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  • Ardennes : l'hiver sera chaud

     L'An Vert ne lance pas une nouvelle rubrique météo, rassurez-vous.


    Neige Vouziers11.2010 059.jpgMais les nouvelles dispositions du Conseil Général en matière de déneigement risquent de donner quelques poussées de fièvre aux conducteurs ardennais.

    L'assemblée départementale est toujours à la recherche d'économies, tant ses finances sont mal en point.

    C'est la politique des routes et en particulier le déneigement qui est dans le collimateur des conseillers généraux. On touche là à des questions très importantes, comme la possibilité de se rendre à son travail, à l'école, d'aller se ravitailler ou se faire soigner. Le réseau secondaire irrigue des dizaines de communes, et c'est lui qui est visé par les mesures d'économies.

    Notre secteur rural est encore une fois en première ligne, alors que le problème du transport y est déjà très préoccupant.

    Voici la lettre que le syndicat CGT du conseil général vient d'envoyer aux élus ardennais.

     

     

    LA MORT AU TOURNANT ?

    Pour l’hiver 2010/2011, la Direction des Routes veut instaurer de nouvelles règles pour le salage et le déneigement.

    Dans un souci d’économies, les routes Ardennaises ne serait plus dégagées sur le réseau « secondaire ».

    -          Le week-end tant que l’épaisseur de la neige n’atteindrait pas 5 cm minimum.

    -          Le week-end …. Plus d’interventions sur le verglas.

    -          La semaine pas d’intervention avant 5h00 du matin.

    Alors que l’on ferme les écoles, que des milliers d’élèves Ardennais sont sur les routes tôt le matin avec un ramassage qui devient payant, que les gens travaillent de plus en plus loin de leur domicile, le Conseil Général n’hésite pas à restreindre la prestation de salage sur le réseau secondaire.

    Nous avons pourtant les hommes, le matériel et l’expérience et nous avons su prouver notre compétence.

    La volonté du Conseil Général est manifestement une diminution du service public au profit d’intérêts privés, les rapports d’orientation du budget 2011 vont dans ce sens.

    Bien sur la CGT ne nie pas le fait qu’une priorité est nécessaire dans les opérations de salage et de déneigement, mais nous contestons farouchement de nous enfermer dans un carcan horaire.

     

    LA SECURITE DES ARDENNAIS NE DOIT JAMAIS ETRE UNE QUESTION D’ARGENT  !!!!!!

     

    Mesdames et Messieurs les élus agissez pour dénoncer et contrecarrer cette politique !

     

    Venez en débattre sur notre site internet http://cgtcg08.com 

  • Faut vous l'emballer ?

    Dans la lutte pour la diminution des ordures ménagères, la réduction de la production d'emballages inutiles est prépondérente.


    Les industriels et publicitaires aiment bien ces emballages qui attirent l'oeil du client vers ce qu'ils souhaitent, et font paraître le produit pour ce qu'il n'est pas.

    Mais ces diverses couches finissent par représenter un volume ou un poids supérieur à l'objet eco-emballages-01lui-même. L'emballage est souvent en plusieurs matériaux et son recyclage est complexe, voire impossible.

    Eco-emballage est un organisme qui certifie la conformité à la règlementation en ce domaine. Il distribue aussi les primes aux collectivités qui sont performantes dans le tri.Concernant la diminution de la production à la source, la FNE considère que son action est insuffisante.


    Elle fixe donc des conditions à la poursuite de l'agrément d'Eco-emballage :

    Aujourd’hui, Eco-emballages ne prend pas de réelles mesures pour que nous réduisions les déchets d’emballages. FNE, en tant que membre de la commission consultative d’agrément des emballages ménagers, pourrait donc s’opposer au renouvellement de son agrément d’éco-organisme, qui doit être examiné le 7 décembre.

    « Depuis 10 ans, FNE se bat pour que la priorité soit donnée à la prévention des déchets. Dans cet objectif, les éco-organismes ont un rôle primordial à jouer. Mais Eco-emballages ne sait plus être force de proposition », déplore Penelope Vincent-Sweet, pilote du réseau prévention et gestion des déchets.

