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  • Agent orange : 35 ans après

    C'est tout le temps qui aura été nécessaire pour que soit pris en compte la pollution créée par l'armée américaine au Vietnam

     

    Voici un large extrait d'un article du"Monde Diplomatique"

     

    300 millions de dollars : c’est le coût estimé du nettoyage des nombreux sites encore contaminés par l’agent orange, cet herbicide hautement toxique déversé sur le Vietnam par l’armée américaine au plus fort de la guerre (1953-1975). Dans un rapport rendu public le 16 juin , le groupe bilatéral vietnamo-américain  créé pour trouver un arrangement sur le sujet, dans le cadre d’une normalisation des agent_orange_cropdusting.jpgrelations entre les deux pays rappelle que, de 1961 à 1971 l’armée américaine a répandu 75 millions de litres du produit chimique sur un quart de la surface du Sud-Vietnam, affectant 400 000 hectares de terrain agricole . Près de trois millions de Vietnamiens en subissent encore les séquelles, et, depuis trente-cinq ans, n’ont reçu aucun dédommagement.

    Washington a longtemps traîné des pieds, prétextant que les données scientifiques impliquant l’agent orange dans l’explosion des malformations congénitales étaient insuffisantes. Responsables de cette guerre chimique, les Etats-Unis s’exemptent de toutes poursuites internationales concernant des actes commis en temps de guerre.

    Défoliant composé d’agents nocifs et puissants tels que la dioxine, son composant principal, l’agent orange trouble les fonctions immunitaires, hormonales et reproductives. . Molécule très stable, la dioxine reste présente dans l’environnement, et continue à empoisonner l’agriculture et les générations de vietnamiens nés après la guerre.

    Lidia Falcucci
  • Un couple idéal ?

    Faut-il avouer que nous ne fréquentons pas habituellement Eric et Florence Woerth?

     

    Pourtant il nous semble que ce couple représente parfaitement un certain idéal de vie. Un mari 12988_eric-woerth-et-son-epouse-florence-le-2-mars-2010-au-palais-de-l-elysee-a-paris.jpgministre, qui a été jusqu'à très récemment en charge du budget (et par ailleurs de la trésorerie de l'UMP), et une épouse embauchée comme conseillère fiscale de la première fortune de France.

    Tout cela est d'ailleurs parfaitement légal, ce qui montre bien le type de situation que le législateur (c'est à dire la majorité parlementaire) accepte comme normal.

    Il n'y aurait pas conflit d'intérêt entre le ministre qui pilote le budget de l'état, et sa femme qui pilote une immense fortune privée ?

    Des récentes publications d'enregistrements de conversations téléphoniques sont édifiantes : le conseiller de madame Bettencourt lui propose de faire des dons à Valérie Pécresse, à Eric Woerth et à Nicolas Sarkozy.

    Il ne s'agit manifestement pas d'un simple soutien politique.

    Ces mêmes enregistrements laissent entendre qu'il y a de l'évasion fiscale organisée chez madame Bettencourt.

    Cela doit être vrai, puisqu'elle annonce qu'elle va rapatrier ses avoirs envolés à l'étranger. Comme si il suffisait d'arrêter de tricher pour être honnête.

    Dans un genre tout à fait voisin, le ministre annonce la démission de sa femme de sa fonction de conseillère fiscale. Mais pourquoi partir s'il n'y a aucun problème?

    Il apparait très clairement qu'une personne doit démissionner immédiatement : C'est Eric Woerth; sa position est totalement immorale et indéfendable.

    On ne comprend  très bien pourquoi cette décision n'a pas été prise depuis les premières révélations à ce sujet : plus c'est gros, plus cela passe semble être sa seule défense.

  • Retraites à la baisse pour tous ?

    Communiqué LDH
    L’annonce par le gouvernement de son avant-projet de loi sur la réforme des retraites suscite émotions et inquiétudes. La Ligue des droits de l’Homme constate qu’une fois encore, les « réformes » annoncées n’ont été précédées d’aucune négociation et que la stratégie de battage médiatique est substituée au débat républicain afin de laisser à penser que tout serait, d’ores et déjà, joué.
    La LDH appelle les citoyens à manifester massivement le 24 juin aux cotés des organisations syndicales

    L’ultimatum posé aux organisations syndicales ainsi que l’intransigeance affichée sur le recul de l’âge légal de départ en retraite concourent, eux aussi, à alimenter un sentiment de « déjà joué ». La méthode, aussi brutale que manipulatrice, donne le ton du contenu. Les réformes annoncées préparent un recul social d’une extrême gravité. Le recul de l’ge légal à 62 ans et l’âge de la retraite à taux plein à 67 ans produirait une baisse des pensions, aggraverait les inégalités, notamment face à l’espérance de vie. Les femmes compteraient une fois de plus parmi les principales victimes de ce nouveau dispositif. Les jeunes enfin seraient pénalisés dès la sortie des études par l’allongement du temps de travail de leurs aînés. A cela s’ajoute le fait que la pénibilité comme phénomène global est niée ; seuls seraient pris en compte des cas d’usure individuelle immédiate et patente. Inégale en son contenu, cette « réforme » est également injuste en son financement. En effet, celui-ci reposerait pour l’essentiel sur une ponction prélevée sur les salaires.

    darcos-evoque-retraites-capitalisation-L-1.jpgLoin de « sauver le système de retraite par répartition », comme le proclame le gouvernement, ce projet vise à offrir le marché des retraites aux assureurs, à rassurer les marchés financiers demandeurs de réduction des budgets publics et sociaux partout en Europe. Il n’assure pas la pérennité du système et ne répond pas aux vrais périls qui tiennent à la précarisation du travail et de l’emploi.

