applique à ses habitants. Il serait bienvenu que toutes les villes des Ardennes fassent la même démarche : par définition des mesures préventives s'organisent avant tout risque, et plus le risque apparaît important, plus cette prévention s'avère indispensable.

  • Gens du voyage : Pour la LDH, le respect réciproque passe par un dialogue véritable

    La LDH de Vouziers réagit à l’article de l’UNION du 4 avril 2012 intitulé « le ras le bol du maire »

    « Face aux nuisances provoquées par les gens du voyage » tel est le sous titre – ou plutôt le sur titre qui annonce l’article. Ainsi, le ton est donné d’emblée, pour le Maire les problèmes n’existent que d’un seul côté. Mais comme si cela ne suffisait pas, deux grandes photos illustrent ces « nuisances » et le « sans gêne » des gens du voyage alors qu’une petite vue des caravanes sur la plate forme du carrefour de Sainte-Marie, tout en bas de la page, montre –ou plutôt ne montre pas- les conditions déplorables dans lesquelles elles stationnent. Parce qu’elles y stationnent, contrairement à ce qui est dit dans l’article.

    Seulement voilà, les « gens du voyage » ne veulent pas forcément du choix qui leur est imposé. Quand on a une habitation aussi mobile, pourquoi devoir se coller à des voisins avec qui on n’a pas d’affinités ? Cela, tout le monde le savait avant même les premières ébauches du schéma départemental sur l’accueil des gens du voyage. Et si on en est arrivé aujourd’hui à cette situation insupportable pour tous, c’est justement parce que, de la part des représentants de l’Etat comme des élus, la Loi Besson du 5 juillet 2000 n’est toujours pas appliquée douze ans après et ne le sera qu’en deçà du nécessaire et en dépit du bon sens et du respect de la dignité humaine (l’excellent dossier de l’UNION du 22 janvier 2011 intitulé « Gens du voyage : le zéro pointé des Ardennes » témoignait de l’hypocrisie des représentants de l’Etat et des élus et annonçait ce gâchis).

    Il ne s’agit pas de poser un regard angélique ni de nier la réalité. Mais qu’on arrête de stigmatiser toute une catégorie de population ! Lors d’un rassemblement de la Ligue des Droits de l’Homme derrière la Mairie de Vouziers, alors que nous proposions une pétition sur les droits, un passant nous fit remarquer en apposant sa signature, que bien qu’il ne se sente pas concerné, il faisait lui aussi partie des gens du voyage. C’était un forain présent sur la fête patronale. D’autres, plus ou moins contraints, se sédentarisent et vivent en appartement ou en maison. Ceux-là non plus ne squattent pas les trottoirs.

    Quant aux détritus abandonnés, ils sont loin d’être l’apanage des gens du voyage : il suffit de regarder le bord des routes et les décharges sauvages dans les creux de vallons…sans parler des incivilités et autres atteintes à la loi, les exemples ne manquent pas.

    Imagine-t-on de recevoir, même une seule journée, des touristes dans un camping, des festivaliers à un concert sans aménagements de base ? (Eau, toilettes, évacuation des ordures,…) Ce serait intolérable et à la source de problèmes d’hygiène et de salubrité publiques. Et il serait possible de laisser vivre des dizaines d’années des familles avec enfants et personnes âgées sans ce minimum de services.

    Les difficultés de cohabitation sont inévitables entre deux communautés dont les modes de vie sont éloignés. Elles ne se règleront qu’avec une écoute des différentes parties, et la mise en place de solutions qui tiennent compte de chacun.

    Si des actes illégaux sont commis, ils doivent recevoir une réponse identique quel qu’en soit l’auteur présumé. La police et la justice doivent donner l’exemple, sans stigmatisation et sans refus de prendre en charge les difficultés constatées.

