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L'AN VERT de Vouziers : écologie et solidarité. - Page 853

  • Copenhague : Festival de Cannes, ou Yalta du climat ?

    Le sommet de Copenhague fait beaucoup parler de lui avant même d'avoir commencé.

     

    Il existe un risque que les vrais enjeux soient masqués par des opérations de communication des grands (et petits) de ce monde.

    Copenhague%20-%20Petite%20Sir%C3%A8ne.jpgOn peut aussi assister à un marchandage plus ou moins visible, au détriment de l'objectif qui est de préserver le climat

    La Fédération des associations de protection de la Nature et de l'Environnement (FNE) à établi une liste de revendications concrêtes, qui doivent être négociées à Copenhague.

     

    • La création d’une Organisation mondiale de l’environnement qui soit le siège de négociations démocratiques et continues et dont les décisions prévalent notamment sur celles de l’OMC ;
    • La rédaction d’un accord juridiquement contraignant, fondé sur le principe de responsabilité et dont le contrôle soit assuré de manière démocratique ;
    • La traduction juridique des conclusions du GIEC et, notamment, un objectif de réduction réelle des émissions de gaz à effet de serre des pays industrialisés de 40% en 2020 et de 80% en 2050 ;
    • Des objectifs de réduction des émissions par secteur d’activité (transports, agriculture…) ;
    • Une politique de lutte contre la crise écologique dans sa globalité, qui ne soit pas exclusivement centrée sur le carbone, de manière à éviter les effets pervers du carbo-centrisme ;
    • Des moyens concrets, sous forme de subventions et non de crédits ou de prêts, pour le financement de l’aide à l’adaptation climatique des pays pauvres, à hauteur d’au moins 100 milliards d’euros par an ;
    • Un fonds et un plan mondial pour le climat qui comporte notamment des investissements massifs dans les économies d’énergie, la protection des puits naturels de carbone, le développement des énergies renouvelables ;
    • L’abandon des fausses solutions : stockage industriel de carbone, agro carburants, compensation marketing de CO2.
  • A écouter et à voir sans retenue

     

     

     

    CAUSERIE & EXPOSITION

    animées par Michel Coistia, Françoise Parizel et Jacques Lambert :


    « L’Aisne, une rivière sauvage et sa vallée »

    en partenariat avec Terres ardennaises


    Lundi 7 décembre à 18h30

    centre Les Tourelles / salle Robert Guédiguian (entrée libre)


    L’Aisne est une des grandes rivières de la France. Douce, capricieuse, vagabonde, on peut la qualifier aussi de sauvage riviere_aisne_en%20aval_de_rethel%203_fevrier2007.jpget vivante tant son indocilité est flagrante. La rivière reste à découvrir tout comme sa vallée qui constitue un milieu écologique d’une qualité exceptionnelle. Michel Coistia dans une causerie illustrée par un diaporama vous invite à une approche intimiste et sensible de l’Aisne et de sa vallée. Cette excursion de Condé-les-Autry à Brienne-sur-Aisne vous surprendra , à coup sûr ! Elle annonce l’édition prochaine par « Terres ardennaises » d’un ouvrage intitulé « Les Ardennes à fleur d’eau » qui vous proposera d’autres cheminements similaires dans tout le département.

  • Gendarme blessé : les nouvelles sont rassurantes.

    Un gendarme mobile de l'escadron de Vouziers a été gravement blessé à Mayotte.

     

     

    L'escadron de gendarmerie mobile de Vouziers est depuis quelques semaines dans ce territoire de l'océan Indien. Cette présence se fait dans le cadre des missions assurées régulièrement outre-mer par l'escadron.

    Lors de manifestations , des affrontements ont eu lieu. On a appris  hier 2 décembre, qu'un gendarme avait été gravement atteint.

    Dans un premier temps, des nouvelles très inquiétantes sont arrivées de Mayotte. On a parlé d'un état «entre la vie et la mort".

    Etant donné l'éloignement, on imagine l'inquiétude des familles restées à Vouziers, avant que des nouvelles plus rassurantes parviennent enfin. Le blessé a pu être évacué vers l'hôpital de la ville voisine, son retour en France étant envisagé.

    Une polémique est née sur les causes de ses blessures, nous ne possédons pas d'éléments d'information assez crédibles pour nous faire une opinion solide : attendons la suite de l'enquête.

     

    Ce qui est sûr, c'est que Mayotte traverse une crise profonde : pauvreté, corruption, relation avec les îles voisines et position par rapport à la France.

    Des manifestations sont organisées par des collectifs locaux, rappelant ce qui s'est passé aux Antilles. La corruption règne parmi les dirigeants locaux, qui sont déconsidérés.

