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Israel : l'aveu qui vient d'être fait.

Le gouvernement israélien a toujours justifié son blocus de Gaza par des raisons de sécurité.

 

D'apès lui, il était nécessaire d'empêcher le Hamas de se fournir en armes qui auraient pu menacer l'état d'Israel. En fait, la principale victime a toujours été la population civile de Gaza qui manque de tout, dans un territoire dévasté par la dernière attaque de l'armée israélienne.

Le but principal du blocus est de rendre la population tellement insatisfaite de son sort qu'elle finisse par se retourner contre le Hamas qui contrôle la bande de Gaza.

Mais depuis l'assaut sanglant contre la flottille humanitaire, la donne a un peu changée. Les puissances occidentales (Etats-Unis et Europe en tête) qui toléraient le blocus, se sont senties obligées de changer de position. Elles ont fait pression sur l'état d'Israel, pour qu'il cesse le blocus.

Le gouvernement israélien se retrouve très isolé depuis cette attaque. Il est lâché par la Turquie, un de ses appui dans la région, il a été obligé d'accepter un début d'enquête sous pression des E-U( en gardant cependant le contrôle total de la commission, où ne siègent que des observateurs internationaux) .

Pour lâcher un peu de lest, le gouvernement vient d'annoncer une levée partielle du blocus.

Voici ce que déclare le premier ministre:

"Nous nous engageons à permettre l'afflux de biens à usage civil à la population civile de la bande de Gaza", a déclaré à l'AFP un haut responsable du bureau du Premier ministre Benjamin Netanyahu.

"A partir d'aujourd'hui, il y a un feu vert pour que tous les biens puissent entrer à Gaza sauf les équipements militaires et le matériel susceptible de renforcer la machine de guerre du Hamas", le mouvement islamiste qui contrôle la bande de Gaza, a précisé ce responsable, alors que M. Netanyahu rencontrait l'envoyé spécial du Quartette sur le Proche-Orient (Etats-Unis, Union européenne, Russie, ONU) Tony Blair.

 

Quel aveu : le blocus visait bien la population civile. Le premier ministre vient lui-même de contredire toute l'argumentation employée depuis des mois par son gouvernement.

Comment pourrait-il autoriser l'entée de biens à usage civil à partir d'aujourd'hui, sauf à reconnaître que les habitants de Gaza étaient privés de bien de première necessité du fait du blocus israélien ?

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