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  • 182 blocs chirugicaux devront fermer

    Le décret se prépare depuis 3 ans, il est prêt à être publié au Journal Officiel : les "petits blocs" de chirurgie devront fermer.

     

    C'est le "quotidien du Médecin" qui a donné l'information vendredi dernier : l'heure de la restructuration a sonné pour les petits blocs de chirurgie.

    Le rapport Vallancien de 2006 préparait cette décision, en fixant la limite de viabilité des blocs à 2000 actes par an.

    Le décret actuel retient le chiffre de 1500 actes, ce qui limite les dégats pour un certain nombre de sites.

     

    Avec ce chiffre, 182 fermetures sont programmées, dont 129 hôpitaux et établissements participants au service public et 53 cliniques privées.car_bloc2.jpg

    Les maternités sont touchées indirectement, puisqu'elle ont besoin d'un bloc en cas de césarienne par exemple. Pour "limiter la casse", le seuil est fixé à 100 séjours "chirurgicaux" pour les maternités. Ce qui devrait aboutir à la fermeture de 28 maternités qui font pourtant plus de 300 accouchements annuels (c'est le chiffre minimum demandé par les instances pour maintenir une maternité).

     

    La raison invoquée est la sécurité des patients, un service qui ne fait pas assez d'actes ne serait pas suffisamment entraîné pour garder une qualité optimum.

    Il est certain que le critère économique (on ferme des services ) est le critère principal de cette décision, il existe bien des façons de contrôler et d'améliorer si nécessaire la formation et la pratique des équipes : les professionnels pourraient "tourner" sur plusieurs sites et retrouver la maîtrise d'actes moins courants.

    On l'avait bien vu en 1998 pour les maternités, un seuil de 300 actes avait été fixé, sans qu'il soit prouvé que les sites qui étaient en-dessous posent des problèmes de sécurité.

     

    Logo_ghsa.gifMaigre consolation : le site de Vouziers ne sera pas touché, puisque la maternité est fermé et que le bloc de chirurgie ne fonctionne plus.

    Quant au site de Rethel, il a du souci à se faire. Il vient pourtant d'engager des frais importants dans la construction d'un nouveau bloc chirurgical. Celui-ci va-t-il pouvoir fonctionner longtemps avec ces  nouveaux critères ? L'avenir de la maternité de Rethel est-il assuré ?

    A noter que lors de la remise du rapport Vallancien, sur des chiffres de 2004, l'activité chirurgicale de Rethel était évaluée à :"CH de Rethel (Ardennes) (1.123)"

     

    La direction du GHSA doit communiquer sur le sujet, les Vouzinois ont vu les services de leur hôpital fermer pour être regroupés à Rethel : cela servira-t-il à maintenir les activités dans le Sud-Ardennes?

     

     

  • Dans un fauteuil

    La grande salle des "Tourelles" a terminé sa rénovation.

     

    La salle"Annie Girardot" avait bien besoin d'un coup de jeune, en particulier les fauteuils commençaient à montrer des signes de fatigue.

    Voici donc des sièges neufs, et un habillage restauré pour la grande salle du cinéma.

    A noter l'aménagement d'un espace dédié aux handicapés, qui fréquentent régulièrement l'équipement vouzinois. Cet aménagement enlève quelques places à la capacité de la salle, mais sera bien utile pour recevoir dans de bonnes conditions les personnes en fauteuil roulant.

     

    La première séance a eu lieu ce jour avec à l'écran "Lucky Luke". Le blog de l'An Vert tirant plus vite que son ombre est le premier à vous offrir des clichés de la salle.

     

     

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  • Accident dramatique : faut-il attendre un deuxième pour réagir ?

    Le décès d'une personne sur un trottoir au coin de la place Carnot a mis en lumière le problème de la traversée de la ville par des camions.

     

    Cet accident dramatique a choqué la population, d'autant que dans ce cas la victime discutait sur le trottoir et ne peut donc avoir en aucune façon une part de responsabilité. Les circonstances ne sont pas élucidées à l'heure actuelle, mais il semble bien qu'il y ait eu rupture accidentelle de l'attache du chargement, qui a basculé brutalement en dehors de sa plate-forme.

