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  • Made in Egypt

    Karim Goury est un réalisateur de film dont la famille est bien connue dans le Vouzinois . Il est venu présenter "Made in Egypt" au cinéma Les karim-goury1.jpgTourelles de Vouziers il y a deux ans . Ce film raconte sa recherche des traces de son père égyptien, qu'il n'a pas connu . Par des allers-retours entre la France et l'Egypte, il reconstitue une partie de l'histoire de son père, et construit une part de sa propre existence .

    Pour les Vouzinois, on y trouve le témoignage de son oncle, Raymond Goury, peu de temps avant sa disparition : une raison supplémentaire pour voir ou revoir ce film très sensible .

    Il sera diffusé sur France Ô ce lundi 16/02 à 20 h 35 et demain à 15 h 15

     

     

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    les parents de Karim Goury
  • Enfouissement des déchets : des réactions

    L'Andra a sollicité de nombreuses communes pour créer un site d'enfouissement de déchets nucléaires  de faibles activités et de longue vie .

    Dans les Ardennes, à notre connaissance, aucune commune ne s'est portée candidate .nucleaire-enfouissement-yucca.jpg

    Par contre, dans la Marne et dans la Meuse plusieurs communes ont répondu positivement à la proposition de l'agence chatgée des déchets nucléaires .

    L'appel à candidature de l'Andra présentait de gros défauts : c'est l'agence elle-même qui présentait les arguments, sans qu'un avis contradictoire soit donné aux élus et à la population . On se doute que les conditions d'un choix objectif n'étaient pas remplies . Les habitants de ces communes ont le plus souvent été tenus à l'écart, comme si une décision d'une telle importance pouvait se faire sans eux .

    Les autorités de l'état ont parfois appuyé le dossier, mais elles ont oublié la dimension intercommunale d'un tel choix . Les communauté de communes n'ont pas été consultées, alors qu'elles ont la compétence de l'aménagement du territoire : si un site d'enfouissement se crée, les communes voisines en subiront également les conséquences .

    Les conditions de cette consultations des communes entraînent maintenant des réactions :

    Dans la Marne un collectif de communes, voisines de sites potentiels, a réagi . Voici un extrait du journal de la Marne :


    183901-246482.jpgUn collectif d'une dizaine de petites communes de l'Argonnais (Marne) hostiles à l'implantation d'un site d'enfouissement de déchets nucléaires chez elles seront reçues vendredi au ministère du développement durable, a indiqué jeudi leur représentant.Le ministère a confirmé la tenue de cette rencontre.
    Ces localités, qui représentent au total quelque 1.500 habitants, s'inquiètent tout particulièrement de la candidature des trois communes voisines désireuses d'accueillir le site d'enfouissement, a expliqué Nicolas Lerouge, maire de Braux St-Rémy et représentant du Collectif d'élus argonnais.
    Selon lui, les communes de St-Ménehould, Mafricourt et Massige se sont portées volontaires; toutes appartiennent à la même communauté de communes que la sienne.

     

    Toujours dans la Marne, des habitants s'inquiètent du choix de leurs élus, et demandent des explications :

     



    110 personnes ont assisté à la réunion publique contre l'enfouissement de déchets nucléaires à Blesme, Scrupt ou Maurupt.

