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L'AN VERT de Vouziers : écologie et solidarité. - Page 756

  • Deux agents de l’Inspection du travail des Ardennes agressés en cours de contrôle !

     

     

    Cela se passe ces jours-ci dans une entreprise de la vallée de la Semoy.

    Communiqué du Syndicat CGT Travail Emploi Formation Professionnelle, transmis par le blog d'ATTAC 08

     

    Un Inspecteur et un contrôleur du travail ont été agressés jeudi 28 juillet alors qu’ils procédaient au contrôle d’une entreprise du nord des Ardennes. Les employeurs agressifs s’en sont pris à nos deux collègues ainsi qu’au véhicule de service (pneus crevés et rétroviseurs démontés).
     
    licenciement.gifLa CGT Inspection du travail de Champagne Ardenne, condamne avec la plus grande fermeté cette agression qui s’inscrit malheureusement dans un contexte accru de déligitimation de l’action des services d'inspection du travail. Cet acte grave de délinquance patronale s’ajoute à la pile des agressions et violences commises contre les agents de contrôle de l'inspection du travail dans l’exercice de leurs missions depuis le double assassinat de Saussignac le 2 septembre 2004.
     
     
    La CGT Inspection du travail apporte son soutien aux deux collègues et réclame une prise de position forte des représentants de l'État sur ce dossier. 
     
    A un moment où le ministère du travail tente de liquider les conquêtes sociales et ouvrières, nous affirmons haut et fort que nous poursuivrons notre combat en défense d’un Code du travail protecteur des droits de travailleurs, contre la violence patronale !

  • Monsieur le Président, où sont passées vos promesses ?

    Appel du Nouvel Observateur soutenu par la LDH

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    Charleville-Mézières, décembre 2006. Nicolas Sarkozy lance en pleine campagne présidentielle : « Je veux que d’ici à deux ans, plus personne ne soit obligé de dormir sur le trottoir. Parce que le droit à l’hébergement, c’est une obligation humaine ».

    Paris, juillet 2011. Des centaines de familles sont contraintes de trouver refuge dans les services d’urgence des hôpitaux déjà débordés. Xavier Emmanuelli, fondateur du Samu social, jette l’éponge après 18 ans de service.

    Le constat est amer. Le nombre de mal-logés, de sans-abris ne fait qu’augmenter. Seule une volonté politique déterminée permet de vaincre la misère sociale. La France a-t-elle baissé les bras ? Que répondre aux trois millions et demi de mal-logés ? Au plus de 100.000 personnes qui vivent « dans la rue » ou passent de foyers en chambres d’hôtel ?

    Monsieur le Président, où sont vos promesses ? Associations, travailleurs sociaux, médecins, bénévoles ou simples citoyens, ne peuvent plus faire face. A des besoins grandissants, on répond par des budgets, déjà étriqués, amputés en 2011 de 41 millions d’euros. Vous préconisez des solutions pérennes. Mais où sont-elles ? Votre ministre du Logement affirme vouloir diminuer le nombre de places d’hôtels pour les remplacer par « des places de logements ». Comment croire que cette nouvelle promesse ne restera pas, une fois de plus, lettre morte ? Donnez-nous des garanties ! Appliquez enfin le droit au logement opposable (DALO). Prenez des mesures pour mobiliser les bureaux et appartements laissés vacants à la faveur de la spéculation immobilière. Arrêtez de fermer des places d’hébergement d’urgence. Empêchez les expulsions sans solution de relogement. Sortons de cette logique purement financière. Cessons d’abandonner ainsi à la violence de la rue des milliers d’hommes et de femmes. N’attendez pas l’échéance présidentielle, monsieur Sarkozy, tenez enfin vos promesses.

     

    Ce texte est soutenu par :
    Emmaüs France, La Fondation Abbé Pierre, L’Uniopss, Emmaüs Solidarité, Advocacy France, France Terre D’Asile, Jean-Baptiste Eyraud (porte-parole du DAL), la Fnars, le Secours Catholique, l’Association des Cités du Secours Catholique, le Collectif Les Morts de la Rue, Bernard Devert (président de la Fédération Habitat et Humanisme), Sylvain Cuzent (DG Centre d’action sociale protestant), Les Enfants de Don Quichotte, Mouvement ATD Quart Monde, La Fédération d’Aide à la Santé Mentale Croix-Marine, Jean-Marie Faucher (DG ARAPEJ Ile de France), le CHRS Fondation Mérice, la Ligue des droits de l’Homme, le Collectif Jeudi Noir, Médecins du Monde, Maud Bigot (Coordination nationale des professionnels de l’urgence sociale).