    FNE demande que le ré-agrément soit conditionné à :

    - La mise en place par Eco-Emballages d’une plate-forme éco-conception par Eco-Emballages. Elle devra permettre l’identification avec les associations des catégories de produits où il y a le plus de sur-emballage et donc d’efforts d’éco-conception à faire.
    - L’inscription d’une ligne budgétaires de 5% de son budget de fonctionnement consacrée à une politique proactive de réduction des déchets à la source (fabricants, commerçants)
    - La mise en place d'éco-contributions qui incitent à la prévention, avec des pénalités pour le sur-emballage et un engagement ferme de pénaliser à terme les emballages surdimensionnés.
    - La mise en place d’une réelle stratégie d'action sur l'éco-conception auprès des entreprises adhérentes à Eco-Emballages

    Alors que la Semaine Européenne de la réduction des déchets vient de s’achever, les emballages représentent, en poids, le tiers de nos ordures ménagères. Les réduire est une nécessité.

  • 2C2A : un nouveau site internet

    Pour Vouziers et le Vouzinois, la communauté de commune de référence est la 2C2A.

     

    La commune de Vouziers a rejoint quelque temps après sa création la Communauté de Communes de l'Argonne Ardennaise. A ce moment là, cette démarche était volontaire pour l'essentiel, il faut cependant se souvenir que quelques communes se sont trouvées embarquées sur le navire malgré leur refus exprimé.

    Désormais, il devient obligatoire d'adhérer à une communauté de communes, et chaque préfet va procéder à un redécoupage, pour ne laisser qu'un nombre réduit de collectivités de ce type par département.

    La 2C2A ne devrait pas être concernée, étant donné sa taille (le nombre de communes qui la composent et sa superficie en font une des plus importantes du pays).

    Carte-territoire-280x280.pngAu fil des années, l'adhésion tardive de Vouziers et de son canton laisse de moins en moins de traces dans le fonctionnement quotidien de la collectivité. Nul doute que les réformes en cours, qui renforcent encore cet échelon, ne feront qu'accentuer cette fusion entre les communes de départ et celles qui sont arrivées plus tardivement.

    Un signe parmi d'autres de cette homogénéisation, se trouve dans la création d'un nouveau site pour la 2C2A. Sa mise en place n'a pas donné lieu à l'éternelle querelle "de la ville et de la campagne", il semble qu’un consensus se soit établi sur sa nécessité.

    Le site ne revient sur le côté "historique" de la création de la 2C2A, et on peut le regretter car cela donne un éclairage sur certains choix initiaux, et même sur certains comportements qui perdurent encore.

    Il est également dommage que les comptes rendus des conseils de communauté ne soient plus disponibles en ligne, les délibérations prises sont accessibles, mais elles ne représentent pas la richesse d'un débat démocratique.

    En dehors de ces critiques (points qui peuvent être corrigés, dans la mesure où les responsables le souhaitent), il faut reconnaître que ce site est plus agréable que le précédent. Le mieux est d'ailleurs de s'en rendre compte par soi-même, sur 2c2a.com

     

    Le site nous apprend, entre beaucoup d'autres choses, que le rapport d'activité de la 2C2A est disponible. Nous reviendrons sur ce rapport dès que le conseil municipal de Vouziers s'en sera saisi. En effet le code des collectivités prévoit, comme modalité démocratique, un débat au sein de chaque conseil sur le travail fait par les délégués communautaires, qui sont élus parmi les conseillers.

     

    Voici l'article de loi en question :

     

    Article L5211-39 En savoir plus sur cet article...

    Modifié par Loi n°99-586 du 12 juillet 1999 - art. 40

    Le président de l'établissement public de coopération intercommunale adresse chaque année, avant le 30 septembre, au maire de chaque commune membre un rapport retraçant l'activité de l'établissement, accompagné du compte administratif arrêté par l'organe délibérant de l'établissement. Ce rapport fait l'objet d'une communication par le maire au conseil municipal en séance publique au cours de laquelle les délégués de la commune à l'organe délibérant de l'établissement public de coopération intercommunale sont entendus. Le président de l'établissement public de coopération intercommunale peut être entendu, à sa demande, par le conseil municipal de chaque commune membre ou à la logo2C2A.jpgdemande de ce dernier.

