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L'AN VERT de Vouziers : écologie et solidarité. - Page 854

  • Sécu : le point de bascule

    Il n'a échappé à personne que les soins médicaux étaient de moins en moins remboursés.

     

    De forfaits de 1 euro en baisse de prise en charge, la sécurité sociale couvre de moins en moins la santé des assurés.

    Les autorités politiques et gestionnaires répondent que le taux de prise en charge de l'assurance maladie est pratiquement stable, autour de 75 %.

    Ce chiffre concerne la couverture globale "gros risque" et "petit risque".cpam.png

     

    Par gros risque, on entend les maladies longues durée (ALD), les hospitalisations pour l'essentiel. Ces pathologies sont le plus souvent couvertes à 100%, et sont peu touchées par la baisse de la couverture obligatoire.

     

    Le petit risque comprend surtout la médecine de ville (maladie infectieuses, dentiste, lunettes, petits "bobos" divers,...) Ces pathologies sont donc celles que l'on rencontre le plus souvent, et elles peuvent aboutir parfois à de graves complications si elles ne sont pas soignées.

    Pourtant par grignotages successifs, la prise en charge de ces maladies  par la sécurité sociale tourne maintenant autour de 55%.

     

    Un article du "Quotidien du médecin" de ce jour parle de la "révolution de velours" de l'assurance maladie : sans trop faire de bruit, des décisions sont prises, et elles vont aboutir à un changement radical.

    Le petit risque ne sera plus à terme pris en charge par les assurances obligatoires. Le financement sera assuré par le porte-monnaie des malades directement ou indirectement par leur cotisation aux assurances complémentaires.

     

    Didier Tabuteau, directeur de la chaire santé à Sciences-Po donne son avis dans le Quotidien du médecin.

    MSA.jpg

    Il constate que, par choix politique, l'assurance maladie obligatoire se recentre sur les soins lourds, et abandonne donc les soins courants. Comme 80% des assurés ne sont pas concernés par des soins lourds, il redoute deux conséquences graves : la fin de la solidarité définie en 1945 à la création de la sécurité sociale, et aussi une augmentation des inégalités face à la maladie, car les financements des régimes complémentaires sont très peu proportionnels aux revenus.

     

    Le quotidien du médecin signale qu'au décours d'une intervention des responsables politiques assument ce chagement. Ainsi Eric Woerth, lors de la discussion du projet de loi sur le financement de la sécu : " Nous recentrons progressivement l'assurance-maladie sur le financement des dépenses les plus utiles médicalement... (il les cite), la prise en charge à 100% des patients en ALD ou encore l'accès rapide pour tous aux médicaments les plus innovants".

     

    Petit à petit des choix ont donc été faits, des choix politiques qui ne sont pas assumés par des votes clairs de politiques de santé. On arrive au point d'équilibre pour les maladies les plus fréquentes, pour lesquels la prise en charge de l'assurance obligatoire va devenir marginale. Il ne sera pas difficile à partir de là de franchir une dernière marche, et de laisser ce risque en dehors de la sécurité sociale.

    Nous aurons alors basculé de manière insidieuse dans une situation totalement différente et à bien des égards dangereuse : ce sera pour la santé la fin du pacte social conclu en 1945.

     

     

  • Algues vertes : la condamnation de l'etat confirmée

    La responsabilité de l'état a été mise en évidence par le tribunal administratif dans la prolifération des algues vertes.

     

    depot-d-algues-vertes-sur-l-estran.jpgEn appel , cette décision vient d'être confirmée et les amendes contre l'état sont augmentées. Les Préfets concernés ont autorisé de nouvelles exploitations, alors que la situation des rivières ne le permettait pas.

    Les réactions vues dans"Le Monde".

     

    Le rapporteur public avait demandé que soient augmentés les dommages et intérêts versés aux associations de défense de l'environnement par rapport à la première instance, réclamant les mêmes sommes que celles attribuées mardi.
    La décision de la cour reconnaît que "le laxisme et les carences des préfets, qui n'ont pas appliqué les réglementations nationale et européenne, ont bel et bien favorisé la prolifération des algues vertes", s'est félicitée mardi Eau et Rivières de Bretagne dans un communiqué. "L'Etat est mis face à ses responsabilités, il doit cesser de tergiverser", a déclaré le porte-parole de l'association, Jean-François Piquot.

