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  • Chernobyl day : du 26 au 29 avril, des actions partout en France pour sortir du nucléaire

    Entre le 26 et 29 avril prochain, des dizaines d’actions pour la sortie du nucléaire auront lieu dans toute la France, à l'appel du Réseau "Sortir du nucléaire". Quatre jours pour un seul objectif : en commémorant les deux catastrophes nucléaires de Tchernobyl et Fukushima, rappeler les dangers du nucléaire et la nécessité d’en sortir au plus vite.

    Le 26 avril, juste entre les deux tours de l’élection présidentielle, la catastrophe de Tchernobyl entrera dans sa 27ème année. Il y a quelques jours, le réacteur n°2 de la centrale de Penly en Seine-Maritime a connu un incendie et une fuite très inquiétants...(1) Pourtant, le nucléaire et la problématiquebanderole-fukushima2-ff28d.png énergétique sont les grands absents de la campagne présidentielle.

    En mars dernier, 60 000 personnes se sont donné la main pour former une immense chaîne humaine entre Lyon et Avignon. Mais la chape de plomb du lobby nucléaire continue de peser sur les médias et sur la campagne. En commémorant l’anniversaire de la afficheA4-vignette.jpgcatastrophe de Tchernobyl, qui intervient quelques semaines seulement après celui de Fukushima, le Réseau "Sortir du nucléaire" n’a qu’un objectif : rappeler à tous, et notamment aux deux derniers candidats en lice pour les Présidentielles, les dangers du nucléaire et la nécessité d’en sortir au plus vite. Tchernobyl, Fukushima, plus jamais ça !

    À cette occasion, des actions auront lieu partout dans le monde. En France, du jeudi 26 au dimanche 29 avril, le Réseau "Sortir du nucléaire" coordonne des journées d’action sur l’ensemble du territoire. Plus de 75 évènements sont d’ores et déjà prévus en France, mais des dizaines sont encore en cours de programmation. Nous vous invitons à les consulter sur notre site : www.chernobyl-day.org/actions et comptons sur votre relai durant ces quatre jours de mobilisation antinucléaire !

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  • Election présidentielle : encore beaucoup d'hésitants

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    Dessin du Canard Enchaîné

  • Notre avenir est l’affaire de toutes et de tous !

    Appel de la LDH
    L’élection présidentielle a lieu ces 22 avril et 6 mai ; elle sera suivie des élections législatives les 10 et 17 juin. La Ligue des droits de l’Homme appelle les citoyennes et les citoyens à s’approprier ces élections et à voter.

    La Ligue des droits de l’Homme, qui combat depuis 1898 pour les droits politiques et sociaux de tous, Français et étrangers, n’a pas pour tradition de s’exprimer sur le vote avant le premier tour de la présidentielle.

    Aujourd’hui, elle le fait avec gravité, en pleine conscience de ses responsabilités, sur la base des valeurs républicaines qu’elle défend et avec la diversité des choix et sensibilités politiques qui la caractérisent.

    En juin 2005, face à une loi arbitraire réservant un sort inhumain aux étrangers, la Ligue des droits de l’Homme alertait sur les risques que cette politique faisait peser sur notre démocratie et sur la République. Dans une démarche exceptionnelle, elle lançait un « appel à l’insurrection des consciences ».

    En mai 2007, sous l’impulsion directe de Nicolas Sarkozy, ex-ministre de l’Intérieur devenu président de la République, son gouvernement adoptait une série de mesures liberticides, asphyxiant la démocratie, construisant une société de méfiance, de surveillance et d’exclusion, bafouant la justice ainsi que la dignité et les valeurs de la République. Au point qu’en 2009, la Ligue des droits de l’Homme lançait un véritable cri d’alarme sous forme d’une campagne de mobilisation citoyenne, proclamant « Urgence pour les droits, urgence pour les libertés ! ».

