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  • 23 novembre : les Ardennes toujours mobilisées

    Bien entendu, le nombre des manifestants n'atteint pas les sommets des journées précédentes.

     

    Il était plus que symbolique que le rassemblement de ce jour se fasse à Donchery. La situation des ouvriers de Delphi est dramatique à l'horizon 2012. A cette date, leur entreprise doit fermer, et ils se retrouveront au chômage comme beaucoup trop d'autres  avant eux.

    Le choix de lier la mobilisation contre la réforme des retraites et les luttes pour l'emploi montre que le combat se poursuivra, sous une forme ou sous une autre, contre cette politique économique libérale qui met le profit en tête de ses préoccupations.

    200 à 300 personnes sont retropuvées à Donchery et ont fait un cortège jusqu'au site de l'entreprise Delphi.

    Voici des clichés de cet après-midi :

     

    manif 23.11.JPG

    Photo R L  pour L'An Vert

     

     

    manif 23.11 Donchery.JPG

    Photo  R L pour L'An Vert

     

     

  • Café débat d'Attac à Charleville

    7 décembre: café débat à 19 h au bar le baratin ( 25, quai Rimbaud) animé par Michel Pinçon et Monique Charlot-Pinçon autour de leur livre "le président des riches" (thématique dans la lignée d'Attac : du bouclier fiscal aux paradis fiscaux)

     



     

    0f0dfe349980f8e4383038343338343532333837.jpgLes deux auteurs du livre sont sociologues et étudient depuis de longues années le fonctionnement  et les codes de la fraction la plus aisée de la société française : sa vie, ses coutumes, sa reproduction, son influence. Leur dernier ouvrage montre la place qu'ils occupent au niveau politique, et comment Nicolas Sarkozy représente leurs intérêts au plus haut sommet de l'Etat.



    Voici comment "Alternatives économiques" présentait leur travail en 2000.



    Alors que la sociologie française est toute tournée vers l'étude de l'exclusion, Michel Pinçon9782355220180.jpg et Monique Pinçon-Charlot continuent, très isolés, leur travail sur la haute société, qui nous avait valu, il y a une dizaine d'années, Dans les beaux quartiers (éd. Seuil). Sociologie de la bourgeoisie est une synthèse de ce travail, que les sociologues résument point par point: niveaux et modes de vie, logement, sociabilité, éducation, etc. Contrairement à certaines idées reçues, le capital économique (revenus et patrimoine) va de pair avec un capital culturel qui, dans ce cas, ne se limite pas au diplôme: "La diversité des champs culturels concernés et la familiarité qui marque le rapport avec cette culture font la différence avec les purs produits du système scolaire." Tout en haut de la pyramide sociale, on est à la fois riche et cultivé.

    Les deux sociologues montrent notamment comment la haute bourgeoisie, derrière une idéologie de la concurrence, met des barrières entre elle et le reste de la société. Elle est mobilisée en permanence pour défendre ses intérêts et cherche à transmettre son patrimoine de génération en génération, dans les meilleures conditions possibles.

  • Oui au droit de vote des étrangers

     

     

    Le blog www.oui-droitdevotedesetrangers.org est ouvert !


    oui1.jpg

    Il a été conçu pour offrir à toutes et à tous, citoyennes et citoyens, militantes et militants, associations, partis, syndicats, collectifs locaux et municipalités une plateforme d’informations.


    Il a pour objectif de regrouper toutes les actualités relatives aux initiatives locales autour du droit de vote et d’éligibilité des résidents étrangers : votations citoyennes, référendums d’initiatives locales, réunions-débats, soirées festives…etc

     

    Rendez-vous sur

    www.oui-droitdevotedesetrangers.org

     

  • Pour un référendum sur la réforme des retraites


    Initiée par l’hebdomadaire Politis, voici une initiative qui ajoutée à la journée du 23 novembre montre que la mobilisation continue

     

    1118-Une-260-a77a4.jpgLe 12 octobre, plus de trois millions et demi de nos concitoyens étaient dans la rue pour dire « non » à une réforme des retraites qui promet de frapper durement les salariés, et en premier lieu les femmes et les ouvriers. Cette réforme, injuste et cynique, n’a fait l’objet d’aucune négociation véritable avec les organisations syndicales. Elle est imposée par un homme seul, qui coûte que coûte, applique une commande du Medef, au mépris de la mobilisation populaire, au mépris de la représentation nationale, privée de tout débat digne de ce nom, et au mépris de son propre engagement électoral à ne pas toucher à l’âge de la retraite. À l’inverse, il veut revenir sur une réforme adoptée par le peuple à la faveur de la victoire de la gauche en 1981. C’est ainsi, sans la moindre considération pour les règles les plus élémentaires de la démocratie, que Nicolas Sarkozy veut imposer à notre pays une régression sociale sans précédent depuis la Libération.