     

    Les premiers signataires :
    Fadela Amara, Martine Aubry, Jean-Marc Ayrault, Josiane Balasko, Patrick Bloche, Pascale Boistard, Alain Bocquet, Richard Bohringer, Carole Bouquet, Jean-Paul Carceles, Nathalie Corre, Emmanuelle Cosse, Bertrand Delanoë, Harlem Désir, Cécile Duflot, Rémi Féraud, Christophe Girard, Anne Hidalgo, François Hollande, Myriam El Khomri, Pierre Laurent, Augustin Legrand, Corinne Lepage, Arnaud Montebourg, Thierry Repentin, Ségolène Royal, Dominique Sopo, Manuel Valls, Dominique Versini, Dominique Voynet, …

    2 août 2011

    Signez la pétition en ligne.

  • Vouziers : une page se tourne rue de l'Agriculture

    Les immeubles de la rue de l'Agriculture font partie des plus anciens de la ville.

     

    Ils ont abrité pendant des décennies une population nombreuses, et notamment des familles parmi lesRue de l'Agriculture 08.2011 004.jpg plus démunies. Les bâtiments avaient mal vieillis et n'offraient plus le minimum de confort nécessaire. L'office HLM a pris la décision de les démolir il y a déjà plusieurs années. Ils ont été totalement évacués de leurs locataires, qui ont été relogés dans d'autres immeubles dans la même rue (il reste un bloc habité) ou dans d'autres quartiers (Gambetta en particulier).

    Le permis de démolir a été accordé depuis début 2010, et les travaux débutent. Pour le moment on ne connaît pas la destination des terrains ainsi libérés, qui sont la propriété de l'office HLM.

  • Vouziers n'est pas épargnée

    L'absence de quartier concentrant les problèmes sociaux ne met pas Vouziers à l'abri des difficultés de société.

    La taille de la ville, sa composition sociale, son éloignement des centres urbains ont relativement épargné à Vouziers la problématique des "quartiers difficiles".

    Pour autant le chômage sévit largement, et une partie de la population vit à la limite de la société : logement insalubre, manque de formation, sans emploi prolongé, entraînent une précarité qui prend de l'ampleur.

    Il est un facteur que l'on ne retrouve pas à Vouziers, c'est la présence de l'immigration. Les quelques familles d'origine étrangères font partie de celles qui ne posent pas de problèmes dans la cité.

    N'en déplaise aux tenant des thèses racistes du Front National, ce sont bien des "Français de souche" qui sont la composante de cette fraction fragilisées de la population. Et c'est parmi eux que se retrouvent les personnes qui doivent avoir recours à la solidarité (RSA, Restos du Cœur,..) et qui sont les plus exposées aux problèmes sociaux (chômage, précarité, accès aux soins,...)

    Le malaise social est bien lié à cette situation, et il peut se traduire également par une "petite"vouziers, social délinquance. L'incivisme et la petite criminalité ne sont pas liés automatiquement à la situation sociale, mais l'exclusion, le désœuvrement peuvent mener à des comportements de violence.

    Les drogues"dures" sont présentes depuis des années dans le Vouzinois, et à un niveau important.

    Cette consommation peut aussi être comprise comme une agression contre soi-même, une auto destruction programmée. L'héroïne, la cocaïne sans oublier l'alcool font des ravages ici comme ailleurs. Les plus démunis payent un lourd tribu à ces dépendances, bien que l'on retrouve des victimes dans toutes les couches de la société.

    On peut regretter le manque flagrant de moyens mis à disposition pour lutter contre ces fléaux, et ce n'est pas le désengagement actuel de l'État qui va arranger les choses.

    La violence se traduit également par des conflits intra-familiaux ou de voisinage pour lesquels les Gendarmes sont de plus en plus amenés à intervenir. Là aussi le manque de travailleurs sociaux est criant, puisque les Gendarmes n'ont ni la mission ni les moyens de régler ces problèmes sur le fond.

    De temps en temps un fait divers nous rappelle qu'une telle situation peut dégénérer en un incident mineur. Faudra-il attendre une conséquence dramatique pour que chacun mesure bien l'ampleur du problème ?

    Hier soir une voiture à brûlé sur le parking de l'école Dodeman, réveillant le voisinage au milieu de la nuit. Que faudra-il qu'il arrive pour réveiller les responsables locaux et nationaux ? Espérons  que des mesures à la hauteur de la situation seront prises avant  la survenue d'un drame d'une autre ampleur.

     

     

  • Objectifs renouvelables : la France échoue pour 2010… Mobilisons-nous pour 2020 !

