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  • Quel espoir pour les territoires ?

    Communiqué de presse du collectif « Associations en danger »

    Le collectif « Associations en danger » est constitué de plus de cent associations et syndicats, dont de nombreuses têtes de réseau.

    Présentes sur les quartiers prioritaires de la politique de la ville mais également en dehors de ces quartiers, les associations sont riches d’expériences construites sur des dizaines d’années d’actions et d’engagements citoyens.

    Les associations sont les maillons essentiels de la démocratie et de la cohésion sociale. Elles interviennent dans de nombreux domaines, de 939941-1166154.jpgl’apprentissage de la langue à l’accès aux soins en passant par l’accompagnement à la scolarité, l’accès aux droits, au logement, l’accès à l’emploi, à la culture, à l’éducation, à la citoyenneté, au travail de mémoire, à la promotion de la laïcité, à la lutte contre les discriminations et pour la promotion sociale.

    Si le collectif « Associations en danger » s’exprime aujourd’hui à l’occasion du « Forum espoir banlieue », c’est parce que les récentes orientations des politiques publiques, de la RGPP à la politique d’intégration en passant par la politique de la ville nous inquiètent dans différents domaines tels que :
    - la redéfinition des territoires prioritaires qui exclura de plus en plus de quartiers ;
    - l’insuffisance de moyens pour permettre à ces quartiers de passer au droit commun ;
    - le déni de la qualité et de la pertinence des actions menées jusqu’alors dans les quartiers ;
    - la marchandisation du secteur associatif ;
    - la transformation des associations en simples exécutants des politiques publiques ;
    - l’absence de prise en compte de l’expertise citoyenne des habitants ;
    - l’abandon de la dimension collective des actions ;
    - l’approche trop individualisante, destructrice du lien social et obstacle à l’exercice de la citoyenneté.

    558-1.gifNous réaffirmons le rôle fondamental des associations dans la Cité et leurs libertés d’actions, menacées par la logique de mise en concurrence et de marchandisation de l’action sociale. Nous demandons :
    - la reconnaissance des apports des associations, de la valeur de leur expérience comme de leur dynamique ;
    - une reconduction totale des moyens ;
    - une sécurisation des financements publics, et la généralisation des conventions pluriannuelles ;
    - la mise en œuvre d’une réelle politique publique d’intégration en faveur des migrants installés sur le territoire ;
    - une véritable politique de la ville s’appuyant sur les savoir-faire et les réussites, en concertations avec les associations et les syndicats.

  • Bogny :la SA Raguet en redressement judiciaire

    La société Raguet de Bogny vient d'être placée en redressement judiciaire par le tribunal de commerce des Ardennes . Cette entreprise existe depuis 1879 .Son histoire est résumée sur son site :

     

     

     

     

    L'entreprise RAGUET a été fondée en 1879, elle comptait alors trois foyers de forge à main.

    En 1960, la Société RAGUET entreprend sa reconversion technique et s'oriente vers des pièces de formes complexes et de sécurité. pilon5.jpgL'effectif est de 40 personnes.
    Toutes ces années ont permis d'acquérir un savoir-faire, reconnu à ce jour dans les secteurs suivants : poids-lourd, ferroviaire, attelage, adduction d'eau, bâtiment, machinisme agricole.

    Début 2000, les entreprises Raguet et Forge Sefac ont uni leurs compétences et leurs outils de production pour satisfaire la demande de leurs clients en produits estampés, usinés et assemblés.

    Aujourd'hui
    , la société RAGUET, c'est une équipe de 210 personnes qui œuvrent et s'adaptent à un marché en constante évolution, afin de fournir à ses clients des produits de qualité, traités de la conception à la livraison, avec les moyens techniques les plus performants.

     


     

     

     

    En fait elle compte actuellement un peu moins de 200 salariés,

    qui vont découvrir la semaine prochaine

    leur situation. Cette société possède aussi un site à Monthermé,

    dans les locaux de l'ancienne SEFAC.

