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  • Soutien aux inculpés de la manifestation du 28 octobre

    COMMUNIQUE DE PRESSE

     

    Création du Comité de Solidarité et de Soutien aux Inculpés

     

    photos_3190.jpgA l'initiative du Collectif de Résistance Ouvrière (CRO), des organisations et associations * ainsi que des citoyens sans étiquette se sont réunis le 7 janvier 2011, pour constituer un Comité de Solidarité et de Soutien aux Inculpés du 28 octobre.

    Rappel des faits : Lors de la manifestation du 28 octobre 2010 contre la reforme des retraites, des incidents liés aux provocations policières ont eu lieu.

    Accusées d'avoir été mélées à ces incidents,  8 personnes ont été appréhendées le 15 décembre à leur domicile ou sur leur lieu de travail de manière brutale.

    Le Comité dénonce ces méthodes  et exige l'abandon des poursuites judiciaires envers toutes les personnes.

    Le comité appelle TOUS LES CITOYENS, Organisations syndicales ou politiques, les associations à le rejoindre pour envisager la suite des actions.

    D'autre part, les personnes qui ont assisté aux événements et qui souhaitent apporter leur témoignage sont appelées à contacter le comité.

    Une prochaine réunion est prévue le samedi 15 janvier à 14 heures, salle de l'ancienne mairie de Mohon à Charleville Mézières.

    Pour tout contact, dans l'attente de la création d'une adresse mail, vous pouvez ecrire au CRO :

    cro08@free.fr

     

    * Association des anciens Thomé Gesnot, Association des anciens salariés Lenoir et Mernier- LCAB, Attac 08, CRO, Ligue des Droits de L'homme, UL CFDT du canton de Monthermé, UD CFTC métallurgie, Sud Rail, NPA 08, POI 08, MRC 08, la fédération 08 du PCF, PG 08

     

  • Les Ardennes à nouveau touchées : Porcher liquidé

    Au comité d'entreprise de Porcher réuni ce jour a été annoncée la fermeture du site de Revin


    Le site du Parisien annonce que trois unités du groupe Ideal Standard vont fermer : 2 en France et un en Angleterre. Ci dessous, un extrait de l'article annonçant ces fermetures :

    Ideal Standard International a annoncé mercredi le projet de fermeture de deux sites français de production et d'un site en Angleterre, entraînant la suppression de 560 postes, dont 311 en France, a-t-on appris de source syndicale.
    L'unité de production de Dole (Jura) et l'usine Porcher à Revin (Ardennes), spécialisées dans la fabrication d'éléments de sanitaire en céramique et qui emploient respectivement 163 et 148 salariés, devraient fermer à la fin du premier semestre 2011, a indiqué à l'AFP Marie-Claude Moriau, la secrétaire FO du comité d'entreprise de Porcher.


    Selon la direction d'Ideal Standard, la fermeture de l'usine de Middlewich en Angleterre, qui emploie 249 personnes, devrait intervenir d'ici trois mois.

     

     

    Voici la réaction du blog des Lenoir et Mernier

     

     

    C’est maintenant inéluctable, la fermeture du site de Revin est programmée d’ici fin juin 2011.

    L’usine de sanitaires PORCHER spécialisée dans la fabrication de baignoires et lavabos va jeter à la rue 146 salariés.

     

    173.jpgCette entreprise historique datant de 1886 avait déjà été amputée de sa partie fonderie devenue Oxame.

    La direction d’Idéal Standard industrie France est une filiale du groupe américain “ Américan Standard“.

    Ce qui veut dire que la production sera désormais fabriquée à l’étranger, mais que les consommateurs Français continueront d’acheter sous la marque PORCHER.

    Une nouvelle fois la vallée de la Meuse va connaître un drame pour des dizaines de familles victimes d’une société capitaliste, dont l’humain est considéré comme une quantité négligeable et jetable.

    On attend des élus non pas des belles paroles électorales, mais des actes concrets pour redonner à l’industrie et à la métallurgie Ardennaise autre chose que des musées.

    Le collectif pour l’emploi et le développement industriel, dont fait partie notre association, est déjà porcher_le_president_du_conseil_general_et_une_delegation_d_elus_recus_le_6_mars_au_ministere_de_l_industrie.jpgintervenu à plusieurs reprises sur les problèmes de l’industrialisation, notamment au travers des États généraux de l’industrie.

