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  • Actualité

    Désolé, mais ce Blog n'est qu'un Blog, et ne peut reprendre toute l'actualité locale, nationale et internationale Nous sélectionnons des sujets en fonction de leur intérêt local, social, écologique, et en fonction de notre temps disponible . .

    Cependant, pour ne léser aucune catégorie, nous parlerons ce jour d'un fait qui fait le tour des sites internet depuis quelques heures : Le FigaroLe Parisien20minutes.frEurope1.fr

    Après lecture attentive des ces différentes versions, il apparaît indubitablement que le meilleur texte soit de Voici . Le voici :

     

    C'est le choc. La gagnante de la première émission de téléréalité, Loft Story, a été retrouvée inanimée en fin d'après-midi dans son appartement du XVIème arrondissement parisien. C'est une proche qui a découvert la jolie blonde dans sa salle de bain. Selon nos confrères de gala.fr Loana avait des marques sur le visage et le nez cassé.

    Immédiatement prévenus, les secours ont transporté Loana de toute urgence à l'hopital Percy de Clamart, où elle a été admise consciente. LoanaMASSY2006.jpgSimple chute de tension ? Problème de dosage médicamenteux ? Grosse fatigue ? Trop d'abus ? Aucune information sur la cause de son malaise n'a encore filtré.

    Révélée en 2001 par Loft Story, Loana symbolise à elle toute seule la téléréalité. Inconnue élevée au rang de star en moins de trois mois, la bimbo est une des rares à avoir su tirer son épingle du jeu en gardant une petite notoriété des années après son passage à la télé. A l'époque, l'existence de sa fille cachée, révélée par le magazine Voici au cours de l'émission avait défrayé la chronique et attendrit la France entière.

    Un temps chanteuse, parfois animatrice sur la TNT, Loana passe le plus clair de son temps à s'occuper de sa ligne de vêtements, produite en collaboration avec la Halle aux Vêtements.

     

     

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  • Euro Bengale et le conseil général

    Le conflit entre le Conseil Général des Ardennes et la société Euro Bengale devient un feuilleton économico-judiciaire . Nous vous avons mis au corant de la situation dans une note du 9 janvier, avec une promesse de vente de terrains par le Conseil Général, puis un recul de celui-ci .

    Les responsables du conseil général veulent s'appuyer sur un argument de droit : la vente doit se faire au profit de la société Euro Bengale, et non pas d'une SCI crée à cet effet .

    Le dirigent d'Euro Bengale, Bernard Deom, prend le CG au mot et demande au tribunal administratif de valider la vente à sa société ._feu-d_artifice.gif

    Il nous en a informé par un commentaire sur une note du blog ce jour, en voici copie :

    Le CG ayant déclaré par l'intermédiaire de son avocat, devant le TGI qu'il ne voulait pas vendre à la SCI de la Noue adam ( Note explicative:cette SCI nous appartient totalement et gére les immeubles d'Euro Bengale) car ce n'est pas le rôle du CG d'enrichir des particuliers. Il a ajouté, en substence, que la commission permanente du CG avait décidé, par délibération,de vendre le terrain en question à Euro Bengale, société commerciale, pour favoriser son développement mais seulement à Euro Bengale. Fort de cette déclaration devant témoins, j'ai aussitôt demandé à mon notaire damien Delegrange à le Chesne, de préparer et d'envoyer officiellement un acte de vente au nom des parties CH et EB, avec convocation pour signature le 21 janvier. Le CG ne s'est déplacé ce jour là mais a envoyé une lettre au notaire pour lui signifier qu'il ne comprenait pas pourquoi le notaire avait fait cette démarche et qu'en tout cas il n'était "pas question de régulariser cette vente". De toute évidence le CG a oublié sa délibération! Quoi qu'il en soit nous avons entamé une action devant le TA pour forcer le président HURE personnellement à exécuter la décision de sa commission permanente. Réponse rapide puisqu'il s'agit d'une procèdure en référé

    Bernard Deom

  • Planning familial : Hortefeux recule

    Dans une note du 31 janvier, nous vous avons informés des menaces qui pesaient sur le Planning Familial : le budget 2009 prévoyait une baisse importante des crédits alloués à son fonctionnement . Une pétition en ligne a été signée par des lecteurs du Blog de L'An Vert, et par bien d'autres personnes .

    On apprend ce soir que Brice Hortefeux reviendrait sur cette décision (le conditionnel en attendant confirmation) .

