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  • Iter triple la mise

    Le projet Iter doit aboutir à la construction d'une centrale nucléaire d'un nouveau type.

     

    La France a gagné  (??) le droit de construire cette installation sur son sol, à Cadarache. Ce projet est mondial, puisqu'il associe l'Europe, le Japon, la Russie, les États-Unis et d'autres pays.

    cadarache.jpgLe projet étudie l'utilisation de l'énergie nucléaire par la possibilité de maîtriser la fusion thermonucléaire.

    D'après le site du CEA, voici le rôle donné à Iter : "Le but d’ITER est de démontrer la faisabilité technique et scientifique d’utiliser l’énergie de fusion comme une future source de production d’énergie sur terre. S’inscrivant dans un programme de recherche et développement sur plusieurs décennies, il servira également à tester les technologies clés nécessaires au développement du prototype industriel DEMO".

     

    Ce projet qui est donc uniquement expérimental, était estimé à près de 6 milliards. Les travaux à peine débutés, l'addition est revue à la hausse pour 16 milliards, pas loin du triple !

    Le site dedié nous apprend pourtant que : L’équipe internationale, qui peut s’appuyer sur le retour d’expérience acquis avec la conception et la réalisation des installations Tore Supra et JET, a évalué tous les éléments (matières premières, main d’œuvre, composants…) pour élaborer le budget d’ITER. Le coût de la construction d’ITER en Europe a été évalué en tenant compte des spécificités du site.

    Peut-on faire confiance à des concepteurs qui se trompent à ce point sur le coût de leur projet?

    La France et l'Europe semblent décidées à poursuivre cette aventure hasardeuse. En ces temps de rigueur, on ne va pas abandonner un beau projet nucléaire. Mais personne ne sait où trouver l'argent supplémentaire, et tous se demandent comment persuader tous les partenaires de remettre la main à la poche.

     

    Voici ce qui se dit à Bruxelles, d'après sciences et avenir.com :

    La France est particulièrement impliquée puisque le futur réacteur expérimental doit être construit à Cadarache.

    Pour la ministre française de la Recherche Valérie Pécresse, "c'est un projet crucial pour la recherche mondiale", qui a recueilli "un soutien unanime" des capitales européennes.

    Mais les Européens doivent "trouver une vraie unanimité pour rassurer nos partenaires", a-t-elle insisté, à l'issue de la réunion. "Nos jpg_cadarache.jpgpartenaires étrangers ont eux aussi des crédits à engager, l'Europe ne peut pas faire défaut", a ajouté Mme Pécresse.

    "La piste du redéploiement budgétaire a été privilégiée, avec la possible option d'un prêt complémentaire de la Banque européenne d'investissement" (BEI)", a-t-elle précisé.

    "Nous avons besoin d'un accord clair (...) sur la part qui sera financée par le budget de l'UE, surtout en ce qui concerne les hausses de coûts jusqu'en 2013", a souligné pour sa part Annette Schavan, ministre allemande à la Recherche.

    "L'Union européenne a une stratégie de croissance et je trouve qu'un tel projet s'y inscrit formidablement", a-t-elle jugé, tout en réclamant "de la transparence sur la question de savoir pourquoi nous sommes confrontés à une hausse des coûts de 300%".


    Voilà une bonne question au fait : pourquoi trois fois le coût prévu initialement ?

  • Non au barrage de Savigny

    Les Habitants de la vallée  de l'Aisne toujours mobilisés

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    Une centaine de personnes a manifesté ce matin entre 8h et 9h45 devant le gymnase du collège d'Attigny où se tenait le congrés ardennais des Maires.
    Les membres de l'association de défense de Savigny et de la vallée de l'Aisne sont de plus en plus vigilants face au manque de transparence dans lequel le dossier du barrage évolue. Il s'avère aujourd'hui que la contre expertise envisagée et qui devait être confiée à Cemagref n'est pas possible.Cette procédure est  en effet soumises à appel d'offres. Quel sera le cahier des charges pour cette nouvelle étude?Exigera-t -il l'étude de tous les sites potentiellement possibles dans la partie amont de l'Aisne ou se contentera-t-il d'expertiser les données relatives au site de Savigny-sur-Aisne? Les interrogations restent nombreuses et ne cessent d'alimenter de bien légitimes inquiètudes.


  • Des militants de Greenpeace attaqués

    Communiqué de Greenpeace

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    Une attaque d’une rare violence de la part des thoniers


    Sept thoniers senneurs ont alors uni leurs forces pour attaquer avec une extrême violence les militants de Greenpeace.
    Les pêcheurs, dans leurs navires de trente mètres, ont foncé sur les zodiacs de l’association et les ont abordés avec des couteaux attachés au bout de lances. Les pêcheurs ont tiré à l’aide de fusées de signalisation sur les militants et sur l’hélicoptère de Greenpeace qui survolait la scène de l’action pour prendre des photos et pouvoir témoigner de ce qui se passait. Un des militants a été harponné et traîné sur plusieurs mètres. Très gravement blessé, il a réussi à se libérer en arrachant le harpon de sa jambe juste avant d’être tiré dans l’eau. Il a été évacué en hélicoptère vers un hôpital de Malte.