    Le collectif va mobiliser toute son énergie, ses experts et ses ressources politiques et syndicales afin de contribuer à enrayer ce déclin industriel dans nos Vallées de Meuse et Semoy.

    Mais dès maintenant notre association se tient à la disposition des salariés de Revin, afin de développer la solidarité, l’entraide et l’amitié des Métallos.

  • Le bio"ça eût payé, mais ça ne paye plus"

    Communiqué du WWF

     

    Le 15 décembre dernier, le WWF-France lançait avec ses partenaires la deuxième édition de la campagne «Oui au Bio dans ma Cantine !» visant à sensibiliser citoyens et élus sur la nécessité de favoriser les denrées issues de l’agriculture biologique et d’assurer ainsi le capital santé des plus jeunes en leur offrant une alimentation saine.

    Le constat en effet est médiocre : à ce jour, la France est le plus gros utilisateur européen de pesticides et se classe même en 2ème position mondiale après les Etats-Unis. Elle occupe seulement le 22ème rang en Europe pour sa part de surface en bio, avec 2,46% de sa SAU (Surface Agricole Utile). A titre de wwf-2518291.jpg?v=1comparaison, l’Autriche est à 17,4%, l’Italie à 7,9% et l’Allemagne à 5,9%.

    Malgrè cela, le gouvernement a adopté dans le cadre de la loi de finances pour 2011, une réduction drastique du crédit d’impôt en faveur de l’agriculture biologique. Cette mesure est en totale contradiction avec les objectifs fixés par le Grenelle de l’environnement qui prévoient d’atteindre 6% de la SAU française en bio en 2012 et 20% en 2020.

    Le WWF déplore la réduction de ce crédit qui passe de 3500 euros sur 3 ans à 2000 euros sur 2 ans. Les fermes de petite taille, sur des productions telles que l’apiculture et le maraîchage notamment, seront les plus impactées par la mesure.

    Les économies qui seront réalisées à cette occasion, quelques millions d’euros gagnés, apparaissent agriculture-biologique_940x705.jpgdérisoires face aux enjeux pour l’environnement et la santé liés aux modes de production de notre alimentation.

    Plutôt que d’augmenter la capacité d’appui et de conseil aux producteurs dans leur démarche de passage au bio, le gouvernement préfère accorder un soutien à hauteur de 196 millions d’euros à la filière agro-carburants ne visant qu’à l’écoulement des stocks de grands acteurs de l’agriculture intensive.

    Avec la réduction du crédit d’impôt sur les panneaux photovoltaïques qui met à mal la filière, cette mesure confirme ce fait navrant : la régression en matière de politique environnementale est devenue un réflexe gouvernemental.

    La politique fiscale décidée à l’orée 2011 s’avère négative pour l’environnement. Le soutien apporté aux solutions d’avenir pour une société durable doit être une priorité gouvernementale.

  • Répression en Tunisie : le gouvernement français se tait

    Communiqué LDH
    Quel est ce pays, si proche, où un jeune diplômé privé de tous moyens de subsistance par la police en est réduit à se suicider par le feu ? Où ceux qui, bouleversés par cette tragédie, manifestent pacifiquement essuient des tirs policiers à balles réelles faisant plusieurs dizaines de morts ?

    Ce pays dans lequel, depuis des années, les chômeurs qui défendent leurs droits sont durement réprimés, un syndicaliste et un journaliste emprisonnés pour avoir simplement cherché à le faire savoir ? Ce pays où l’on arrête les étudiants qui se syndiquent, où des avocats sont molestés par centaines pour avoir seulement réclamé justice ? Où la presse est muselée, où les enquêteurs de la presse étrangère et les missions des ONG sont refoulés à l’aéroport, où les blogueurs sont pourchassés lorsqu’ils font vivre un peu d’information libre ? Ce pays dans lequel associations et syndicats indépendants sont interdits d’existence légale ou en butte aux tracasseries et aux intimidations ? Ce pays dans les prisons duquel on torture les opposants politiques ?