    Encore un coup dur pour l'industrie ardennaise, et beaucoup

    d'inquiétude pour les jours qui viennent :

    Que va décider le liquidateur nommé par le tribunal ?

     

     

     

     

     

     

  • On n'a pas d'Epr, mais on a des idées .

    Dans la pointe de Givet, on n'a pas eu l'EPR, mais on a des idées pour traverser la crise . Un patron de Givet propose à ses employés de baisser leur salaire, et plus il sera baissé moins il y aura de licenciements dans l'entreprise .

    Ce chantage est inadmissible, et tend à faire porter aux salariés la responsabilité d'un choix dont ils n'ont pas la réelle maîtrise . On n'a jamais vu à l'inverse un patron demander à ses salariés de combien ils voulaient être augmentés . C'est un peu facile de se défausser de ses .blog_infos_salaire_m.jpgresponsabilités dès que les choses deviennent difficiles . La source de cette info est Europe1.fr :

     

    Un chef d’entreprise de Givet dans les Ardennes a décidé d’aller plus loin : de la baisse de rémunération acceptée par ses 23 salariés dépendra le nombre de licenciements dans sa société.

    Dans le détail, le barème est le suivant : si les salariés acceptent de raboter 5% sur leur salaire, cinq licenciements auront lieu sur les sept d’ores et déjà prévus. Mais si l’effort sur la fiche de paie est porté à 10%, ce ne sont plus que deux licenciements qui seront décidés alors que cette imprimerie connaît d’importantes difficultés face à la crise financière.

    "Il est bien évidemment que cette proposition est temporaire pour passer la crise (…) On a besoin que tout le monde se serre les coudes", assure Jean-Pierre Duchesne, le chef d’entreprise qui a promis de réduire son propre salaire. Les employés et les syndicats dénoncent eux "un chantage à l’emploi" inacceptable alors qu’il n’y a aucune garantie sur le retour de l’activité au-delà des mois les plus forts de la crise. Et ils indiquent qu’ils ont déjà fait des efforts dans le passé, renonçant notamment à leur prime de fin d’année.

     


  • Négationiste récidiviste

    L'évêque négationiste Williamson a été réintégré dans l'Église catholique par le pape, en même temps que ses collègues de la fraternité sacerdotale Saint Pie X . Cette fraction extrême du catholicisme rejette les conclusions du concile Vatican II .

    Le pape a demandé à l'évêque de revenir sur ses propos, qui ont choqué beaucoup de personnes à l'intérieur et à l'extérieur de l'Église .0495c2be-9d25-436d-9274-4e5e804fb864.jpg

    Il nie l'existence des chambres à gaz pendant la seconde guerre mondiale, ainsi que l'exécution massive des juifs par les nazis .

    Il est particulièrement choquant que ce genre de personnage puisse avoir une position hiérarchique élevée chez les catholiques . Les exigences de Benoît XVI restent lettre morte, il faut dire que la levée de l'excommunication a été prononcée avant de demander qu'il renonce à ses idées .

    Voici ce que dit l'AFP ce jour :

    Un évêque qui a mis en cause l'existence de chambres à gaz dans les camps d'extermination nazis a refusé, pour le présent, de revenir sur ses affirmations, malgré un appel du Vatican, rapporte le magazine allemand Spiegel à paraître lundi.

    L'évêque négationniste Richard Williamson, dont les affirmations ont causé un immense émoi dans le monde, en particulier en Allemagne, a estimé qu'il lui fallait étudier les preuves historiques avant d'éventuellement revenir sur ses propos.

    "Si je trouve des preuves alors je rectifierai" les propos tenus, a affirmé l'évêque. "Mais tout cela prendra du temps", a-t-il ajouté.

  • N. le petit

    " Que peut-il ? Tout !

    Qu'a-t-il fait ? Rien !

    Avec cette pleine puissance, en huit mois un homme de génie eût changé la face de la napoleon3.1202040045.pngFrance, de l'Europe peut-être.