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    «On a élu des gens à la mairie mais, même seulement pour être volontaire à l'accueil de déchets nucléaires, j'aurais voulu être consultée ! » La salve nourrie d'applaudissements qui a accueilli les propos d'une participante suffisait à dépeindre l'atmosphère de la salle des fêtes de Blesme. Une bonne centaine de personnes avaient fait le déplacement pour la réunion publique organisée par le Collectif contre l'enfouissement des déchets radioactifs, le Cedra, et l'Association des élus meusiens et haut-marnais opposés à l'enfouissement des déchets radioactifs, l'AEMHM, à l'initiative de quelques habitants. A l'ordre du jour, évidemment, la candidature de Blesme, Maurupt-le-Montois et Scrupt à l'accueil d'un site de stockage de déchets radioactifs de faible activité à vie longue.
    « On a de gros doutes, moi je suis prête à déménager si cette implantation se confirme », a lancé Mme Simon, à l'origine avec son époux d'une première lettre ouverte il y a une quinzaine de jours, au terme de l'exposé des représentants du Cedra et de l'AEMHM. « J'ai 69 ans et j'espérais que quelqu'un se lèverait à ma place, mais il n'y a eu personne. Alors maintenant que nous sommes tous réunis, que fait-on ? » Le maire de Blesme, Claude Doyen, présent dans la salle, a alors été interpellé par plusieurs de ses concitoyens de façon très claire : « Allez-vous, oui ou non, revenir sur votre position et revoter ? » Réponse de l'intéressé : « J'ai accepté la réunion de ce soir et j'ai voté la délibération de candidature en croyant bien faire. Maintenant, au terme de cette réunion, j'aimerais entendre un autre son de cloche pour me faire une opinion. Et de toute façon, on consultera la population si notre candidature est retenue"

     

     

  • Loi Boutin : un manque d'ambition

    La loi Boutin sur le logement montre un manque d'ambition du gouvernement pour résoudre les problèmes de logement en France . Pourtant la crise aggrave les difficultés rencontrées par beaucoup pour avoir un logement décent . Des associations qui travaillent dans ce domaine dénoncent cette situation dans un communiqué :

     

    Alors que la crise du logement qui sévit dans notre pays est sans précédent, le Collectif des associations unies dénonce le manque de volonté logo_collectif.pngpolitique du gouvernement. Il déplore le décalage entre l’étendue des dégâts sociaux que provoque cette crise et l’absence de réponses à la hauteur des enjeux posés. Il rappelle qu’à peine 10% des 100 mesures jugées prioritaires par les associations unies ont été appliquées. Il rappelle aussi que la baisse du budget de la Ville et du Logement pour l’année 2009 constitue un désengagement inacceptable de l’Etat, les prélèvements sur les fonds du 1% logement ne représentant qu’une « compensation optique » et le plan de relance restant insuffisant.

    Dans ce contexte déjà préoccupant, le projet de loi dit de « mobilisation pour le logement » accentue encore fortement nos inquiétudes. Si fort heureusement les parlementaires ont refusé de modifier l’article 55 de la loi SRU, s’ils ont bien pris en compte quelques propositions du rapport du député UMP Etienne Pinte, d’autres mesures régressives ont été maintenues, notamment en matière d’expulsions locatives : l’article 19 de la loi prévoit en effet la réduction de 3 à 1 an du délai d’expulsion qui peut être accordé par le juge aux ménages en grandes difficultés et sans solution de relogement.

    mal-logement_32.jpgCette disposition est en totale contradiction avec la loi sur le Droit au logement opposable qui désigne justement parmi les ménages prioritaires, ceux qui sont menacés d’expulsion. Alors que les taux d’effort des ménages locataires ne cessent de croître, alors que 500 000 d’entre eux se trouvent en situation d’impayés de loyers, alors que les chiffres des expulsions s’envolent (100 000 résiliations de bail et 10 000 expulsions effectives en 2007), le projet de loi préfère jouer la carte répressive plutôt que de renforcer le volet préventif de la lutte contre les expulsions comme le proposent les associations unies et le rapport Pinte. A la veille de la fin de la trêve hivernale qui, dans le contexte actuel de crise, va encore allonger la liste des personnes contraintes de vivre à la rue, le Collectif des associations unies demande la suppression de cet article lors de la dernière étape d’examen du projet de loi en commission mixte paritaire.

    loGement_OPPOSABLE.jpgNous sommes également opposés à la décision des parlementaires de limiter le montant des astreintes que le Tribunal Administratif peut imposer à l’Etat en cas de non-relogement des ménages prioritaires Dalo (elles passent à une dizaine d’euros contre 100 à 200 euros actuellement). Cette mesure remet en cause l’effet levier que nous attendons tous de la loi. Le Collectif demande donc son retrait.