     

    Les délégués de la commune rendent compte au moins deux fois par an au conseil municipal de l'activité de l'établissement public de coopération intercommunale.

     

    Quand on voit l'importance croissante des décisions prises (développement économique, ordures ménagères, tourisme, bientôt piscine et terrain des gens du voyage, ...), on se rend compte de l'importance de ce retour vers  la collectivité de base que représente la commune.

    La réforme votée ne met pas en place d'élection directe des délégués communautaires par les citoyens.

    Le seul contrôle que possède donc l'électeur est celui qu'il a sur les conseillers municipaux qui siègent à la communauté de communes. Pour qu'il puisse faire jouer le contrôle démocratique, le citoyen de base doit avoir au minimum des informations sur l'activité de l'établissement comme le dit la loi, mais aussi sur le positionnement de ses élus.

  • Thon rouge : les quotas de pêche ne baissent pas.

    Le Thon rouge est l'espèce menacée qui est devenue symbole de la lutte contre la sur-pêche

    49299_des-militants-ecologistes-manifestent-a-paris-lors-de-la-reunion-de-la-commission-internationale-pour-la-conservation-des-thonides-de-l-atlantique-cicta-le-21-novembre-2010.jpgIl est menacé de disparition complète, et ce à cours terme. Le association de protection de la nature ont alerté depuis longtemps les responsables politiques sur ce problème. Mais ceux-ci subissent la pression des armateurs de thoniers industriels qui ne veulent pas réduirent les quotas. Des pays comme la France, l'Italie, L'Espagne et la Grèce péfèrent prendre le risque d'une disparition de l'espèce plutôt que de mécontenter les pêcheurs industriels.

    Pour certaines espèces cet aveuglement volontaire a abouti à des catastrophes, des zones de pêche devenant des déserts sous-marins.

     

    De plus, les pêcheurs industriels français ayant dépassé leur quota les années précédentes, ils devront  enrendre l'équivalent sur le quota à venir. Non seulement le ministre de l'agriculture met en danger le thon rouge, mais il rend les pêcheurs insatisfait : un échec sur toute la ligne. ( voir le commentaire de Greenpeace)

    Voici un extrait de la dépêche de l'AFP de ce jour sur la réunion des Etats concernés.

     

    Les Etats pêcheurs de thon rouge réunis à Paris ont opté samedi pour une quasi-stabilité des quotas de pêche pour 2011, provoquant une immense déception chez les ONG écologistes qui réclamaient une réduction drastique, nécessaire selon eux pour sauvegarder l'espèce.

    Après dix jours de tractations intenses à huis clos, les 48 Etats pêcheurs ont adopté en séance plénière de la Commission internationale pour la Conservation des thonidés de l'Atlantique (CICTA), une limite de 12.900 tonnes de quantités de thon rouge pêchés en 2011, contre 13.500 t en 2010.

    "Une fois de plus on a refusé au thon rouge la protection dont il avait désespérément besoin", a déploré Sue Liebermann, responsable de la politique des pêche de l'ONG américaine PEW.

    Cette réunion est "un échec massif pour le thon rouge", a estimé en écho l'ONG Oceana. "Il est clair que les pays qui se réunis à Paris n'étaient pas disposés à protéger les espèces dont ils sont responsables", a commenté Michael Hirshfield, chef de la délégation de l'ONG.

    Les ONG écologistes avaient plaidé depuis le début pour une réduction du quota à 6.000 tonnes en 2011.

  • Nucléaire : Encore Plus de Retard

    La nouvelle génération de réacteur nucléaire type EPR a bien des soucis.

     

    La France se veut pionnière en ce domaine : AREVA construit un prototype en Finlande, et EDF est en charge de celui de Flamanville.

    Pour ce chantier, EDF annonçait en juillet dernier des mauvaises nouvelles (source Le Figaro 30.07.2010):

    C'est désormais officiel, EDF a annoncé un retard pour l'EPR de Flamanville, dans la Manche. Le report de la date de démarrage du réacteur est de deux ans «l'objectif de première production commercialisable est désormais fixé à 2014», souligne la direction.