    Face à ce déni de justice et de démocratie, face à ce coup de force politique, et alors même que sept 57755495.gifconfédérations syndicales ont souligné le 9 septembre que « le vote de ce projet n’est plus d’actualité », les soussignés se prononcent en vertu de l’article 11 de la Constitution, pour l’arrêt immédiat de la procédure d’adoption de ce projet de loi et la convocation d’un référendum sur celui-ci. Ils entendent ainsi contraindre le président de la République à ouvrir un débat qu’il n’a cessé d’entraver, et favoriser son appropriation citoyenne en vue d’un choix de société éclairé et transparent. Ils en appellent, dans le même mouvement, à la poursuite de la mobilisation populaire, le 16 octobre et après.

     

    Pour signer, cliquer ici

  • Action unitaire le 23 novembre dans les Ardennes

    Le mouvement syndical contre la réforme des retraites a été exceptionnel jusqu'à maintenant.

     

    DELPHI.jpgCertains aimeraient bien tourner la page, et oublier la révolte massive de ces derniers mois. Malgré la promulgation de la loi, malgré le battage édiatique autour du remaniement, la mobilisation continue.

    Le 23 novembre, une journée unitaire est organisée dans tout le pays.

    Pour les Ardennes, il a été décidé de soutenir les salariés d'une des nombreuses usines qui menace de licencier son personnel. 

    Il y aura donc un changement de lieu de rassemblement. Pour venir en aide aux salariés de l'entreprise DELPHI qui vient d'annoncer la fermeture de cette usine de plus de 250 à horizon de l'été 2012, nous vous invitons à venir très nombreux les soutenir.  


    Rassemblement à 10 heures Place de la Mairie de Donchery.

    Le cortège se rendra jusqu'au site de l'entreprise


     

    Manif-retraites-et-Delphi-le-06.11.2010-016.jpg

  • Mediator partagé

     

    Dans l'affaire du Mediator, tout le monde est (un peu ou beaucoup) coupable.

    En premier lieu, le laboratoire Servier, fabriquant et vendeur du produit. Il en a par essence la responsabilité, et ne l'a pas assumée. Ce médicament avait pour indication le diabète : c'était en réalité un mauvais antidiabétique, très peu efficace. Tout médicament a peu ou prou des effets indésirables, mais ceux-ci ne peuvent être tolérés que si des effets positifs existent : ce n'était pas le cas. Le Mediator était principalement utilisé comme coupe-faim, alors qu'il n'était pas indiqué pour cela. Et toutes les molécules de cette famille avaient été retirées de la vente à cause du danger qu'elles h-4-2306167-1289890978.jpgreprésentaient.

     

    En second lieu les autorités gouvernementales qui ont réagi très tardivement, faisant preuve d'un aveuglement persistant. Il faut savoir que le laboratoire Servier, un des grands noms français de ce secteur, possède de solides appuis dans le milieu politique.

    Les informations du Dr Frachon, suite à ses études du produit n'ont pas été prises en compte sérieusement.

    Une des très rares revues médicales indépendantes (la revue Prescrire) écrivait en 2006 : "La revue regrette qu'au vu des données sur le benfluorex (Le Médiator, note de L'An Vert), la Commission nationale de pharmacovigilance ait seulement proposé de mettre en route de nouvelles études en vue d'évaluer les risques du benfluorex. Les données sont pourtant suffisantes depuis 30 ans pour conclure que la balance bénéfices-risques du benfluorex est défavorable.
    Pendant les études, les ventes vont continuer et des patients seront exposés à des effets indésirables qui n'en valent pas la peine."

     

    Enfin les médecins qui l'ont prescrit, sont coupables de négligence, d'avoir trop entendu le message du laboratoire à travers ses délégués médicaux, et pas assez celui des scientifiques indépendants. La molécule était interdite depuis 1997 aux Etats-Unis, comme toute la famille à laquelle elle appartient.

    Il est plus facile de prescrire un médicament que d'essayer de prendre en charge de manière globale le problème de l'obésité.

    Même si leur place se situe au bout de la chaîne des responsabilités, leur niveau d'étude et de rémunération ne leur permet pas de s'exempter de leur part de culpabilité dans cette affaire.