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  • Nouveau lien sur le blog

    L'An Vert vous propose dans sa colonne de gauche un certain nombre de liens avec des sites qui méritent d'être visités.

     


    Un de ces liens, celui de la section de Vouziers du PS, ne menait plus à aucun blog, nous vous l'avions signalé dans une note datée du 07 juillet.

    F Courvoisier-Clément, dans un commentaire à cette note, posté le 29 juillet nous informe que la section ps-parti-politique-subvention-dette-deficit-subventions-crise-finance-finances-financement.jpgde Vouziers est de retour sur le net.

    En effet nous avons mis à jour notre lien "parti socialiste Vouziers", qui permet d'arriver sur un blog.

    Force est de constater que ce blog ne contient aucune note, juste une ligne disant bienvenue.

    La section PS est peut-être de retour, mais l'évolution par rapport à la version précédente n'est pas évidente.

    Laissons le temps à cette nouvelle version de faire ses preuves, nous finirons par comprendre le pourquoi de cette mue.

     

     


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  • La xénophobie de Nicolas Sarkozy menace la démocratie

    Devant les résultats dramatiques de sa politique, le président choisit la fuite en avant.

    Nicolas Sarkozy donne l'impression de ne plus contrôler grand' chose, que ce soit dans les domaines économique, diplomatique ou sécuritaire. L'échec dans ce dernier secteur est vécu comme une défaite personnelle pour un homme en charge de ces problèmes depuis près de 10 ans, en tant que ministre puis en tant que président.
    N'ayant pas de propositions nouvelles à faire, il choisit la fuite en avant, en ouvrant une large porte aux thèmes  du racisme et de la xénophobie.
    La LDH dénonce fermement le recours à ces arguments qui n'avaient été ainsi utilisés par le plus haut responsable du pays depuis les années noires d'avant guerre.

    Communiqué LDH


    Le président de la République a pris la lourde responsabilité de faire des étrangers et des personnes d’origine étrangère ceux et celles qui seraient responsables de l’insécurité.

    Parce qu’il a échoué dans sa politique sécuritaire, parce qu’il enregistre des échecs électoraux, parce qu’il entend interdire toute enquête impartiale sur des faits mettant en cause le financement de sa campagne électorale, et parce qu’il aggrave l’insécurité sociale et économique de millions de Français tout en favorisant jusqu’à la caricature les plus nantis, le président de la République et son gouvernement ont manifestement décidé d’agiter les vieux refrains des années 1930 destinés à attiser la haine contre les étrangers.

    En se livrant, à quelques jours d’intervalle, à un discours discriminatoire contre les Gens du voyage et les citoyens européens que sont les Roms, puis en recherchant chez les étrangers et les personnes d’origine étrangère les causes de l’insécurité, Nicolas Sarkozy est en train de menacer les fondements mêmes de la République.

    Ce ne sont pas les délinquants que Nicolas Sarkozy poursuit, ce sont les Français d’origine étrangère et Poubelles.jpgles étrangers, qu’il désigne comme les boucs émissaires de tous nos maux.

    Ce qui est ici en cause, ce n’est plus le débat légitime en démocratie sur la manière d’assurer la sûreté républicaine, c’est l’expression d’une xénophobie avérée. Quelle que soit la légitimité que confère l’élection, aucun responsable politique ne détient le mandat de fouler aux pieds les principes les plus élémentaires de la République, et de désigner à la vindicte des millions de personnes.

    Le président de la République et son gouvernement mettent ainsi en œuvre une stratégie de la tension, espérant sans doute retrouver un électorat perdu, au risque de mettre en péril la paix civile.

    La LDH, parce qu’elle porte de manière intangible les mêmes principes depuis plus de cent dix ans quels que soient les gouvernements, appelle tous ceux et toutes celles qui sont attaché(e)s à la démocratie et aux libertés à rejeter ces manifestations de xénophobie.

  • Communiqué de la coordination nationale des comités de défense des hôpitaux et maternités de proximité

     

     

    Suite à la décision de report du décret sur la fermeture des petits blocs chirurgicaux, la coordination nationale réagit.