    En cinq ans, l’action du président de la République − à nouveau candidat − s’est partagée entre le sarkozy-je-ne-vous-decevrai-pas.jpgmauvais et le pire : stigmatisations des populations fragilisées par les crises, agressions contre les organisations syndicales, exaltation de la xénophobie portée par le funeste débat sur « l’identité nationale », refus obstiné de mettre en débat les choix d’austérité, de débattre de l’emploi, des droits sociaux, régulièrement donnés comme les sujets principaux de préoccupation, avant la sécurité et l’immigration, pourtant cyniquement mis en avant pour tenter de rallier des voix sur l’unique base de la peur.

    La Ligue des droits de l’Homme considère que poursuivre dans cette voie constituerait une menace des plus graves pour la République. C’est pourquoi, elle appelle les électrices et électeurs à refuser que soit poursuivie − et a fortiori aggravée − la régression des droits et des libertés, la xénophobie d’Etat et l’autoritarisme, la mise en cause de l’égalité des citoyens.

    Elle les appelle à exprimer dans les urnes leur volonté de retrouver le vrai visage de la République, et à rester mobilisés au-delà des élections.

  • Pour le premier mai, unité syndicale

    Réunies en intersyndicale, le 16 avril, les les organisations syndicales CFDT, CGT, FSU, Solidaires et Unsa affirment leur volonté de faire du 1er Mai 2012, une journée de solidarité internationale du monde du travail, une forte journée de mobilisation en faveur du progrès social.


    Dans cette période de crise en France et en Europe, les organisations syndicales CFDT, CGT, FSU, Solidaires, Unsa affirment leur volonté de faire du 1er Mai 2012, journée de solidarité internationale du monde du travail, une forte journée de mobilisation, de manifestations et d’expressions revendicatives pour :

     - faire entendre les priorités sociales et les préoccupations des salariés, des demandeurs d’emploi, des jeunes et des retraités, en France et en Europe ;

     - exprimer la défense des droits fondamentaux et des libertés partout dans le monde ;

     - faire reculer la xénophobie, le racisme et l’antisémitisme.

    Dans beaucoup de pays européens, les populations subissent des politiques d’austérité et des réformes réduisant les droits des travailleurs et leur protection sociale.

    La crise ne peut être le prétexte pour remettre en cause nos systèmes sociaux. Il faut une véritable politique de croissance, prenant en compte les enjeux écologiques, qui passe par l’amélioration du pouvoir d’achat et la création d’emplois.

    La pression sur les salaires et l’assouplissement des règles de licenciement ne peuvent que fragiliser la croissance économique.

    S’il y a un manque de compétitivité des entreprises, elle est notamment due à la rémunération excessive  du capital au détriment de l’investissement dans l’emploi, la formation, la recherche et l’innovation.

    En ce 1er mai, nous voulons faire écho aux revendications portées par les salariés dans cette période premier-mai-deux.preview.JPGde crise :

     - priorité à l’emploi, en particulier des jeunes, alors que le nombre de chômeurs ne cesse d’augmenter depuis de longs mois et que les restructurations, les licenciements et les fermetures d’entreprises sont le quotidien de nombreux salariés,

     - lutte contre la précarité qui touche un nombre croissant de salariés, en particulier jeunes et femmes, et provoque des situations de pauvreté intolérables ;

     - la promotion des salaires et du pouvoir d’achat doit être une priorité. Il n’y a aucune raison de laisser les inégalités salariales perdurer, notamment entre les femmes et les hommes.

    Nous réaffirmons avec le syndicalisme européen notre opposition à ces politiques et au nouveau traité qui, en faisant l’impasse sur la croissance, ne fera que renforcer l’austérité et la crise.

    Nous voulons dans les mobilisations du 1er mai réaffirmer le besoin d’une Europe solidaire affirmant sa dimension sociale, ce qui impose de :

     - développer les droits des salariés et assurer des services publics de qualité,

     - mettre un terme à la concurrence sociale et fiscale entre pays de l’Union européenne qui tire les garanties des travailleurs vers le bas. Il faut une autre répartition des richesses et mettre un terme à la spéculation financière,

     - faire respecter la place et le rôle de la démocratie sociale, de la négociation collective et du dialogue social.