    La Ligue des droits de l’Homme réaffirme son attachement au principe fondamental de retraite par répartition, et à l’âge légal de départ à 60 ans. Parce que les exigences d’égalité et de solidarité sont parties intégrantes de la conception indivisible des droits de l’Homme qui engage la République française, elle considère que ni les propositions actuelles, ni la méthode utilisée ne satisfont à ces exigences.

    Elle se félicite des convergences syndicales qui s’affirment dans ce nouveau contexte ; parce qu’elle considère que rien n’est joué, elle appelle les citoyens à manifester massivement le 24 juin aux cotés des organisations syndicales pour signifier leur attachement à une retraite digne dans une société de solidarité, de justice et d’égalité des droits.

  • Bure : non à l'enfouissement de déchets radioactifs

    Triangle de BURE-mude

     

    Samedi 26 Juin

     

    Manifestation

    dechets-nucleaires_940x705.jpg

     

    Bonnet a délibéré contre l’enfouissement des poisons radioactifs sous son territoire
    Qu’a fait le gouvernement ? Oui, il a passé outre

    Ca vous révolte

     

    >>> tous à RIBEAUCOURT

    (village proche de Bure)

    Samedi 26 Juin

    Rassemblement 14H devant la Salle des Fêtes

     

    à l'appel des ‘’Habitants Vigilants de Gondrecourt et du canton’’ et du CDR55

    et avec le soutien de la Fédération Grand-Est STOP Déchets nucléaires

  • Pour la manfestation du 24, un bus partira de Vouziers.

    La manifestation du 24 juin marquera une étape décisive dans la mobilisation pour les retraites.

     

    Pour les Ardennes, le point de rassemblement sera Charleville-Mézières. La manifestation partira à 10heures de la place Ducale.

    Comme nous l'avions annoncé, un bus sera mis à la disposition des Vouzinois souhaitant se rendre à cette manifestation.

    La section locale du PS a retenu un bus, le rendez-vous est à 9h00 derrière la Mairie de Vouziers. Le retour au même lieu est programmé pour 13h30.

    Une participation financière volontaire sera demandée aux participants.

    Profitez de cette oportunité pour venir nombreux affirmer votre refus de cette réforme injuste, dont les salariés les plus faibles seront les premières victimes.

    banderole-tete-297000.jpg
  • Israel : l'aveu qui vient d'être fait.

    Le gouvernement israélien a toujours justifié son blocus de Gaza par des raisons de sécurité.

     

    D'apès lui, il était nécessaire d'empêcher le Hamas de se fournir en armes qui auraient pu menacer l'état d'Israel. En fait, la principale victime a toujours été la population civile de Gaza qui manque de tout, dans un territoire dévasté par la dernière attaque de l'armée israélienne.

    Le but principal du blocus est de rendre la population tellement insatisfaite de son sort qu'elle finisse par se retourner contre le Hamas qui contrôle la bande de Gaza.

    Mais depuis l'assaut sanglant contre la flottille humanitaire, la donne a un peu changée. Les puissances occidentales (Etats-Unis et Europe en tête) qui toléraient le blocus, se sont senties obligées de changer de position. Elles ont fait pression sur l'état d'Israel, pour qu'il cesse le blocus.

    Le gouvernement israélien se retrouve très isolé depuis cette attaque. Il est lâché par la Turquie, un de ses appui dans la région, il a été obligé d'accepter un début d'enquête sous pression des E-U( en gardant cependant le contrôle total de la commission, où ne siègent que des observateurs internationaux) .

    Pour lâcher un peu de lest, le gouvernement vient d'annoncer une levée partielle du blocus.

    Voici ce que déclare le premier ministre:

    "Nous nous engageons à permettre l'afflux de biens à usage civil à la population civile de la bande de Gaza", a déclaré à l'AFP un haut responsable du bureau du Premier ministre Benjamin Netanyahu.

    "A partir d'aujourd'hui, il y a un feu vert pour que tous les biens puissent entrer à Gaza sauf les équipements militaires et le matériel susceptible de renforcer la machine de guerre du Hamas", le mouvement islamiste qui contrôle la bande de Gaza, a précisé ce responsable, alors que M. Netanyahu rencontrait l'envoyé spécial du Quartette sur le Proche-Orient (Etats-Unis, Union européenne, Russie, ONU) Tony Blair.

     

    Quel aveu : le blocus visait bien la population civile. Le premier ministre vient lui-même de contredire toute l'argumentation employée depuis des mois par son gouvernement.

    Comment pourrait-il autoriser l'entée de biens à usage civil à partir d'aujourd'hui, sauf à reconnaître que les habitants de Gaza étaient privés de bien de première necessité du fait du blocus israélien ?