     

    Voici un large extrait du texte diffusé à tous les comités locaux et aux organes de presse.


    Le gouvernement est moins sûr de lui pour différentes raisons :

    logo-coordination.gif- le rejet massif par l'opinion de la politique bling-bling et de la collusion entre pouvoir politique et forces d'argent ; les affaires Woerth-Bettencourt, les cigares et les jets privés, les dispenses immobilières… sont insupportables et rendraient toute restriction de services nécessaires en chirurgie ou maternité absolument irrecevable.

    - la réforme pénitentiaire engagée par le même gouvernement avec là aussi suppressions programmées de prisons de proximité touche souvent les mêmes localités menacées dans leurs hôpitaux, leurs gares, leurs postes, leurs tribunaux, leurs écoles… le  cumul des fermetures dans le domaine sanitaire et dans le domaine judiciaire aurait évidemment concentré et multiplié les oppositions et les aurait rendu plus dangereuses.

    - la résistance massive des usagers et des élus dans les lieux menacés a pris de l'ampleur et de la radicalité ; les différents jugements condamnant Mme BACHELOT à Valréas ou le mouvement des maires de la Creuse autour de Guéret qui s'engagent contre l'État pour sauvegarder la radiothérapie… sont lourds de menace et risquent de faire tache d'huile.

    Bref la période estivale est pour une fois néfaste à la politique de rigueur et de destruction du service public menée par l'actuel gouvernement.


    Mais il ne faut pas se leurrer : le mal est déjà fait et se poursuit:

    - la loi HPST est malheureusement passée, et va rapidement porter ses fruits en matière de réduction de l'offre de soins et en continuant à étrangler financièrement les établissements, en imposant les regroupements là ou les zélés agents du pouvoir n'auront pas agi avec assez de diligence.

    - le dénigrement des hôpitaux montrés du doigt par les décrets successifs leur a de toute manière causé un tort immense : déstabilisation, démobilisation des personnels, et secteur devenu répulsif tant pour les patients que pour les personnels appelés à y exercer. On aura beau jeu par la suite de dire "vous voyez bien, on avait raison de vouloir les fermer, puisque les patients et les médecins ne viennent plus chez vous !"

    - Nous avons affaire à  un gouvernement sourd et aveugle : ce n'est pas le bien commun qu'il envisage, ni les besoins essentiels des personnes et des territoires - c'est sa volonté contre toute réalité et toute analyse de vouloir concentrer au maximum, et de faire des usines à bébés ou des hôpitaux gigantesques à taille inhumaine… De telles structures vont forcément craquer, car avec des moyens et des personnels réduits, ils ne pourront évidemment pas faire face à l'augmentation du nombre d'usagers provenant de structures fermées ou menacées. Pire, comme nous le savons tous, la désertification entraîne la désertification : un service fermé en affaiblit un autre qui va à son tour fermer ; la médecine libérale, ne disposant plus d'un secteur public solide, ne va plus s'installer dans ces secteurs déshérités… Bref les patients et leurs familles, soit vont connaître des transferts coûteux et dangereux et une perte de chance en matière de soin, soit faute de moyens et de connaissances, vont s'autocensurer en consultant moins ou plus du tout : 13% d'entre nous sont déjà concernés.


    Triste bilan social et sanitaire d'une politique de santé qui fut pourtant une des premières du monde.

    Où est le bon sens ? Si les réformes analogues suivies depuis des années avec un acharnement hoppnet.jpginquiétant avaient été efficaces, l'hôpital serait devenu plus sûr, le trou de la sécurité sociale serait réduit, les patients seraient mieux accueillis, et nous serions toujours dans les tous premiers rangs mondiaux en matière de santé… Mais malheureusement, c'est tout l'inverse dont il s'agit et pire, les seules réponses que le gouvernement apporte  aux citoyens, c'est de faire appel une quatrième fois d'une décision du tribunal administratif lui donnant tort, comme vient de le vivre la population de Valréas dans le Nord Vaucluse.