    La CFDT, la CGT, la FSU, Solidaires et l’Unsa appellent leurs organisations à se rencontrer dans les territoires pour déterminer les modalités concrètes d’organisation des initiatives et manifestations du 1er Mai sur ces objectifs.

     
    Le 16 avril 2012
  • Japon : Faut-il remettre en service les centrales nucléaires ?

    Après la catastrophe de Fukushima, rien ne sera jamais plus pareil dans le Japon nucléaire.

     

    4highres_00000402774870.jpgLe pays avait déjà payé un très lourd tribut au nucléaire, suite au bombes lâchées sur Hiroshima et Nagasaki. Malgré le sentiment de rejet ressenti par la population pour tout ce qui touche au nucléaire, de nombreuses centrales ont été installées dans le pays. 54 centrales ont été construites et elles représentaient 28 % des besoins en énergie du pays. Après la catastrophe de Fukushima, elles n'ont pas redémarré après les arrêts techniques de maintenance. : les populations et les élus locaux s'y sont opposé. Le gouvernement veut rouvrir deux centrales pour assurer le fonctionnement de la climatisation dans les mois d'été. Il se veut rassurant sur la sécurité, mais sa parole et celle des compagnies d'électricité ne sont plus crédibles.

    Voici un commentaire du journal "Le Matin" de Suisse :

    Le complexe atomique d'Oi est exploité par la compagnie Kansai Electric Power qui est actuellement privée de l'ensemble de ses réacteurs nucléaires. Selon elle, elle risque de souffrir d'une insuffisance de courant de 20% cet été au moment des pics de consommation si une partie de ses installations ne sont pas relancées.

    «Des études indépendantes montrent qu'il n'y aura pas de pénurie d'énergie», a pour sa part réagi Wakao Hanaoka, un militant de Greenpeace Japon.

    Les réacteurs 3 et 4 d'Oi avaient respectivement été stoppés en mars 2011 et juillet 2011 pour entretien de routine, obligatoire tous les treize mois. Ils n'avaient pu être réactivés après les délais habituels d'inspection, le précédent gouvernement, de Naoto Kan, ayant imposé une nouvelle batterie de tests de résistance.

  • Balades "Sur les pas de Meslier"

    etrepigny_-elan-balaives-butz_065_0.jpgL'association propose des "balades sur les pas de MESLIER" qui vous mèneront sur les lieux que Meslier a très souvent fréquentés (Etrépigny - Balaives - Butz - Elan - les forges de Boutancourt...)

    Ces balades sont accompagnées et commentées par un "historien" local qui vous permettra de comprendre comment Meslier est devenu cet athée révolutionnaire.

    Ces balades sont faites à la demande de groupes aux conditions fixées ci-dessous au bénéfice de l'association des "Amis de Jean Meslier"

    Pour toute demande et pour renseignements nous contacter par email à : "lesamisdejeanmeslier@gmail.com"  (avec votre n° de téléphone).

    Tarif pour groupes de 5 à 8 personnes: 4€ par personne pour une demi-journée (3h environ), 6€ par personne pour la journée (6h environ).

      " "   pour groupes de 10 à 15 personnes: 3€ par personne pour la demi-journée, 5€ par personne pour la journée.

    Tarifs spéciaux pour plus gros groupes.

  • Pourquoi le monde a-t-il besoin d’un traité international sur le commerce des armes ?

    Communiqué d'Amnesty international

    Plus de 1500 personnes sont tuées tous les jours à cause de la violence armée. Chaque année, le commerce mondial des armes conventionnelles a un coût humain énorme. De graves violations des droits humains sont commises à l’aide d’un large éventail d’armes, de munitions et de matériels connexes.