    Eau et Rivières dénonce notamment "la concentration du cheptel porcin et avicole qui se poursuit en Bretagne avec la bénédiction des préfets". Selon elle, "95 extensions d'élevage" ont reçu récemment "un avis favorable des services préfectoraux des quatre départements bretons".

  • Conseil municipal de Vouziers

    Cette semaine doit se dérouler le dernier conseil municipal de l'année 2009, dans la grande salle de la mairie de Vouziers.


     

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    Les conseillers municipaux sont convoqués pour le mercredi 2 décembre à 18 h 30.

    Rappelons que les séances des conseils municipaux sont publiques et que vous pouvez donc assister à cette réunion.

     

    Cette ultime séance voit traditionnellement apparaître à l'ordre du jour le vote des tarifs municipaux. Ils seront applicables au premier janvier 2010, et doivent donc être approuvés avant la fin de l'année 2009.

     

    Plusieurs dossiers importants seront présentés, dont certains pour être intégrés à la convention d'aménagement qui lie la région au pays de l'Argonne ardennaise.

    C'est le cas du dossier d'aménagement de dortoirs situés au CPR, qui sont à rénover afin qu'ils puissent accueillir des délégations hôtes de la ville ou des groupes associatifs venus rencontrer des homologues de Vouziers (associations sportives, culturelles , etc).

    Il s'agit aussi du dossier de création  d'un "multi accueil" pour la petite enfance. Un local est prévu rue de l'Agriculture, des travaux seront nécessaires pour le rendre fonctionnel et conforme aux normes.

     

    D'autre points sont à l'ordre du jour, dont le dossier des réseaux pour la future zone d'activité du Blanc-Mont.

     

    Un compte-rendu sera en ligne sur ce blog dans la soirée même.

     

     

     

  • Banlieues : l'échec d'un plan.

    4 ans après les émeutes des banlieues, les mesures prises par le gouvernement n'ont rien résolu. (article d'après l'AFP)

     

    banlieue.jpgLe rapport annuel de l'Observatoire national des zones urbaines sensibles (Onzus), publié lundi, dresse un bilan sombre mais nuancé de la loi d'orientation et de programmation pour la ville et la rénovation urbaine du 1er août 2003, dont l'objectif était de réduire significativement les inégalités en banlieue sur une période de cinq ans.

     

    2003 2008, 5 ans sont passés, le bilan est globalement négatif. Cet échec se mesure sur plusieurs critères, la pauvreté, le chômage, l'exclusion.

    En 2007, 33,1% des habitants des Zones urbaines sensibles (Zus), en progression par rapport aux 30,5% en 2006, vivaient en dessous du seuil de pauvreté (908 euros/mois), contre 12% dans le reste du territoire, note l'Onzus. S'agissant des moins de 18 ans, cette proportion atteint 44,3%, soit près d'un mineur sur deux, indique le rapport.

    C'est un chiffre qui fait peur pour le présent et l'avenir : près d'un jeune sur deux vit en-dessous du seuil de pauvreté.

     

    Sur l'ensemble de la période, le taux de chômage en Zus est passé de 17,2% en 2003 à 16,9% en 2008, ce qui représente une baisse de 2% du nombre de chômeurs", note le rapport.

    Le taux de chômage reste néanmoins très supérieur à celui observé dans les autres quartiers des mêmes agglomérations (7,7%) et y a diminué moins vite que dans les centre-villes, selon l'Onzus.

    "Au total, un jeune des quartiers sensibles sur quatre est au chômage ou en inactivité contre un jeune sur huit dans les autres quartiers des mêmes agglomérations", note le rapport qui pointe l'écart entre le taux de chômage des jeunes hommes (41,7%) et celui des jeunes femmes (29,6%).

    S'agissant de l'éducation, même si le taux de réussite au brevet des collèges est passé de 67,2% en 2004 à 71,9% en 2008, "l'écart de réussite entre les collégiens de Zus et les autres s'accroît, passant de 9,9 points de moins en Zus en 2004 à 12,1 points en 2008".