    La Coordination nationale  :

    - Demande le retrait de la loi HPST !

    - Exige une réponse aux besoins réels de santé des personnes et des territoires !

    - Exige une démocratie sanitaire qui émane des personnes concernées : les usagers, les personnels et les élus locaux, et non plus de l'autocratie des ARS et du gouvernement !

    - S'oppose aux  fermetures de services hospitaliers et demande des moyens pour  améliorer leurs conditions d'existence, au profit de toutes et de tous, partout et à toute heure sur le territoire !

    - Appelle l'ensemble de la population à rester vigilante et à se tenir prête à se mobiliser pour la défense de l'hôpital public et de notre système de santé solidaire.

  • Cabaret Vert 2010

    L'An Vert est heureux de vous présenter le programme du Cabaret Vert 2010.
    Ce grand festival est de la même couleur que notre petit canard vouzinois. Ce n'est pas un hasard, puisqu'il défend des valeurs écologiques et associatives. Ce festival a pris une place incontournable dans les Ardennes, et même dans la scène nationale.

    Voici la charte sur laquelle il se fonde:


    L’Eco Festival Rock et Territoire Cabaret Vert propose depuis sa création une expérience alternative concrète au développement d’un événement culturel d’envergure nationale sous l’angle environnemental.

    Conscient de ses responsabilités en matière de respect de l'environnement, le Cabaret Vert recherche depuis sa création des solutions destinées à limiter les nuisances environnementales de son exploitation.
    Ces solutions sont fixées dans la Charte de l’Environnement du Cabaret Vert.
    La Charte de l’Environnement s’inscrit dans une recherche de durabilité du Cabaret Vert. Cette recherche a ainsi fixé les objectifs opérationnels suivants :

    • Lutter contre l'effet de serre et développer un événement économe des ressources
    • Favoriser des modes de production et de consommation "durables"
    • Participer à l'économie sociale et solidaire
    • Informer sur le développement durable
    • Faire participer tous les acteurs du festival à un développement durable et solidaire
    baniere.jpg
    LCV-TABLEAU-PROG-72.jpg
  • Un report pour la fermeture des petits blocs.

    Roselyne Bachelot vient d'annoncer que le décret annonçant l'arrêt des blocs de chirurgie faisant moins de 1500 actes ne sera pas publié tout de suite.

     

    Le gouvernement a prévu de fermer tous les sites qui n'arrivent pas à la moyenne de 1500 actes sur la période 2009-2011.

    Pour Vouziers cela ne change rien, puisque la chirurgie est déjà fermée(regroupement avec Rethel car_bloc2.jpgpour sauver l'activité !)

    Le site de Rethel, qui est donc seul à pratiquer la chirurgie au sein du GHSA ,(Groupe Hospitalier Sud-Ardennes) n'atteint pas ce niveau. Pour 2009, dernier chiffre connu, on compterait 917 actes avec séjour hospitalier, soit bien loin de l'objectif fixé.

    Ce report peut être pris comme une bonne chose, cela laissera le temps à certains de faire leur preuve.

    Pourtant, le ministère semble vouloir persister dans le même cadre, puisqu'un responsable déclare :

     

    Interrogé sur une date de publication, un porte-parole a répondu que le ministère attendrait "le temps qu'il faudra pour réexpliquer le pourquoi" de ces fermetures.

    "La ministre a pris conscience qu'il y avait encore un besoin d'explications" et va lancer une mission d'information "à la rentrée", a-t-il ajouté, précisant aussi que le principe de ces fermetures n'était pas remis en cause."


    Un besoin d'explication est en effet utile, mais le gouvernement devrait prévoir également de la concertation, et entendre les arguments de ceux qui sont opposés à cette réforme.

    Il est vrai que 2012 sera une année électorale au niveau local (cantonales), et qu'étant donnée la situation difficile de l'UMP, il n'était pas urgent de rajouter un sujet de mécontentement.

