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L'AN VERT de Vouziers : écologie et solidarité. - Page 858

  • Prévention des inondations

    Réunion-débat Par "Nature et Avenir".

     

    La dynamique association de Rethel organise la semaine prochaine une conférence dont le thème est en pleine actualité.

    logo.gifLa question de la prévention des inondations sera abordée de manière générale. Un représentant du bassin "Seine Normandie" sera présent. Il s'agit d'un établisement public, dont la mission est la gestion de l'eau sur un territoire cohérent.

    Voici comment elle se présente sur son site :

    L'Agence de l'eau Seine-Normandie est un Etablissement Public du ministère de l'écologie dont la mission est de financer les actions de protection des ressources en eau et de lutte contre les pollutions.

    Conformément à son programme d’intervention arrêté par le comité de bassin, elle accorde des aides financières sous forme de subventions et d’avances aux collectivités locales, industriels, agriculteurs, associations qui entreprennent des travaux pour mieux gérer les ressources et lutter contre les pollutions. Les aides proviennent des redevances qu’elle perçoit en application du principe de réparation des dommages à l'environnement.


    Nul doute que la question de la prévention des inondations dans le secteur de l'Aisne et de l'Oise sera abordée.

    Ce sujet a fait couler beaucoup d'encre ces derniers mois, en particulier en réaction à la propositions de l'Entente Aisne-Oise de construire un barrage à Savigny. Cette idée a été combattue par les habitants, et le préfet a demandé une nouvelle étude. Celle-ci devra tenir compte des remarques et inquiètudes qui ont été soulevées lors du débat récent.

     

    La réunion se tiendra à la

    Mairie de Rethel

    Mardi 02 mars à 18 heures

     

     

     

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  • Echec de l’enfouissement des déchets radioactifs en Allemagne : des leçons à tirer pour la France

     

     

    Un communiqué du réseau "Sortir du nucléaire"



    L’ancienne mine de sel d’Asse, dans le Nord de l’Allemagne, qui accueille depuis plus de 40 ans des déchets nucléaires de faible et moyenne activité à vie longue (FAVL et MAVL) est à nouveau au cœur d’un scandale passé sous silence en France. Dès les premiers dépôts, ce « centre de recherche modèle », présenté comme parfaitement étanche, était déjà sujet à des infiltrations d’eau. Aujourd’hui, ce ne sont pas moins de photo_1263577795109-1-0.jpg12 m3 d’eau qui pénètrent chaque jour dans la mine ; des affaissements ont déjà eu lieu, les galeries fragilisées menacent de s’effondrer sur les déchets et la saumure dans laquelle baignent les fûts risque à moyen terme de contaminer les nappes phréatiques et les sols d’une région entière. Notons enfin la présence de 28 kg de plutonium (dont 10 microgrammes suffisent à tuer un être humain) au milieu des déchets de faible et moyenne activité… La catastrophe est imminente, plus seulement pour d’hypothétiques générations futures, mais dans les décennies à venir !

    Devant cet état de délabrement dénoncé depuis des années par les populations locales, le Ministre de l’Environnement et de la Sûreté Nucléaire Norbert Röttgen (CDU, conservateur) préconise comme réponse provisoire de retirer de l’ancienne mine les 126 000 fûts, dont on ignore l’état de corrosion. Dix années au moins seront nécessaires pour cette opération, dont le coût est estimé par les autorités à 3,7 milliards d’euros. Les associations appellent à mettre en œuvre au plus vite cette option, la « moins pire de toutes ». Toutefois, elles soulignent que le problème des déchets n'en sera pas réglé pour autant, et continuent de dénoncer une gestion irresponsable.

    40-14-asse1.jpgFace à cette impasse avérée, comment peut-on raisonnablement préconiser une prolongation de la durée de vie des réacteurs, et donc entériner la production de nouveaux déchets ? Pour une part croissante de la classe politique allemande, un tel choix serait anticonstitutionnel. Le Ministre Norbert Röttgen a d’ailleurs réaffirmé la nécessité de remplacer au plus vite (d’ici 2020) le nucléaire par les renouvelables. Cette déclaration trouve écho jusque dans les rangs de la CDU, qui plaidait pourtant pour la prolongation de la durée de vie des réacteurs il y a encore quelques mois.