    Il faut savoir que Mayotte fait partie de l'archipel des Comores, au large de Madagascar. Les Comores sont un état indépendant depuis 1974, mais l'île de Mayotte n'a pas fait le même choix que les autres îles. Mayotte a bénéficié d'un référendum particulier, qui lui a permis de rester attachée à la France.

     

    L'état des Comores a donc été créé sans Mayotte, malgré l'avis opposé de l'ONU :

    3385  Admission des Comores à l'Organisation des Nations Unies

    L'Assemblée générale,

    Ayant reçu la communication du Conseil de sécurité, en date du 17 octobre 1975, recommandant l'admission des Comores à l'Organisation des Nations Unies,

    Ayant examiné la demande d'admission des Comores,

    Réaffirmant la nécessité de respecter l'unité et l'intégrité territoriale de l'archipel des Comores, composé des îles d'Anjouan, de la Grande-Comore, de Mayotte et de Mohéli, comme le soulignent la résolution 3291  du 13 décembre 1974 et d'autres résolutions de l'Assemblée générale,

    Décide d'admettre les Comores à l'Organisation des Nations Unies

    2402e séance plénière 12 novembre 1975


    mayotte.jpgLes îles composant les Comores présentaient quelques différences, et mêmes des antagonismes, mais refuser de considérer qu'elles formaient un tout était une erreur. Une grande partie des problèmes de Mayotte découlent de cette séparation initiale : immigration non contrôlée, déséquilibre de richesses, fracture entre les familles.

    La France n'a jamais voulu revoir sa position, et il maintenant prévu de faire de Mayotte un département français de plein droit. (voir note précédente de l'An Vert)

    La pauvreté de la région, l'éloignement de la France, l'appartenance à l'archipel des Comores font que ce futur département n'est pas au bout de crises plus ou moins violentes.

     

    Si on peut imaginer avec beaucoup d'optimisme vaincre la pauvreté, il est évident que la distance qui la sépare  de la métropole et l'existence d'une communauté au sein de l'archipel sont des faits établis.

    Alors, souhaitons un prompt rétablissement aux blessés, et souhaitons aussi que la décolonisation de cette région fasse l'objet d'une réévaluation globale, pour le bien des populations locales. Il est fort à craindre que sans cela, des événements tragiques se reproduisent régulièrement sur cette île.

     

  • Conseil municipal de Vouziers: nouvelle conseillère et vieilles querelles

     

    Ce soir s'est tenu un conseil dans la grande salle de l'Hôtel de ville de Vouziers.

     

    La séance a été marquée par l'installation d'une nouvelle conseillère municipale. L'ordre du jour n'amenait pas de questions majeures, et les points présentés ont été adoptés sans grande passion jusqu'au vœu présenté en fin de conseil.

     

    Après quelques informations et dates de manifestations à venir, le maire a procédé à l'installation de Solange Martinez. Il a lu auparavant la 153003-0004.jpg?t=1670lettre de démission de Vincent Lallement, qui a quitté Vouziers. Celui-ci a tenu à signaler qu'il restait attaché à son choix, et qu'il soutenait toujours le groupe "Vouziers Avance".

    Solange Martinez qui était la suivante sur la liste, a donc été sollicitée et elle a accepté le poste. Le conseil l'a accueillie en son sein, en lui laissant les places laissées vacantes par le départ de V. Lallement dans les commissions municipales.

     

    L'ordre du jour débutait par le vote des tarifs municipaux pour 2010, qui augmenteront de 2 % . Il n'y a pas eu de contestation à ce sujet, le vote a été unanime.

    Les points suivants étaient assez techniques, avec l'attribution de marchés et une décision budgétaire modificative.

    Le marché des travaux de réseaux pour la zone d'activité communautaire a été attribué à l'entreprise Eiffage de Rocroi pour 440 00 euros HT, en dessous des estimations antérieures. Un financement à 55% de subventions est prévu, la participation de la 2C2A par un fond de concours n'étant pas connue à ce jour.

    Des subventions sur des demandes tardives ont été votées, ainsi que des avances sur subvention 2010 aux Tourelles, au FJEP et au CCAS.

    La participation de la ville aux récompenses du concours des maisons fleuries a été approuvée.

    Deux gros dossiers ont été présentés de principe pour les proposer au titre de la convention région- pays de l'Argonne ardennaise.

    Il s'agit du projet multi-accueil pour les tout-petits au CPR, et de la réhabilitation des dortoirs du même CPR. Pour ce dernier dossier l'opposition a demandé des précisions sur l'occupation prévisionnelle de l'équipement.


    apvf.jpgLe conseil a été un peu animé sur le dernier point. Il s'agissait d'un vœu présenté à l'initiative des petites villes de France. Il portait sur les conséquences de la réforme des collectivités territoriales et de la taxe professionnelles. Les communes craignent de souffrir d'une perte de financement après l'adoption de ces réformes.