  • Gens du voyage : l'Etat devrait montrer l'exemple

    Brice Hortefeux, ministre de l'intérieur, a déclaré récemment que les gens du voyage n'était pas en-dessous des lois, ni au-dessus des lois.

    Cela semblerait aller de soi.

    Les associations de Gens du Voyage réagissent aux propos du chef de l'Etat qui montre du doigt toute logo-Michto-cad%20vignette.gifune communauté.

    Imagine-t-on une réunion au sommet de l'état sur les Corses, sous prétexte que certains d'entre eux font parti du grand banditisme ?

    Ce traitement "ethnique" du problème est très mal vécu par les responsables des associations de gens du voyage. Il existe bien sûr des problèmes, mais la voie choisie ne va pas dans le sens d'un apaisement.

    Pour répondre aux déclarations de Brice Hortefeux, les associations rappellent qu'il existe des restrictions spécifiques aux gens du voyage ; droit de circulation, droit de vote en particulier. Elles notent que les services préfectoraux ne mettent pas un grand zèle à faire appliquer la loi Besson sur les terrains d'accueil  : ce serait un signe de traitement égalitaire, qui est loin d'être ressenti.

    Voici le communiqué commun des associations concernées :




    GENS DU VOYAGE ET ROMS :
    LA DANGEROSITE D'UNE POSTURE ETHNIQUE ET REPRESSIVE

    Les évènements dramatiques récents survenus à St Aignan (Loir-et-Cher), où un jeune homme est décédé au cours d'une opération de gendarmerie, donnent lieu aujourd'hui à une odieuse stigmatisation de l'ensemble des gens du voyage et des Roms de la part du Président de la République qui les érige en boucs-émissaires des difficultés rencontrées en matière de sécurité par le gouvernement.

    En annonçant la tenue d'une réunion d'opportunité le 28 juillet, le chef de l'Etat entretient une confusion entre gens du voyage et Roms, renforçant l'inutile et dangereuse ethnicisation du débat, qui nous entraine bien loin de l'idéal républicain.

    Concernant les gens du voyage, la logique d'expulsion ne saurait être mise en avant sans faire écho aux carences des dispositifs d'accueil imposés par la loi. Le rôle de substitution des préfets pour pallier l'inertie des communes ou établissement publics de coopération intercommunale n'est que très rarement mobilisé. C'est de la responsabilité de l'Etat.

    Rappelons que les gens du voyage sont citoyens français et toujours soumis à une législation d'exception, jugée discriminatoire par la Halde, qui en fait une population contrôlée comme aucune autre.

    La situation des Gens du voyage appelle des réponses publiques concertées et volontaristes, plutôt que des annonces dont on discerne mal qui elles concernent et les effets positifs qu'elles pourraient produire, au vu des pratiques déjà en cours. Les Roms roumains et bulgares sont citoyens de l'Union européenne et jouissent naturellement d'une parfaite liberté de circulation, dans un régime transitoire discutable.

    Logo-FNASAT-d%E9finitif-janvi.gifOn imagine par contre aisément que législation d'exception, stigmatisation et amalgame font le jeu de tensions et de rejets dont personne n'a ni envie ni besoin.

    Pourtant, partout en France, la démarche de concertation de gens du voyage et le courage politique de municipalités donnent à voir l'évidente possibilité du " vivre ensemble ".

    Dimanche dernier, un hommage appuyé d'Hubert Falco aux Tsiganes internés en France entre 1939 et 1946, a affirmé la place des gens du voyage dans l'histoire française. Cette reconnaissance a été vécue comme une avancée significative vers la reconnaissance d'une pleine citoyenneté. Espoir vite déçu par une communication du chef de l'Etat qui rappellera sans aucun doute aux historiens de nombreuses manifestations de politiques d'exclusion et d'oppression.


    L'ANGVC, l'ASNIT et Action Grand Passage, l'UFAT et la FNASAT - Gens du voyage dénoncent avec fermeté une approche ethnicisante et stigmatisante dont elles redoutent les conséquences à la fois sur les familles et sur l'évolution des politiques publiques qui seront mises en œuvre.