    Nous pouvons entendre le désarroi du maire de Vouziers. Mais si l’aménagement de l’aire d’accueil n’est pas une obligation pour sa ville, il serait préférable, au lieu d’attiser les rancœurs, qu’il exerce une influence positive sur les élus de la communauté de communes dont il fait partie : la compétence « gens du voyage » doit y être exercée dans un souci de paix sociale et de respect de la dignité humaine.

     

    La section vouzinoise de la LDH

     

    vouziers,gens du voyage,ldh

    Le stationnement des "gens du voyage" à Vouziers (Photo d'archive)

    Cliché l'An Vert, droits réservés

  • Mali : les agences humanitaires doivent avoir accès en toute sécurité au nord du pays

    Communiqué d'Amnesty International

     

    Le Nord du Mali est au bord d’un désastre humanitaire majeur et les agences humanitaires doivent avoir immédiatement accès à cette région pour éviter de nouvelles victimes au sein de la population civile.Les trois villes du Nord du pays, Gao, Kidal et Tombouctou, ont été la scène de pillages, d’enlèvements et de chaos depuis leur occupation par des groupes armés en fin de semaine passée. Des femmes et des jeunes filles auraient été violées.

    Les populations font face à un risque imminent de graves pénuries alimentaire et médicale qui pourraient entraîner de nouvelles pertes humaines, notamment parmi les femmes et les enfants qui Mali-Gao-Pres-Soldats-1.jpgsont plus vulnérables.
    Amnesty International a appris que, dans les villes de Gao et de Menaka, des femmes et des jeunes filles ont été enlevées de chez elles et auraient été violées.
    Un témoin de Gao a confié à Amnesty International : "Le 2 avril, trois jeunes filles ont été enlevées par des hommes armés dans le 8e quartier appelé Boulgoundié et ont été emmenées dans des véhicules. Elles ont été ramenées le lendemain. Elles étaient trop traumatisées pour raconter ce qu’elles avaient subi".
    Amnesty International a également appris que, le 3 avril, un homme a tenté d’enlever une fillette de 13 ans qui se trouvait chez elle. Des voisins ont donné l’alarme et l’homme a fui.
    Les femmes et les jeunes filles sont en particulier terrifiées à l’idée de sortir de chez elles.

    Les populations décrivent une atmosphère de quasi anarchie. La situation continue de se détériorer dans le Nord du pays.

    Toute la nourriture et les médicaments stockés par les grandes agences humanitaires ont été pillés et la plupart des travailleurs humanitaires ont fui.

    Gaëtan Mootoo, chercheur d’Amnesty International sur l’Afrique de l’ouest.

    À Gao, l’électricité et l’eau ont été coupées et l’hôpital a été pillé. Un habitant de Gao a dit à Amnesty International le 5 avril : "Le marché et tous les magasins sont fermés. Les gens vivent de leurs maigres réserves alimentaires."
    Un médecin de Gao a confié à Amnesty International : "Les médicaments ont été volés et les dossiers des malades détruits. En quelques jours, des années d’efforts et de succès médicaux ont disparu dans carte-Mali.jpgles flammes".

    À Kidal, un des groupes armés, Ansar Dine, qui veut imposer la charia a demandé aux femmes de porter le voile et a détruit un night club dont le gérant est en fuite. À Gao, tous les bars ont été détruits. À Tombouctou, des groupes armés d’Ansar Dine ont arrêté des personnes accusées de vols et de pillages. Il existe des craintes que certains d’entre eux ne subissent des châtiments basés sur la charia.

    Des habitants de Kidal, Gao et Tombouctou tentent de quitter ces villes par tous les moyens. Un habitant de Tombouctou a dit à Amnesty International ce matin: "La ville est en train de se vider. Les gens partent vers le Sud ou vers la Mauritanie. Ils utilisent tous les moyens : le bus, la moto ou à dos d’âne".
    Depuis le début de cette insurrection, plus de 200 000 personnes ont quitté le nord du Mali dont quelques 100 000 ont trouvé refuge dans les pays voisins (Mauritanie, Niger, Algérie et Burkina Faso).