    Seulement voilà, il a pris la France et n'en sait rien faire.

    Dieu sait pourtant que le Président se démène : il fait rage, il touche à tout, il court après les projets ; ne pouvant créer, il décrète ; il cherche à donner le change sur sa nullité.

     

    C'est le mouvement perpétuel ; mais, hélas ! Cette roue tourne à vide.

    L'homme qui, après sa prise du pouvoir a épousé une princesse étrangère est un carriériste avantageux.

    Il aime la gloriole, les paillettes, les grands mots, ce qui sonne, ce qui brille, toutes les verroteries du pouvoir.

    Il a pour lui l'argent, l'agio, la banque, la Bourse, le coffre-fort. Il a des caprices, il faut qu'il les satisfasse.

     

    hugo.1210869770.jpgQuand on mesure l'homme et qu'on le trouve si petit et qu'ensuite on mesure le succès et qu'on le trouve énorme, il est impossible que l'esprit n'éprouve pas quelque surprise.

    On y ajoutera le cynisme car, la France, il la foule aux pieds, lui rit au nez, la brave, la nie, l'insulte et la bafoue !

    Triste spectacle que celui du galop, à travers l'absurde, d'un homme médiocre échappé ".

     

    Victor HUGO, dans "Napoléon, le petit " (réédité chez Actes Sud)

  • Les Français pas convaincus par Sarkozy

    Déjà un sondage sur l'intervention télévisée du président . D'après "Le Parisien", la majorité des Français ne serait pas convaincue par ses arguments .

    Plus de la moitié des Français n'a pas été convaincue par Nicolas Sarkozy, jeudi soir. C'est ce que révèle un sondage exclusif du CSA à paraître samedi dans le Parisien - Aujourd'hui en France. Parmi les personnes interrogées, 88% avaient vu ou entendu parler de l'intervention télévisée ?m=02&d=20090206&t=2&i=8160748&w=450&r=2009-02-06T190021Z_01_APAE5151GSN00_RTROPTP_0_OFRTP-FRANCE-TAXE-GOUVERNEMENT-20090206du chef de l'Etat. 36% de ces sondés l'ont jugé convaincant, contre 52%. Les 12 % restants sont sans opinion.

     

    Une des principales mesures annoncées est la suppression de la taxe professionnelle . Cette mesure est demandée par le patronat depuis longtemps : au moins quelqu'un aura des raisons de se réjouir de cette crise .

    Les élus locaux sont eux très méfiants : la taxe professionnelle est versée aux collectivités locales, et pour certaines cela représente la moitié de leur budget . Le gouvernement assure qu'il compensera cette disparition, mais comment ? A priori rien n'est clair .

    Il serait ridicule de taxer les entreprises pour compenser un impôt qui vient de leur être retiré . Faudra-t-il faire porter la charge sur les particuliers? Le montant produit par la taxe professionnelle est supérieur à celui de la taxe d'habitation . Si le gouvernement veut augmenter les impôts dans une telle proportion, cela risque de faire des vagues .

    Cette annonce parait quelque peu précipitée, mal préparée, et d'un effet pas si évident sur la relance ou sur la renonciation aux délocalisations de la part des patrons : pour leur choix d'implantation, les coûts de la main d'oeuvre sont un critère décisif . Faudra-t-il annoncer une baisse des salaires en France pour garder des usines?


     

  • Gaza/Israël : rendre des comptes

    Amnesty International a  envoyé des chercheurs à Gaza et dans le sud d'Israël . Suite à leurs constatations, AI affirme que des crimes de guerres ont été commis dans la région "par toutes les parties au conflit"logo.gif

    AI demande une enquête internationale, et si des preuves existent, demande l'ouverture d'un procès contre les personnes soupçonnées de crimes au regard du droit international .

    Vous pouvez signer une pétition au président du conseil de sécurité de l'ONU par ce lien : accès à la pétition en ligne d'AI