     

    Le Grenelle de l'environnement a été une grande période de communication pour Sarkozy et Borloo.
     
     
    Quand on regarde de près les résultats, on comprend vite que la volonté d'un changement réel n'existait et n'existe toujours pas. La France poursuit son programme nucléaire, et du côté des énergies renouvelables les résultats sont catastrophiques : au lieu de largement progresser comme prévu, la part des énergies renouvelables stagne (chiffres officiels du gouvernement).
    Voici l'analyse du CLER (comité de liaison des énergies renouvelables).
    panneau_photovoltaique.jpg14,6 % d’électricité renouvelable pour 2010 au lieu des 21 % auxquels la France s’était engagée : il est urgent de réagir et de mettre en place une politique forte, dynamique et ambitieuse conjuguant la priorité à la sobriété énergétique et le développement des énergies renouvelables pour respecter nos engagements pour 2020.

    En 2001 la France s’était engagée à porter la part d’électricité renouvelable qu’elle consomme à 21 % en 2010. Las ! Les statistiques publiées en catimini le 4 juillet par le Ministère de l’Écologie montrent qu’elle n’était que de 14,6 %, ce qui veut dire une stagnation puisque en 1997, l’année servant de référence, cette part était déjà de 15%.

     

    Aujourd’hui, un nouvel objectif a été fixé pour 2020 et il nous appartient d’écrire une nouvelle page : la France doit atteindre une part de 23 % d’énergies renouvelables dans sa consommation globale. Pour cela, elle s’est engagée à travers son « Plan national d’action » à atteindre des parts d’énergies renouvelables respectivement de 27 % pour l’électricité, 32 % pour la chaleur et 10 % pour les transports (biocarburants).

     

    Contrairement à l’objectif 2010, celui-ci est légalement contraignant, c’est-à-dire que la France a l’obligation de l’atteindre sous peine de sanctions européennes.

     

    Mais au-delà des engagements européens, notre politique en faveur d’un système énergétique durable doit être plus ambitieuse que jamais pour initier une transition énergétique qui permettra de limiter les émissions de gaz à effet de serre, réduire notre dépendance vis-à-vis des importations de pétrole, de gaz et d’uranium et assurer le développement économique de nos territoires.

     

    Le CLER appelle à tirer tous les enseignements de l’échec de la politique énergétique de la dernière décennie. Pour y contribuer, il est prêt à mettre à disposition de l’ensemble de la communauté nationale le savoir-faire et l’expérience de son réseau d’adhérents.

     

    Comme nous l’avons fait il y a dix ans, nous tenons particulièrement à insister sur l’impossibilité d’atteindre ces objectifs sans la mobilisation la plus large de l’ensemble des acteurs des territoires et sans la mise en œuvre d’une vision globale alliant sobriété énergétique et énergies renouvelables.

  • Le Conseil Général et "La Bohème"

    Le bateau "La Bohème" qui effectuait des croisières gastronomiques sur la Meuse est à quai à Givet.



    La saison touristique 2011 n'aura pas lieu pour ce bateau qui devait être un atout majeur du développement touristique du département. Le Conseil Général et le comité de Tourisme des Ardennes avaient misé gros sur ce projet.

    Tout le monde peut se tromper, mais là il semble que nos responsables locaux aient fait preuve d'aveuglement. Le navire choisi a une taille très supérieure aux péniches qui circulent sur la Meuse : de ce fait la navigation a posé des problèmes dès la première croisière.

    En dehors des  grosses difficultés liées à la taille du bateau, il semble bien que les subventions aient été accordées à partir de fausses factures, au moins pour une partie. Le conseil général a pourtant voté une subvention de 300.000 euros  aux porteurs du dossier.

    Le bulletin de juin 2009 du Conseil Général consacre une double page à la présentation de cetteinauguration_du_bateau_croisiere_la_boheme.jpg nouvelle offre touristique. Thierry Dion Conseiller Général et Président du Comité Départemental du Tourisme s'exprime dans ce numéro d' "Ardennes en Marche"

    (..) leur projet est  l'œuvre de véritables professionnels, ayant déjà démontré leur savoir-faire. Ils ont présenté un excellent dossier (...)

    Deux ans plus tard, et après une seule saison d'exploitation, on a du mal à croire que de tels propos ont été tenus.

    Sur le site du Conseil Général, on en est encore à l'époque de la promotion de "La Bohème", avec le président Huré qui assiste au lancement du bateau à Charleville. Vous pouvez voir la vidéo par ce lien, tant qu'elle n'est pas retirée !