    Ce pays, ce n’est ni la Birmanie ni la Corée du Nord : c’est la Tunisie, si souvent dépeinte sous les gal_2451.jpgtraits idylliques d’un paradis touristique paisible… Misère, chômage, corruption, mise en coupe réglée de l’Etat et de l’économie par un clan affairiste, surveillance étouffante, paralysie de toute association indépendante, parodies d’élection à plus de 90% des voix et de réélections indéfinies, brutalités et calomnies déversées sur les défenseurs des droits, presse de caniveau aux ordres du pouvoir : tout cela, les ONG de défense des droits le savent et le disent depuis des années. Mais trop de dirigeants européens, parfois sensibles à l’hospitalité officielle du régime, ont cautionné sa vitrine mensongère pour que la majorité de nos concitoyens en soient réellement informés.

    C’en est fini aujourd’hui : pour la première fois depuis très longtemps, le régime tunisien est en grande difficulté. Les manifestations de solidarité se multiplient dans le monde, les Etats-Unis critiquent la répression… et voici que le gouvernement français reçoit l’envoyé du despote sans un mot de protestation contre ce que subit le peuple tunisien !

    6DCBF34CA95832AE82A2FB925AD6.jpgLa Ligue des droits de l’Homme, solidaire de sa Ligue sœur la LTDH, assure les défenseurs des droits, et tous les citoyens victimes de l’arbitraire et de l’injustice qui règnent depuis tant d’années en Tunisie, de son entière solidarité avec leur lutte courageuse pour la démocratie et le respect de leurs droits fondamentaux. Qu’ils sachent que le silence complice des autorités politiques françaises actuelles n’est en rien représentatif de l’indignation qui s’étend dans la société française, à présent que les masques tombent et qu’apparaît au grand jour le visage de la dictature.

    L’avenir de la Tunisie, comme celui de bien des peuples de la région pris entre autoritarisme corrompu et injonctions de repli sur le passé, appartient à ces citoyens courageux qui font honneur à leur pays. Il est de la responsabilité des démocraties, tout particulièrement dans l’Union européenne qui affirme une politique de partenariat euro-méditerranéen conditionné au respect des droits de l’Homme, de les soutenir dans leur combat contre l’oppression et de mettre enfin les actes en rapport avec les discours. La LDH entend prendre toute sa place dans la pression citoyenne qui s’exerce et s’exercera en ce sens.

  • L'Etat ne respecte pas ses engagements et fait saisir "La Boudeuse"

     

    Dans le domaine de l'écologie, le gouvernement Fillon Sarkozy n'est pas à un reniement près.

     

    Jean-Louis Borloo, alors ministre  d'Etat en charge de l'écologie, avait donné mission en octobre 2009 LaBoudeuse_MissionTerreOcean.jpgau navire "La Boudeuse"  d'aller explorer les fleuves de l'Amérique du Sud. Cette mission scientifique s'inscrivait dans le "Grenelle de la mer".

    Mais cette exploration a du être interrompue, faute de financement, le gouvernement ayant d'autres priorités, et un gros trou dans ses finances (mais ses difficultés étaient connues en 2009).

    L'Etat abandonne le financement de "La Boudeuse", mais le fisc ne l'oublie pas . Les services de l'Etat réclament  66.000 euros de TVA, et envoient un huissier pour signifier la saisie du bateau.

    Le commandant du bateau a interpellé la nouvelle ministre de l'écologie, qui ne montre pas une volonté farouche de défendre sa cause. Voici ce qu'en dit "Le Télégramme" de Brest.

     

    «Un service de l'Etat nous donne une mission mais ne respecte pas ses engagements financiers pour la dite mission, ce qui provoque son arrêt. Mais le non-versement des sommes promises m'empêche de m'acquitter légitimement d'une dette à un autre service de l'Etat (le fisc), lequel finit par saisir le navire pour le vendre», a expliqué, amer, le commandant de La Boudeuse. Mercredi, Patrice Franceschi a été reçu à sa demande par la nouvelle ministre de l'Ecologie, Nathalie Kosciusko-Morizet. Il a sollicité son intervention auprès du fisc. Selon le cabinet de la ministre, «c'est une intervention difficile. Mme Kosciusko-Morizet a conseillé à Patrice Franceschi d'accompagner sa demande de gel de la procédure en cours, de nouvelles pièces et notamment de documents signés par des nouveaux partenaires, montrant leur intérêt pour le bateau et ses éventuelles futures missions».