    Le Réseau « Sortir du nucléaire » appelle les autorités françaises à tirer les leçons de l’expérience allemande, pour éviter, tant qu’il en est encore temps, de s’engager dans une option promise à l’échec :

    - Fermer le site de Bure prévu pour l’enfouissement des déchets radioactifs en grande profondeur, afin d'éviter des pollutions incontrôlables et irrémédiables

    - Annuler le projet de centre d'enfouissement pour les déchets dits "FAVL", prévu pour être également implanté dans l'Est de la France

    - Et surtout, arrêter la production des déchets par l’arrêt de la construction de nouveaux réacteurs et une décision de sortie du nucléaire dans les plus brefs délais.

  • Demandez le programme

    Le surplace va-t-il durer encore longtemps ?

     

    Vous avez peut-être déjà vu ces courses de vitesse en cyclisme sur piste. Les coureurs font souvent un long surplace en équilibre sur leur vélo, car chacun souhaite partir en deuxième position, pour surprendre l'autre au moment du sprint.262815-0036.jpg?t=5629

    Cette curieuse manoeuvre est en train de se produire dans la compétition électorale actuelle. J-P Bachy et J-L Warsmann ne veulent pas dévoiler leur programme, de peur d'être copié ou attaqué par l'autre.

    A quelques jours du scrutin, on peut lire sur le site de J-P Bachy :

    Enrichit (sic) sans cesse de nos rencontres jusqu’au moment de sa divulgation, le projet que nous présenterons pour l’avenir des Champardennais reste ouvert à vos contributions, il vous suffit pour cela de nous les faire parvenir à l’adresse suivante: projet@laregionenmarche.fr

     


    Sur le site de J-Luc Warsman, il est annoncé :

     

    Pour mobiliser les énergies de notre région il nous faut bien sûr un projet audacieux et ambitieux, à la hauteur des difficultés que nous traversons. Nous vous avons proposé de vous donner la parole pour participer à la construction de ce projet.

     

    937513-0053.jpg?t=2592On comprend que la consultation est terminée, mais le projet audacieux n'est toujours pas connu.

     

     

    La campagne électorale est en fait ouverte depuis longtemps, la campagne"officielle" démarre également : les panneaux électoraux sont posés dans les rues de Vouziers.

    Il est difficile d'admettre qu'à la date d'aujourd'hui, les deux principaux candidats ne dévoilent pas leur programme. Cette tactique de retardement fait le jeu de la politique spectacle au détriment du débat de fond.

    La politique française devient de plus en plus une histoire de personnes et de moins en moins un débat d'idées. Le régime présidentiel est pour beaucoup dans cette dérive.

    On peut regretter que la façon dont se déroule ces élections régionales aille dans le même sens : Bachy contre Warsmann , en laissant à la confrontation des projets une place plus que réduite.

     

     


  • La politique de lutte contre les violences faites aux femmes en France doit être ambitieuse

     

    Un communiqué d'Amnesty International France



    Quatre ans après avoir réalisé une première étude sur ce sujet, Amnesty International France a publié le 24 février 2010 un nouvel état des lieux sur la façon dont l’État agit contre les violences faites aux femmes en France : violence au sein du couple, mariages forcés, traite des êtres humains et mutilations sexuelles féminines.

    Ce rapport s’intitule : « Lutte contre les violences faites aux femmes en France : l’État doit mieux faire ».


    vcf2010_250_366.gifSelon les derniers chiffres disponibles, en 2008, 156 femmes sont mortes, victimes de leur compagnon ou ex- compagnon, soit un décès tous les deux jours et demi.
    De même, les mutilations sexuelles féminines sont en régression dans notre pays mais n’ont pas disparu, les mariages forcés sont un phénomène encore très mal évalué en France et les victimes de la traite des êtres humains sont mal protégées car mal identifiées.

    Les associations, les médias, les campagnes de communication du gouvernement, les victimes elles mêmes en parlent et la dénoncent.
    Pourtant, la violence à l’égard des femmes est toujours mal connue et largement sous-estimée.

    Bien qu’il s’agisse de violences commises dans la sphère privée, ce sont des violations des droits humains et elles concernent donc l’État.
    Il doit faire tout ce qui est en son pouvoir pour les empêcher, pour punir les coupables et offrir aux victimes l’aide et les compensations nécessaires.

    Au fil des années, la France a amélioré la législation et les pratiques destinées à prévenir et réprimer les violences faites aux femmes.

    Mais d’importantes lacunes subsistent :

    - la législation existante est loin d’être toujours appliquée et elle ne l’est pas de la même façon partout en France ;

    - la mise en œuvre des politiques de lutte contre ces violences manque de coordination ;

    - les ressources allouées par l’État ne sont pas suffisantes.