    L'info d'après "Libération" :

    Voilà une déclaration qui va (un peu) rassurer le Planning familial. Brice Hortefeux, le nouveau ministre du Travail et de la Famille, a affirmé ce d3d5f9d.jpgmercredi après-midi devant les députés qu’il «s’engageait à maintenir l’effort budgétaire» qui lui est dédié. «Je m’engage à maintenir l’effort budgétaire permettant au Planning familial d’assurer ses missions et je vais plus loin, si cela s’avère nécessaire, je m’engage à abonder telle ou telle ligne de crédits», a assuré le ministre, répondant aux inquiétudes de l'association.

    Depuis plusieurs semaines en effet, le Mouvement français pour le planning familial (MFPF) dénonce la diminution des aides de l’Etat au conseil conjugal et familial. «Un tiers de nos 70 associations départementales risquent de disparaître» a notamment averti Claire Ricciardi, présidente du Planning marseillais, lors d'une manifestation nationale le 27 janvier.

  • In Memoriam

    D'après "Le Monde"

    Une stèle en l'honneur des promesses "non tenues" de Nicolas Sarkozy a été érigée, mercredi 4 février, par la CFDT à l'entrée de l'usine ArcelorMittal de Gandrange (Moselle). Sur la stèle en granit gris de 70 cm par 50 cm, le syndicat a fait graver en lettres d'or la phrase suivante : "Ici reposent les promesses de N. Sarkozy faites le 4 février 2008 à Gandrange: 'Avec ou sans Mittal, l'Etat investira dans Gandrange' ".

     

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  • viré

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    Dessin du Canard Enchaîné

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  • relance pour les Ardennes

    Le plan de relance du gouvernement s'appliquera aussi aux Ardennes . Les sites officiels donnent la liste de projets retenus .

    Pour notre département, on en trouve 4 :

    Rénovation de la chaussée d'une partie de la RN 43

    Rénovation de la prison de Charleville

    Rénovation de barrages et d'écluses sur la Meuse (seul gros projet, chiffré à environ 11 millions d'euros, à rapprocher des 26 milliards d'euros du BMJ002800a_cle762849.gifplan national)

    Et enfin, la rénovation du musée de Bazeilles (la maison de la "dernière cartouche") pour 60 000 euros : avec un tel investissement, il n'y a même pas le prix d'une étude qui précède et guide tout projet sérieux .

     

    On nous présente la crise actuelle comme la plus grave depuis 1929 . On n'est pas dans le genre critique du gouvernement (?!), mais si ces mesures sont à la hauteur du problème, c'est que les Ardennes n'ont pas besoin de grand-chose pour s'en sortir .

    On veut bien être positif et optimiste, mais en restant un peu réaliste : rendez-vous dans un an pour juger du résultat sur les chiffres du chômage et de l'activité économique dans notre département, et même dans tout le pays .

     

  • Mise en scène « antiterroriste » en Limousin : revenir au respect de l’état de droit

    Plus de deux mois après l’opération à grand spectacle menée par la police dite « antiterroriste » sur le plateau de Millevaches, que reste-t-il du battage orchestré par les autorités gouvernementales ?

    manipulation.jpgOn avait annoncé le démantèlement d’un dangereux réseau de terroristes de l’ultragauche, baptisés « anarcho-autonomes », dont les actes de sabotage mettaient en danger des milliers de vies. Des centaines de policiers avaient investi, à l’aube du 11 novembre, le paisible village de Tarnac en Corrèze, pour y arrêter un groupe de jeunes gens qui, on l’a appris peu à peu au gré de fuites distillées, avaient pour premier tort de ne pas bien penser et de ne pas vivre comme tout le monde : lisant des livres jugés subversifs, menant une vie qualifiée par le parquet de « dissolue », n’ayant pas - circonstance aggravante - de téléphone portable, et donc plus difficiles à écouter à leur insu, ces dangereux révoltés ont été présentés comme les auteurs de dégradations récurrentes du réseau de caténaires alimentant les trains en électricité. Ils étaient, en réalité, si « clandestins » qu’ils géraient l’épicerie du village et étaient appréciés de tout le voisinage…

    Au nom de lois d’exception qui depuis vingt-trois ans sacrifient le respect de l’Etat de droit à la gesticulation antiterroriste, on a mené une sorte d’opération de commando militaire ; on a violé la présomption d’innocence et le secret de l’instruction en ne communiquant à la presse que des éléments à charge et souvent déformés, dont certains, de surcroît, n’étaient même pas communiqués aux avocats des personnes interpellées ; on a qualifié d’actes terroristes des actes qui, s’ils ont retardé des trains et causé un préjudice à la SNCF, n’ont menacé la vie de personne. On a soumis ces jeunes gens à une garde à vue de 96 heures, on les a mis au secret et traités comme des détenus à très haut risque.