    Et le coût du chantier est « ré-estimés autour de 5 milliards d'euros » confirme le groupe. Jusqu'ici, la construction du réacteur de 3e génération avait été évalué à 4 milliards d'euros.


    On apprend ce jour un nouveau report de la date de mise en service du réacteur  Finlandais. D'après Le Monde.fr :

     

    Le démarrage du réacteur nucléaire de type EPR construit par le consortium Areva-Siemens en Finlande 1381395_3_a9df_le-chantier-du-futur-reacteur-epr-d-olkiluoto.jpga encore été reporté et n'interviendra qu'en 2013, avec un fonctionnement normal attendu au deuxième semestre 2013, a annoncé vendredi le groupe finlandais d'électricité TVO.

    Entamé en septembre 2005, le chantier d'Olkiluoto, dans le sud-ouest de la Finlande, devait initialement se terminer en avril 2009. Mais la fin des travaux a été reportée successivement à au moins cinq reprises. Le dernier calendrier fourni par Areva à son client TVO faisait état jusque-là d'un démarrage fin 2012.

    Le coût ce ce nouveau retard n'est pas chiffré, mais chaque report correspond à une ardoise supplémentaire qui se compte en millions d'euros.

    Cette nouvelle génération est confrontée à de nombreux problèmes techniques avant même sa mise en service. L'électricité sera donc produite beaucoup plus chère que l'estimation initiale, alors que cette technologie n'apporte pas de réponse satisfaisante aux problèmes de sécurité liés au nucléaire ( traitement et élimination des déchets en particulier).

     

    Il faut savoir qu'un deuxième EPR a été imposé par Sarkozy à Penly, alors que le bilan du lancement du premier n'est bien entendu pas disponible.

    On aura au moins appris quelque chose : Areva, pas plus  qu'EDF, n'a la maîtrise de la conduction d'un tel chantier, alors que le mariage forcé des deux entreprises est prévu par l'Etat. On voit mal comment cela s'arrangerait en ajoutant aux difficultés actuelles celles liées à une fusion imposée.


  • Elevage : FNE interpelle le Président de la République


    Des élevages coupés de leur terroir

    Pour FNE, la crise que traverse l’élevage français est essentiellement due à son inadaptation au terroir . Les élevages sont surdimensionnés et concentrés sur des surfaces agricoles insuffisantes pour nourrir les animaux et pour absorber leurs effluents (lisiers, etc.).


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    Photo L'An Vert


    FNE rappelle par ailleurs que l’Europe importe 80% des protéines nécessaires à son élevage, notamment sous forme de soja OGM. Quant aux problèmes de pollution liés à ces élevages intensifs, on ne les compte plus. La prolifération des algues vertes en Bretagne en est l’exemple le plus criant. Cette situation devient intenable.

    Pour Jean-Claude Bévillard, responsable des questions agricoles à FNE : « Fragiles sur les plans économique, social et environnemental, ces élevages sont de toute manière condamnés à moyen terme. Les subventions publiques ne peuvent plus continuer dans cette impasse. »

    Vers des élevages plus autonomes et plus durables

    Pour FNE, les subventions publiques, de la PAC notamment, doivent encourager la reconversion des élevages vers une meilleure valorisation des ressources locales. Il s’agit donc de distribuer les aides aux élevages les plus autonomes en intrants (aliments, énergie, engrais, pesticides...) et les plus respectueux du bien-être animal.

    Marie-Catherine Schulz, chargée de mission agriculture, précise : « Ces élevages plus autonomes ne sont pas seulement moins polluants. Ils sont les mieux à même de résister aux aléas économiques et sont plus durables d’un point de vue social.»

    Jean-Claude Bévillard conclut : « Ces élevages doivent être encouragés par les politiques publiques. Chacun est conscient que dans le Massif Central où se rend le Président de la République aujourd’hui, une logique ultra-libérale conduirait inévitablement à l’abandon des terres. »

    FNE demande au Président de la République de saisir l’opportunité de son déplacement en Auvergne pour enclencher en France un changement de modèle d’élevage, plus autonome et plus durable.