    Le collectif reste plus que jamais mobilisé pour exiger que soient enfin mises en œuvre des politiques publiques ambitieuses, articulant les volets prévention - hébergement - logement et permettant de rendre effectif le Droit au logement opposable.

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  • Disparition de la Champagne-Ardenne ?

    D'après lagazettedescommunes.com, le rapport Balladur sur la réforme des collectivités locales arrive à sa phase finale, et pourrait être remis au chef de l'état dans les semaines qui viennent .

    Si un projet à 15 régions est retenu, la Champagne-Ardenne risque fort de disparaître ( fusion avec la Lorraine, le Nord Pas de Calais ?) .

    Voici un large extrait de l'article de la Gazette des communes :

     


    Le calendrier sera tenu. Les derniers réglages auront lieu dans la semaine du 23 février 2009 et, dans la foulée, en fonction de l'agenda du chef de l’Etat, le comité «Balladur» remettra son rapport à l'Elysée.
    7391efabaafddec3a61d74668b4c6fd0.jpgD'après Dominique Perben, député (UMP) du Rhône et membre de l'instance, en marge d'un déplacement de la mission temporaire du sénat sur l'organisation et l'évolution des collectivités territoriales, les grandes lignes du document sont fixées.
    Ce n'est finalement pas un mais "2 projets de lois qui seront adossés au rapport" :

    1. Le premier sera consacré à l'architecture locale sur l'ensemble du territoire
    2. Le second au Grand Paris.

    Sur le 1er volet, la commission prêchera, d'après Dominique Perben, en faveur d'une "quinzaine de régions". Elle se gardera de définir les carte%20de%20france.jpgcontours de ces entités. Le dossier est explosif. "Mais nous tenons à afficher notre volonté là-dessus", explique Dominique Perben.

    Statut de métropole
    Un nouveau statut de métropole figurera bien au menu. Dominique Perben souhaite qu'il regroupe à la fois les compétences des conseils généraux et des communautés urbaines.
    "Je suis plutôt favorable à 7 à 8 métropoles", confie Dominique Perben et le vice-président (UMP) du conseil général du Rhône de citer :

    • Lyon,
    • Lille,
    • Marseille,
    • Bordeaux,
    • Nantes,
    • Nice,
    • Strasbourg
    • Toulouse

    • "L'idée n'est pas pour autant de fermer cette possibilité aux autres agglomérations. Je souhaite après une première phase qu'elles puissent présenter leurs candidatures", espère le député UMP.

      Pente douce pour l’intercommunalité
      rtr1vgar_comp.jpgPour les intercommunalités, le comité s'oriente vers une option douce. A l'instar d'Alain Marleix, secrétaire d'Etat à l'Intérieur et aux collectivités territoriales, Dominique Perben penche pour un fléchage sur les listes lors des municipales de 2014. Un système inspiré par les modes de scrutins de Paris, Lyon et Marseille. «Aller plus loin ne serait sans doute pas conforme à la tradition française», soupèse l'ancien ministre de la décentralisation (nov. 1995-juin 1997).

      Les conseils généraux et les conseils régionaux selon ce schéma se transforment en collectivités spécialisées.
      Les grands équilibres entre ces deux strates ne se trouvent guère modifiés. "Il n'y a pas beaucoup de compétences à bouger", jauge Dominique Perben.
      Le regroupement des deux niveaux d'administrations ne fait pas partie du programme. Seule est envisagée la fusion, en 2014, des mandats des conseillers généraux et des conseillers régionaux.
  • Guadeloupe, Martinique, Réunion,....

    Les mouvements sociaux qui se développent dans les départements d'outre-mer démontrent que leurs habitants subissent plus qu'en métropole les conséquences de la crise actuelle .

    Ces départements d'outre-mer fonctionnent encore dans un système proche du colonialisme des siécles derniers : quelques très riches (descendants des colons pour la plupart) et beaucoup de pauvres qui ne possèdent pratiquement rien . Pour ceux-ci, une baisse de revenu ou CPS.TEY68.090209164501.photo02.quicklook.default-245x163.jpgune augmentation des denrées de base est une catastrophe .