    Heureusement, la justice a peu à peu contribué à décrédibiliser la dramatisation politico-policière. Au bout de quelques semaines, du réseau afp-photo-169608.jpgterrifiant annoncé (déjà réduit à cinq mises en examen), il n’est resté qu’une personne en détention provisoire. Yldune Lévy, malgré l’acharnement d’un parquet tenu de près, a été à son tour libérée. Mais Julien Coupat, présenté comme le « chef » de ces « anarchos-autonomes » (au nom d’une conception assez hiérarchisée de l’anarchie…) reste derrière les barreaux, sans doute pour tenter de masquer l’inanité de la thèse ministérielle initiale. Ce qui ne relève en rien des motifs de recours à la détention provisoire tels que les énonce le code de procédure pénale.

    Plus les jours passent, et plus cette affaire évoque, non pas la lutte, évidemment nécessaire, contre le terrorisme, mais la volonté de faire admettre une extension insoutenable du champ de cette notion. Le « terrorisme » ne peut se définir sérieusement que comme le fait de chercher à terroriser les populations civiles par des actes de violence dirigés contre les personnes. Si les dégradations des caténaires doivent sans aucun doute faire l’objet de poursuites, rien ne justifie une assimilation qui étend potentiellement à l’infini le champ de lois d’exception déjà détestables dans leur principe. Et ni un mode de vie atypique ni des opinions minoritaires ne font de ces jeunes gens des délinquants.

    La mise en scène de Tarnac n’est que l’aboutissement d’une stratégie de communication définie dans une circulaire ministérielle de juin 2008 lançant la chasse aux fantomatiques « anarchos-autonomes ». Comment expliquer autrement la communication illégale et très sélective à des journalistes de pièces du dossier classées « secret défense », ainsi que l’argument sidérant selon lequel la participation à une manifestation parfaitement légale à Vichy contre la politique de l’immigration constituerait un indice de culpabilité de l’une des personnes arrêtées ?

    afp-photo-157038.jpgOn voit comment une procédure d’exception, mise au service de postures politiciennes, débouche sur la violation de principes fondamentaux de l’Etat de droit : la disproportion évidente entre les moyens mis en oeuvre et la situation réelle sur le terrain reflète la distorsion délibérée de la qualification d’acte terroriste ; la méconnaissance des limitations légales du recours à la détention provisoire ne sert qu’à tenter de justifier la dramatisation initiale de la présentation ministérielle de l’opération.

    La violation massive de la présomption d’innocence ne vise de même qu’à persuader l’opinion de l’importance et de la gravité prétendues de l’affaire. Justice et politique ne font pas bon ménage ; lois d’exception et respect des droits non plus. Les habitants de Tarnac et des alentours en ont fait une expérience qu’ils ne sont pas près d’oublier. Tôt ou tard, la gestion invraisemblable de cette affaire politico-judiciaire devra revenir au traitement raisonnable de ses proportions réelles. Le plus tôt, non seulement pour Julien Coupat et pour les autres personnes visées, mais aussi pour nos libertés à tous, sera le mieux.

    Paris, le 2 février 2009.

    Pouria Amirshahi, Secrétaire national aux droits de l’Homme du Parti socialiste ;
    Anne-Cécile Antoni, présidente de l’Action des chrétiens pour l’abolition de la torture (ACAT) ;
    Martine Billard, députée de Paris ;
    Jean-Louis Borie, président du Syndicat des avocats de France ;
    Nicole Borvo Cohen-Seat, sénatrice de Paris ;
    Bernadette Bourzai, sénatrice de Corrèze ;
    Patrick Braouezec, député de Seine-Saint-Denis ;
    Daniel Cohn-Bendit, député européen ;
    Jean-Pierre Dubois, président de la Ligue des droits de l’homme ;
    Cécile Duflot, secrétaire nationale des Verts ;
    Noël Mamère, député de Gironde ;
    Emmanuelle Perreux, présidente du Syndicat de la magistrature ;
    Jack Ralite, sénateur de Seine-Saint-Denis ;
    Martine Roure, députée européenne, vice-présidente du Parlement européen.