     

    L'ensemble des conseillers semblait d'accord sur ce texte, à quelques nuances près. Mais Christine Noiret-Richet, au nom du groupe d'opposition, déclara qu'il aurait été préférable de présenter ce vœu au nom de la ville seule et non pas avec l'appui de l'association des petites villes de France qui avait préparé un modèle de délibération.

    Il lui a été répondu (F Courvoisier-Clément) que les autres villes avaient ressenties le même problème et que faire une démarche commune donnait un poids national à cette revendication.

    Le ton montait quelque peu, l'opposition rappelant son souhait d'une démarche vouzinoise, plusieurs élus de la majorité insistant à l'inverse sur la nécessité d'une mutualisation de la réaction à une décision nationale.

    Madame Moreau déclara qu'elle partageait les mêmes inquiétudes que la majorité municipale, mais malgré quelques tentatives de compromis, le maire décidait de clore cette discussion qui ne menait  à rien de concret.

    L'opposition avait manifestement décidé de ne pas voter ce vœu qui mettait en cause des décisions ou projets gouvernementaux.

    Le texte a donc été voté moins 5 abstentions, avant la levée de la séance.

    Vous pouvez voir ce texte sur le site de l'association des petites villes de France

     

  • Non au Barrage de Savigny

    Un site a été créé pour dire non au barrage sur l'Aisne à Savigny.

     

    Ce site est maintenant inscrit dans les sites à voir de l'An Vert . En voici l'adresse:

     

     

    http://non-au-barrage.site.voila.fr/

     

     

    Photo_049.jpg

     

  • Nucléaire : un compromis est-il possible ?

    La question du nucléaire fait-elle partie des points sur lesquels il est possible de ménager ses convictions ?

     

    Le réseau "sortir du nucléaire" interpelle les députés d'"Europe-Ecologie", suite au vote d'un texte au parlement européen. Cette résolution incorpore un amendement favorable au nucléaire. Les eurodéputés"Verts" ont voté contre l'amendement, quand il a été présenté. Mais ils ont voté à la quasi unanimité le texte qui reprend cet amendement. Ceci au nom de la politique de compromis, sans laquelle aucune avancée n'est possible à Bruxelles .

     

    Fallait-il admettre une telle remise en question de ses choix fondamentaux pour obtenir un texte voté à la très large majorité des députés européens ?

     

     

    Le site "basta" revient sur la question .

     

     

    Dans un communiqué du 1er décembre 2009, le Réseau Sortir du Nucléaire « demande aux députés européens d’Europe écologie de faire poubelle-nucleaire.jpgle nécessaire pour rectifier leur vote en faveur d’une résolution, adoptée par le Parlement européen le 25 novembre 2009, qui est favorable à l’énergie nucléaire » (voir notre article). Cette résolution mentionne que « le passage, à l’échelle internationale, à une économie à faible intensité de carbone conférera à l’énergie nucléaire un rôle important dans le bouquet énergétique à moyen terme ».

     

    « Nous avions voté contre cet amendement déposé par le PPE (la droite européenne, ndlr), précise Yannick Jadot, député européen d’Europe Ecologie, à l’intention de Basta !. Malheureusement l’amendement figure dans le vote final de la résolution. Par contre notre groupe avait déposé un amendement où le nucléaire devait être exclu des mécanismes de développement propre. » Ce dernier n’a pas été adopté.

     

    « C’est un compromis politique »


    « Nous sommes le groupe au Parlement européen qui combat le nucléaire en permanence, poursuit l’ancien responsable de Greenpeace France. Bien sûr que nous ne sommes pas pour les marchés carbone, on essaie de limiter les mécanismes de flexibilité. Il y a des choses qui ne nous plaisent pas dans cette résolution mais c’est un compromis politique. Devrait-on fermement voter non ? Nous ne sommes pas dans une logique contestataire mais de construction, d’alternative au nucléaire. »

     

    « Il s’agit d’une résolution sur Copenhague et pas sur l’énergie », insiste le député européen. Pour lui, « l’essentiel est qu’il y ait un signal du Parlement européen dans la perspective du sommet : 99 % de la résolution parle de choses ambitieuses ». Celle-ci stipule par exemple que l’accord international doit garantir 40 % de réduction d’émissions de gaz à effet de serre d’ici 2020, que l’Europe doit soutenir les pays en développement à hauteur de 30 milliards d’euros minimum par an d’ici 2020 pour leurs efforts de reconversion vers des industries moins polluantes, et que la transition énergétique passe largement par l’efficacité énergétique et les énergies renouvelables. Pas sûr que cela suffise à calmer la polémique.

    Sophie Chapelle