    875 millions d’armes à feu en libre circulation dans le monde
    Il est dénombré environ 875 millions d’armes à feu en libre circulation dans le monde (armes civiles, militaires et de maintien de l’ordre) dont près de 100 millions de Kalachnikov. Il s’agit de l’arme à feu la plus répandue dans le monde. 8 millions d’armes à feu sont produites chaque année.

    12 milliards de balles produites chaque année
    Chaque jour sont fabriquées assez de munitions pour tuer deux fois chaque individu de la planète.

    Interpellez la France : 100 jours pour adopter un traité sur le commerce des armes qui protège les droits humains Signez

    Recours aux enfants-soldats
    En 2011, il y avait au moins 14 pays en situation de conflit armé dont les parties « utilisent des enfants, tuent ou mutilent des enfants et/ou commettent des viols ou d’autres formes de violence sexuelle sur des enfants », selon le Secrétaire général des Nations unies. Leur nombre est estimé à environ 250 000.

    Déplacement forcé de populations
    On estime que dans le monde 43,3 millions de personnes ont été déplacées de force en raison d’un conflit armé et de persécutions à la fin de l’année 2010. En 2011, de nouveaux déplacements de grande ampleur se sont produits lorsque des conflits ont éclaté ou se sont aggravés en Libye, en Côte d’Ivoire, en Somalie et au Soudan.

    Les dommages causés par les armes sont synonymes de destruction des infrastructures
    En plus de tuer et de nuire aux populations, les armes occasionnent la destruction des infrastructures vitales sur lesquelles les gens s’appuient au quotidien pour assurer leur subsistance (accès à la nourriture, l'eau et à un foyer).Ces destructions peuvent entraîner des phénomènes de pauvreté.

    Hausse des dépenses militaires et importance des transferts d’armes
    Le total des dépenses militaires mondiales en 2009 est estimé à 1 531 milliards de dollars, soit une augmentation de 6 % par rapport à 2008 et de 49 % depuis 2000. En 2010, le volume mondial des exportations d’armes représente 70 milliards d’euros.

    Un commerce des bananes et des iPods plus régulé que celui des armes !
    Les faiblesses et lacunes des mécanismes de contrôle existants, tant au niveau national, régional que multilatéral, ont permis aux Etats et autres acteurs de continuer leur commerce irresponsable en toute impunité. Un traité est à portée de main.


    Des Etats face à leur responsabilité
    Tous les Etats doivent se mobiliser en faveur d’un traité organisant un commerce responsable des armes et en particulier les plus gros exportateurs. Ces dernières années, les cinq pays membres permanents du Conseil de sécurité - Chine, États-Unis, France, Royaume Uni et Russie –  ainsi que l’Allemagne ont réalisé près de 80% du commerce mondial des armes.

    armoured_vehicle_.jpgUne occasion de changer la situation pour sauver des milliers de vies
    Du 2 au 27 juillet 2012, les Etats membres des Nations unies sont invités à participer à la conférence diplomatique des Nations Unies pour négocier un traité sur le commerce des armes (TCA). Il est maintenant temps de s’assurer que le traité contiendra le plus haut niveau de normes communes pour l’importation, l’exportation et le transfert des armes conventionnelles.

    Une règle d’or impérative dans le TCA
    Le traité doit prévoir que les Etats s’assurent, sur la base du cas par cas, qu’un transfert d’armes international ne puisse être autorisé s’il existe un risque substantiel que les armes soient utilisées pour commettre ou faciliter de graves violations des droits humains ou du droit international humanitaire.
     
    Une campagne pour mettre fin au commerce irresponsable des armes
    Amnesty International a lancé le 26 mars un appel mondial comme point de départ de la campagne de 100 jours exhortant les gouvernements du monde entier à soutenir un traité fort protégeant les droits humains.

    Le rôle de la France, 4ème exportateur d’armements au monde
    Depuis 2005, la France a pris position en faveur d’un traité fort et efficace, elle doit aujourd’hui maintenir son niveau d’engagement et peser auprès des grands pays exportateurs. Pour l’y encourager, mobilisez-vous dès maintenant en signant la pétition adressée au Président de la République française.