    Il faudra attendre les conclusions des experts pour savoir s'il y a eu une erreur ou une négligence humaine à l'origine de ce drame.

     

    Par contre, nous avons déjà signalé le danger qui résulte de la multiplication des convois exceptionnels en transit à Vouziers. Depuis le classement en autoroute de l'axe Charleville Reims, on observe pratiquement chaque jour un passage( ou plusieurs passages) de tels convois en ville.

    Ils sont précédés d'un véhicule qui fait ranger les voitures, mais cela n'empêche pas la remorque d'empiéter très souvent sur le trottoir.hansbubeforum_048.JPG

    Le jour où il se produira une collision avec un piéton, on ne pourra invoquer la fatalité : ces véhicule roulent vite, et donne l'impression que tout leur est dû.

    Les rues de Vouziers ne sont manifestement pas dimentionnées pour ces cortèges (jusqu'à 6 véhicules qui se suivent !) et quand un phénomène exceptionnel devient une routine, des mesures adaptées s'imposent.

    Si ces convois ne peuvent passer ailleurs, il faut au minimum prendre quelques décisions de précaution élémentaire.

    Ces convois doivent respecter une vitesse compatible avec leur passage en ville, ils peuvent se voir imposer des heures de traversée (de nuit par exemple), et il est possible de renforcer les mesures d'accompagnement du convoi (signalisation, encadrement,...)

  • Michel-Léopold Jouvin a nouveau condamné

    L'ancien directeur du GHSA (groupe hospitalier sud-Ardennes) est à nouveau condamné par les tribunaux administratifs.

     

    Les décisions de mutation ou de "plarcardisation" de personnels lors du passage de Mr Jouvin à la direction de l'hôpital ont donné lieu à des recours aux tribunaux administratifs.

    Une décision vient d'être rendu par le Conseil d'Etat, la plus haute instance en ce domaine. Il a fallu donc attendre 5 ans pour un jugement 0000160595-0_w_230_h_230.jpgdéfinitif : le directeur a fait appel des jugements de première instance, ce qui a fait traîner les choses, et amène à une décision alors que les personnes concernées sont en retraite, et le directeur nommé ailleurs. (voir nos notes sur le CHS de Jury).

    Ce jugement concerne le docteur Ona Embo, chirurgien en poste à Vouziers, et porte sur le non renouvellement du contrat de ce praticien.

    Le tribunal administratif de Châlons en Champagne a condamné le directeur, décision confirmée  à Nancy suite à son appel.

    C'est donc suite à un deuxième appel en Conseil d'Etat que le jugement devient définitif, 5 ans plus tard.

    Le directeur et le GHSA devront verser 3000 euros au docteur Ona Embo,au titre des frais de justice.

  • Si tu ne votes pas comme il faut, on recommence

    Cela devient une habitude : si un vote ne convient pas à celui qui pose la question, on recommence pour avoir un résultat conforme.

     


    Il y a eu le référendum sur la constitution européenne : pas d'accord les Français ? Ce n'est pas grave on reprend la question en faisant voter le congrès à Versailles.

    La même chose pour les Irlandais qui avaient la mauvaise habitude de faire voter leurs citoyens : on repart pour un deuxième vote, avec quelques modifications pour séduire une majorité.


    La commission des finances puis l'assemblée nationale votent une taxe additionnelle sur les bénéfices des banques. Celles-ci ne sont pas banques_logos_469_305_2736b.jpgtrop à plaindre, leurs résultats sont très bons malgré (grâce ?) la crise.

    Mais Christine Lagarde et le gouvernement ne sont pas d'accord pour prendre de l'argent à ces pauvres gens.

    Le ministère des finances n'est pas d'accord non plus. Il déclare d'après "La Tribune.fr" :

    Les députés viennent de voter ce vendredi la création d’une taxe additionnelle et exceptionnelle de 10% sur les bénéfices des établissements de crédit, pour 2010. Bercy a aussitôt fait savoir que ce vote était "une erreur technique" - car deux députés UMP qui voulaient voter contre auraient par erreur voter en sa faveur - et qu'elle "sera rectifée lundi". Les parlementaires apprécieront le vocabulaire.

    Un nouveau vote est donc prévu lundi à l'Assemblée nationale pour annuler le précédent.