    «Les thoniers, et en particulier ceux des armements Avallone, ne connaissent que la brutalité : nos militants venaient avec de simples sacs de sable pour abaisser les filets et libérer les poissons. Les pêcheurs les ont agressés avec des couteaux, des harpons, des fusées d’appel, déclare Pascal Husting, directeur général de Greenpeace France. Greenpeace va immédiatement saisir la justice française et les autorités européennes pour que la lumière soit faite et que les responsables de cette agression sauvage soient sanctionnés comme il se doit. »

    Face à cette violence, soutenez nos militants qui se mobilisent pour sauver le thon rouge et interpellez, avec nous, Bruno Le Maire, ministre de l’Agriculture et de la Pêche (cliquer ici)

  • Vouziers: un nouvel espace aménagé

    La ville de Vouziers avait envisagé d'installer un terrain de camping le long de l'Aisne.

     

    Cette zone étant classée inondable, le projet n'a pu être réalisé.

    A ce même endroit, derrière l'ancien bâtiment du CAT, la ville vient de réaliser un aménagement paysager, avec du mobilier urbain . Celui-ci permettra aux promeneurs de faire une pause ou de prendre un repas en plein air.

    Cette zone se situe le long de la rivière, ce qui ajoute à son attrait. Les aménagements sont disposés pratiquement jusqu'aux captages d'eau de la ville.

    Un coin de notre ville à (re)découvrir.

     

     

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    Faute de camping, une aire de détente.

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    Au calme près de la rivière
  • Maternité de Rethel : de l'espoir à la trahison

    Le conseil d'administration avait voté un moratoire qui redonnait espoir pour un maintien du service.

     

    Le GHSA regroupe les sites de Rethel et de Vouziers, avec un conseil d'administration actuellement présidé par le maire de Vouziers.

    Après des mois de lutte, que nous avons relatée dans ce blog, le collectif de défense de la maternité pensait avoir enfin une bonne nouvelle.

    Lors de sa dernière réunion, le CA est revenu sur le vote de la fermeture, en accordant un délai pour étudier les propositions du collectif.

     

    Malheureusement, une rencontre avec les représentants de l'ARS vient de donner un tout autre son de cloche. L'Agence Régionale de Santé est la nouvelle et toute puissante agence qui pilote tous les questions sanitaires dans une Région.

     

    Le collectif a eu droit à un non catégorique, ses propositions ne seront même pas étudiées. L'argument est unique autant que cynique : la services-publics-tout-doitdisparaitre-copie-1.jpgrentabilité. Il faut s'attendre à retrouver de plus en plus de décisions basées sur ce seul critère, dans le domaines des soins comme dans d'autres.

     

    D'ici que l'on nous explique qu'une école ou une route, cela ne rapporte rien !

     

    Les membres du collectif sont bien sûr très déçus, et ce sont à nouveau les habitant(e)s du sud-Ardennes qui voient disparaître un service de proximité.

  • Problème

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    Dessin du Canard Enchaîné

    Lien permanent Catégories : humour Imprimer 0 commentaire Pin it!
  • Indigène un jour, indigène toujours

    Il existe des personnes qui veulent reconnaître le côté positif de la colonisation menée par la France dans les siècles passés.


    Ce qui est essentiel, c'est de regarder le processus dans sa globalité pour en comprendre le fonctionnement. La colonisation, c'est s'approprier le territoire d'un autre au nom d'un soi-disant développement supérieur.

    En partant sur de tels principes, on peut être certain qu'à plus ou moins long terme des conflits surgiront et l'Histoire montre qu'aucun pays colonisateur n'en sort vainqueur.

    Comment peut-on administrer un pays avec d'un côté des indigènes privés de droits et de l'autre des citoyens d'un pays dont la devise comporte "égalité"?

    Ya-Dzayer-Indigenes-O-S-T.jpg50 ans après l'indépendance de ses principales colonies, la France n'en a pas fini avec ses indigènes. Malgré le film du même nom et les promesses du Président de la République, la question de l'égalité des pensions militaires n'est toujours pas réglée.

    Interrogé sur ce point, le Conseil Constitutionnel vient de censurer les lois qui instaurent cette discrimination. Mais combien d'anciens combattants seront encore vivants le jour les textes qui mettront à égalité les Indigènes et les Français seront promulgués?

    Voici un extrait d'un article du "Monde Diplomatique" qui revient sur le sujet :

     

    Le dossier est sensible sur le plan politique (la justice, la mémoire, le prix du sang) et douloureux sur le plan humain (les bénéficiaires s’éteignent les uns après les autres). Et il n’est pas nouveau : les pensions et indemnités d’invalidité des anciens combattants originaires des colonies (les « indigènes ») avaient été revalorisées une première fois en 1981, au début du premier septennat de François Mitterrand, une deuxième fois sous les gouvernements Jospin et Raffarin, puis officiellement « décristallisées » sous la présidence de jacques Chirac – mais chaque fois en maintenant une inégalité entre ressortissants des ex-colonies et Français .

     

    C’est cette inégalité dans le traitement des pensions de ressortissants étrangers civils ou militaires – inscrite dans les lois de finances d’août 1981, puis de 2002 et 2006 – qui a été déclarée non constitutionnelle par le Conseil. Cinquante ans : c’est le temps qu’il aura fallu pour décider que ces anciens fonctionnaires civils ou militaires ne pourront plus être traités différemment en fonction de leur seule nationalité. D’ici le Ier janvier 2011, le gouvernement devra faire adopter de nouveaux textes et fixer des barèmes égalitaires, en appliquant en principe une rétroactivité sur quatre ans : ce délai avant l’abrogation des lois actuelles lui a été accordé afin d’éviter que la censure des textes en vigueur ne renvoie les pensionnés du Maghreb, d’Afrique noire, du Pacifique à un texte précédent, encore plus inégalitaire…