  • Venez écouter et interroger l'équipe municipale de Vouziers

    Comme tous les ans avant le vote du budget, les élus rencontrent la population.

     

    Pour la municipalité, c'est l'occasion de faire un bilan de l'année passée, et de présenter ses Vouziers port et pont 10.2010 054.jpgperspectives en vue de l'année à venir.

    Les Vouzinois ont là une occasion de pouvoir interpeller directement le Maire et son équipe, mais l'expérience prouve que peu de citoyens font le déplacement à l'une ou l'autre de ces rencontres.

    On peut le regretter, car le mandat donné aux élus ne dispensent pas que les électeurs continuent à s'intéresser à la vie municipale. Il faut reconnaître qu'il est difficile de trouver la question pertinente, en évitant le cas particulier, et en ayant assez d'éléments concrets pour argumenter.

    Voici les dates de ces réunions :

     

    Blaise : 24 janvier

    Condé : 25 janvier

    Vouziers centre : 26 janvier ( au CPR)

    Chestres : 27 janvier

     

    Toutes ces réunions débutent à 19h30

  • Cine ATTAC

     


    25 janvier à 20H au métropolis à Charleville-Mézières.

    L'animateur du débat sera Christian Celdran du comité scientifique d'ATTAC, et membre d'ATTAC08.

     

     

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    Entretien avec la réalisatrice :

    D’où est venue l’idée de faire ce film ?

    • "Dans mon précédent documentaire, Paroles de Bibs, un des ouvriers Michelin, Serge Ferry, se demandait pourquoi les actionnaires américains étaient sur la plage, à se reposer, alors que lui faisait les 3x8, et respirait des produits toxiques dans son atelier pour un salaire de misère. A travers cette colère légitime et au-delà de la question cruciale du rapport capital-travail, il s’interrogeait sur la responsabilité des actionnaires et des investisseurs. Je me suis dit que c’était un thème à creuser".

    Alors vous êtes partie enquêter ?

    • "J’ai voulu voir s’il existait aujourd’hui des institutions, des gens, qui essayaient de réfléchir à la schizophrénie dans laquelle nous fait vivre ce système financier ultra-libéral. Nous sommes nombreux à souhaiter un monde plus juste, un modèle de société qui respecte les femmes, les hommes ici et ailleurs. Nous sommes interpellés par les désastres écologiques. Alors il est légitime de s’interroger sur la circulation de l’argent et sur ce que cela produit".

    Comme cette religieuse étonnante qui apparaît dans votre film…

    • "J’ai fait la connaissance de Sœur Nicole Reille en 2003. Cette religieuse a créé en 1983 le premier fonds de placement éthique sur des critères non pas religieux mais sociaux en insistant sur le respect des salariés dans l’entreprise. elle avait donné une liste de vingt critères à la société qui gérait l’argent de sa congrégation : création d’emploi, participation à la valeur ajoutée, formation, possibilité d’expression au sein de l’entreprise, conditions de travail et sécurité, etc. C’était pour l’époque une approche « révolutionnaire » de la responsabilité des placements. La question qu’elle posait était : « mon argent peut-il croître à n’importe quel prix ? » Elle a été la première en France à penser très concrètement et pratiquement à des moyens d’agir sur le système financier, de façon responsable. Cette rencontre m’a encouragée à poursuivre mes recherches. cependant, je continuais à penser que ces affaires d’argent, d’investissement ne concernaient que les riches ou très riches, ceux qui ont des actions et un portefeuille à gérer…"

    … le film commence par une proposition de placement qui vous a été faite sur un livret Développement durable.

    • "En 2008, j’ai reçu un coup de fil de ma banquière me proposant de placer 3 000 euros de droits d’auteur que je venais de percevoir, sur un livret développement durable. Ma première réaction a été de dire : « Oui. si mon argent peut servir la planète ! » Mais le lendemain, je l’ai rappelée et je lui ai tout simplement demandé : « mais développement de quoi et durable pour qui ? » elle m’a dit : « Je ne sais pas, je me renseigne et je vous rappelle. » Je n’ai jamais eu de nouvelles. Là, j’ai repensé à Sœur Nicole, et je me suis dit que j’avais trouvé mon film. La responsabilité des placements, c’était aussi la mienne, la nôtre ! Alors j’ai repris ma caméra !"

    Extraits de l'entretien paru dans cdurable.info