    Le ministre de l'outre-mer, Y Jego a été dépêché sur place pour résoudre le conflit . Les patrons locaux ne veulent pas céder sur l'augmentation des bas salaires, et demandent à l'état de prendre cette somme à sa charge . Le ministre est venu prendre ses ordres à Paris (panne de téléphone ?), et Fillion a refusé de s'engager .

    La situation est très tendue,  le mécontentement gagne toutes les Antilles, et maintenant il atteint la Réunion .

    Voici un communiqué commun d'organisations de gauche en soutien à cette lutte.

     

    200902091031_w350.jpgSoutien aux travailleurs de Guadeloupe, Martinique, Guyane et de la Réunion.

    Depuis plus de trois semaines, les travailleurs de Guadeloupe  sont  en grève générale unitaire et illimitée. Depuis, la grève générale s'étend  à la  Martinique, à  la Guyane et  à la Réunion. Ils se battent contre la vie chère, les bas salaires, les licenciements et le chômage, pour leur dignité.

    Leur combat  est le  nôtre, il est exemplaire.

    Après le succès des grandes mobilisations du 29 janvier et avant celle du 19 mars, nous devons apporter toute notre solidarité aux Guadeloupéens, Martiniquais ; Guyanais et Réunionnais qui proclament avec la même force que ce n'est pas au peuple de payer la crise !

    Le combat des  salariés de Guadeloupe, de Martinique, de Guyane et de la Réunion est le nôtre.

    Tous ensemble, Solidarité !

    Toutes et tous Lundi 16 février dans la rue à 18h  Place de Clichy

    Appel signé par : Alternative Démocratie Socialisme (ADS), Alter-Ekolo, Alternative Libertaire (AL), Association des Communistes Unitaires, Coordination Nationale des Collectifs Unitaires pour une alternative au libéralisme (CNCU), La Fédération, Les Alternatifs, Lutte Ouvrière (LO), Nouveau Parti Anticapitaliste (NPA), Parti communiste des ouvriers de France (PCOF), Parti de Gauche (PG)

  • Uranium : des déchets sans contrôle

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    L'émission de France3 "pièces à conviction" a dénoncé cette semaine le scandale des déchets venant des anciennes mines d'uranium en France .

    Une émission édifiante, voici un lien vers ce reportage si vous n'avez pu le voir .

    image_51415863.jpg
  • Israël :droite ou extême-droite

    Le résultat des élections en Israël laisse planer un suspense insoutenable : Le prochain gouvernement sera-il de droite ou d'extrême droite ?

    Une chose est certaine : la "gauche" israélienne est battue, les travaillistes étant en quatrième position, avec le score le plus bas jamais réalisé .

    barak.jpgLe mot gauche mérite vraiment de guillemet, puisque le leader du parti travailliste est  E. Barak(photo ci-contre), l'actuel ministre de la défense . Il est donc directement responsable de l'offensive contre Gaza, et du comportement de l'armée israélienne lors de cette guerre . Le parti travailliste israélien fait partie de l'Internationale Socialiste : aux dernières nouvelles, il n'en a pas été exclu, son attitude n'est donc pas jugée inadmissible par les membres de l'Internationale Socialiste .

    Il semble inévitable que le prochain gouvernement soit une coalition, comprenant le parti d'extrême droite arrivé en troisième position . Son leader, Avigdor Lieberman (photo ci-dessous) s'est prononcé pour chasser les israéliens d'origine arabe d'Israël . Ceux-ci sont citoyens du pays depuis sa création, Avigdor-page.jpget risquent donc désormais d'être victimes d'une purification ethnique .

    Les alliances nécessaires pour former un gouvernement vont donc très probablement amener ce parti au pouvoir, ainsi que des partis ultra-religieux : avec tous ces partisans de la colonisation à outrance, et hostiles aux négociations avec les représentants actuels des palestiniens, on craint fortement que la paix ne soit pas pour demain .