     

     

     

  • Monthois : L'UMP battue

    A Monthois, le candidat officiel de l'UMP ne reçoit pas le soutien des électeurs.

     

    Au deuxième tour des élections, c'est Thierry Deglaire, en photo ci-dessous (suppléante Rita Gérard) qui l'emporte nettement par 591 voix ( soit 52,16 %) contre 542  (47,84 %) à son adversaire Vincent Fleury.

     

    Le nombre de votants a peu augmenté : 1215 contre 1182 la semaine dernière.thierry_deglaire_nouveau_conseiller_general_de_monthois.jpg

    Il ya eu 1133 suffrages exprimés(contre 1143 au premier tour), sur 2154 inscrits.

    Le nombre des blancs et nuls passe de 39 au premier tout à 82 au deuxième tour.

     

    Rappel du premier tour:

    1 HAOUY Eric - Divers droite - 167 - 14,61%
    2 DUTERTE Jean - PCF - 44 - 3,85%
    3 FLEURY Vincent - UMP - 374 - 32,72%
    4 BOUILLON Jacques - Divers droite - 196 - 17,15%
    5 DAUCHY Corinne - Divers droite - 51 - 4,46%
    6 DEGLAIRE Thierry - Sans étiquette - 311 - 27,21%

     

    Les retraits forcés des 4 autres candidats ont donc profité à Thierry Deglaire, maire de Saint-Morel qui devient le nouveau conseiller général du canton.

    Les questions locales ont été déterminantes dans cette victoire, avec en particulier le problème du barrage sur l'Aisne prévu à Savigny.

     

     

     

     

     

  • La construction de minarets interdite en Suisse

    La Suisse organisait ce jour un référendum pour interdire la construction de nouveaux minarets.

     

    Ce pays compte un parti d'extrême droite puissant, l'UDC, qui joue des peurs et use de la provocation pour entretenir un climat xénophobe.h_14_ill_1273750_3973_minarets.jpg

    D'après"Le Monde": L'UDC, qui ne manque jamais une occasion d'attiser la peur de l'étranger, a donc convaincu une majorité écrasante de Suisses en accusant les minarets d'être le "symbole apparent d'une revendication politico-religieuse du pouvoir, qui remet en cause les droits fondamentaux".

     

    Les droits fondamentaux, dans une démocratie, cela consiste à laisser le libre exercice de la religion choisie par chacun. Le prétexte choisi ouvre la porte à toutes les représailles, d'autres intégristes n'attendant que cela pour imposer la "religion vraie".

    Si l'Europe veut donner l'exemple de l'intolérance et du rejet, il va être très difficile de parler  au nom de l'universalité des droits de l'Homme.

     

    Le parti des Verts a déclaré envisager de présenter un recours devant la Cour européenne des droits de l'homme à Strasbourg pour violation de la liberté religieuse garantie par la Convention européenne des droits de l'Homme.

  • Cantonale à Monthois

    C'est demain qu'aura lieu le deuxième tour de l'élection cantonale de Monthois.

     

    Notre ( toujours tranchant ) confrère "L'Union" n'hésite pas à afficher en titre d'appel : Duel au couteau à Monthois.

    Le contenu de l'article nous apprend que les deux candidats qui restent en compétition sont amis proches. On ne voit pas non plus de manière évidente ce qui sépare les programmes des deux qualifiés.

    On peut donc penser qur les couteaux resteront au vestiaire.

     

    patrice_groff_un_homme_au_service_des_autres.jpgLe résultat est incertain : le candidat en tête n'a pas creusé un écart majeur, et le report des voix des candidats éliminés est inconnu.

    Cette élection ne bouleversera pas l'équilibre des forces au sein du conseil général. L'élu risque même de siéger peu de temps, étant donnée la réforme annoncée des assemblées territoriales.

    Mais le vainqueur sera reconnu comme "l'homme fort" du canton, place laissée vacante par le décès de P. Groff.

    Les résultats de cette élection dès demain soir dans"L'An Vert".