    C'est beau la démocratie. Mais quand le pouvoir exécutif se croît en droit de ne pas prendre en compte des votes qui ne lui plaisent pas, quel nom donner à ce régime ?

  • Réforme territoriale : le dit et le non dit

    Encore une réforme "indispensable" annoncée par Nicolas Sarkozy : à se demander comment la France pouvait bien exister avant son arrivée.

     

    La réforme territoriale s'attaque à l'organisation des collectivités locales, sous couvert de bon sens, mais avec beaucoup d'arrière-pensées très politiques. Les mesures annoncées sont nombreuses et complexes, on peut cependant  faire quelques remarques sans entrer dans le détail ni être complet.

     

    La réforme n'a pas le courage d'annoncer la fusion des départements et des régions, ce qui aurait nécessité une modification de la rp_pays_cart.pngconstitution. Le risque d'un rejet était trop fort pour aller ouvertement jusque là. La fusion des conseillers généraux et des conseillers régionaux (ils deviennent conseillers territoriaux) aboutira à moyen terme au même résultat, les choses se feront lentement d'elles mêmes par cette réforme des élus.

     

    Le mode d'élection de ces nouveaux conseillers territoriaux n'est pas neutre. Ce sera le scrutin uninominal à un tour. Ce type de scrutin favorise les gros partis, comme par exemple l'UMP qui regroupe pratiquement toute la droite. Dans ce type d'élections, le candidat en tête même s'il n'obtient que 30% des voix est élu. Si ses trois opposants font chacun 20%, ils ne peuvent compter sur un deuxième tour pour se regrouper.

     

    Les "pays" vont disparaître : cet échelon local est assez méconnu, mais c'est le seul qui tentait de réunir des élus et des représentants de la vie civile ( associations, entreprises, etc). C'est vrai qu'ils ne coûtaient pratiquement rien puisqu'ils étaient principalement un lieu de réflexion, et ne disposaient pas d'un budget. Ils avaient aussi l'inconvénient d'avoir été créés par D Voynet.

     

    L'intercommunalité devient obligatoire. Les préfets vont devoir achever la carte des communautés de communes en couvrant l'ensemble du territoire. Pour une structure qui est sensée représenter  un lieu de réflexion et de vie partagés entre des communes, s'y retrouver de manière forcée et obligatoire est pour le moins curieux, si ce n'est paradoxal.

     

    Comme pour toute réforme l'essentiel tient dans les moyens fournis pour sa mise en oeuvre. La suppression de la taxe professionnelle et la baisse des compensations financières de l'Etat vont mettre les collectivités territoriales en difficulté.

    Organisation nouvelle ou pas, des structures sans réels moyens financiers ne pourront impulser des politiques avec un impact fort sur leur territoire.

     

  • moratoire sur les exportations de matières nucléaires

    Greenpeace mène une campagne contre l'exportation de déchets nucléaires vers la Russie.Vous pouvez écrire au ministre en vous connectant sur leur site.

    Voici un extrait de leur communiqué :

     

     

    Alors qu’un navire affrété par Areva quitte ce vendredi Le Havre pour St-Petersbourg, Greenpeace demande au gouvernement français un moratoire sur les exportations de matières nucléaires.

     

    Le départ de ce navire en direction de la Russie illustre une fois de plus le bien-fondé de nos revendications. Nous ne connaissons que partiellement le contenu de ce cargo et ne savons pas ce qu’il deviendra une fois arrivé à destination. Comme d’habitude, les réponses manquent. Au lendemain des scandales concernant le stockage de déchets nucléaires en Russie et la découverte de kilos de plutonium « perdus » à Cadarache, il est intolérable que les industriels du nucléaire, EDF et Areva, continuent en tout impunité ce trafic. Il est inacceptable que ces entreprises et le gouvernement français agissent toujours dans la plus grand opacité quand il s’agit de nucléaire.

    Avec nous, demandez plus de transparence et un débat sur le nucléaire qui n’a jamais eu lieu au grand jour. Écrivez au ministre de l’Environnement, Jean-Louis Borloo, pour lui demander que le gouvernement décrète un moratoire sur les exportations de matière nucléaires jusqu’à ce que les enquêtes en cours aboutissent et que nous en sachions plus sur le circuit de ces déchets

     

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