    Alors que la proposition de loi « renforçant la protection des victimes et la prévention et la répression des violences faites aux femmes » est en discussion au Parlement, Amnesty International France lance un appel à Mme Alliot-Marie, Ministre de la Justice.



    Agissez SIGNEZ NOTRE PETITION EN LIGNE adressée à Madame Alliot-Marie, ministre de la Justice

     

     

  • l'écologie appliquée

    Hier soir se tenait à Vouziers une réunion d'information sur l'écologie au quotidien.

    Deux animateurs, un de l'Agence locale de l'énergie, et une de Familles rurales, ont présenté de manière pratique comment gérer au mieux son logement pour faire des économies d'énergie (et d'argent).

    La ville de Vouziers qui est un des membre fondateur de l'ALE 08 accueillait les conférenciers, et c'est Claude Ancelme qui a introduit les débats.

    Une trentaine des personnes assistaient à la réunion, beaucoup étaient déjà convaincus de la necessité de faire des économies d'énergie, et avaient pris des mesures en ce sens. Cependant les orateurs ont pu préciser des points particuliers, et ont remis l'ensemble de la démarche dans un ensemble cohérent. Ils ont réussi à éviter un dogmatisme pesant, le bon sens gardant sa place dans les choix préconisés.

    665128-0050.jpg?t=3848La maison dans sa globalité a été revisitée dans l'optique écologique, et c'est pièce par pièce que les différents appareils ont été passés au crible.

    Certaines démarches(comme l'isolation) demandent un investissement non négligeable, d'autres ne nécessitent qu'un changement de comportement (fermer les veilles).

    En un peu plus de deux heures les auditeurs n'auront pas perdu leur temps, et auront appris comment gagner un peu d'argent, en préservant la planète et ses ressources.

     

    Ci-contre Benoit Caby de l'ALE08 : un convaincu qui parle avec conviction de son sujet.

  • Pour la gratuité des transports scolaires

    La solidarité départementale doit être maintenue pour les enfants scolarisés.

     

    Dans les Ardennes, les enfants qui doivent se rendre à l'école, au collège ou au lycée bénéficient de la gratuité des transports. Il est normal logo-fcpe.jpgque la collectivité prenne en charge cette dépense qui est liée directement au principe de l'enseignement accessible par tous.

    Pour des questions de choix budgétaire et de rigueur annoncée, le conseil général des Ardennes veut revenir sur cette gratuité. Il n'est pas difficile de prévoir ceux qui seront les premiers touchés : Ce sont les enfants des familles qui connaîssent déjà le plus de difficultés.

    La fédération FCPE de parents d'élèves  a réagi, et fait signer une pétition dont voici le texte :

     

    Monsieur le Président,

    Dans notre département, près de 18.000 élèves, de la maternelle à la terminale sont transportés gratuitement chaque jour pour se rendre à l'école.
    Lors du débat sur les orientations budgétaires du conseil général, vous avez remis en cause ce principe de gratuité, en invoquant son coût (plus de 15 M€) et les difficultés budgétaires que rencontre le département.
    Cette gratuité est nécessaire, elle est indispensable, elle permet d'offrir une plus grande solidarité aux Ardennais sur l'ensemble de notre département majoritairement rural.
    RTEmagicC_TRANSPORT_SCOLAIRE_2.jpg.jpgCette gratuité aide beaucoup de familles dont le pouvoir d'achat est particulièrement affecté en ce temps de crise.
    Cette gratuité ne déresponsabilise en rien les familles !!!
    Nous, parents d'élèves ardennais, ne sommes pas responsables de l'étranglement financier des collectivités territoriales, il serait trop facile de faire subir aux familles, les conséquences désastreuses de la politique menée par le gouvernement en matière fiscale.

    Ce gouvernement mène une politique dévastatrice en matière d'éducation, il supprime des classes, ferme nos écoles, nos collèges et oblige par le fait, à envoyer les enfants à des km de leur lieu de résidence, en voulant remettre en cause ce principe de gratuité, le conseil général des Ardennes pénalise davantage les familles.

    Alors que nous demandons d’étendre la gratuité des transports scolaires à l’ensemble des élèves, y compris pour les élèves du Chef – lieu du département, Il est donc pour nous inconcevable de revenir en arrière.

    Nous ne laisserons pas remettre en cause ce principe de gratuité !

    Les parents d'élèves FCPE des Ardennes


    Pour signer en ligne, cliquer ici.