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L'AN VERT de Vouziers : écologie et solidarité. - Page 546

  • Faites du sport à Vouziers

    Pour cette rentrée 2014, les associations sportives et l'Office Municipal des Sports vont à la rencontre des Vouzinois.

    Organisée tous les deux ans, cette manifestation permet aux jeunes et aux moins jeunes de découvrir les activités sportives pratiquées à Vouziers. La découverte se fait de manière très concrète, avec présence des responsables des associations sportives, démonstrations des différentes activités et initiation possible. Une démonstration de trampoline agrémentera cette journée, qui devrait représenter un premier pas vers une pratique régulière de sport pour le plus grand nombre.

     

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  • Prochain conseil municipal de Vouziers

    Une réunion du conseil municipal de Vouziers est prévue le lundi 22 septembre 2014 à 19 h dans la grande salle de l'hôtel de ville.
    L'ordre du jour communiqué ne laisse pas apparaître de point majeur pour cette réunion de conseil qui vouziers,conseil municipal,centre bourgs’annonce assez technique.

    Le présentation de  la candidature pour l'opération "centre bourg" risque d'être simplement informative, puisque le calendrier du ministère donnait le 12 septembre comme date limite de dépôt du dossier. (voir notre note datée du 15.09, sur cette même page

    Ce conseil sera le premier pour le nouveau Directeur des Services, qui succède à Madame Lemoine. (photo ci-contre lors du dernier CM de juillet)

    Rappelons que les séances sont publiques et que chacun peut donc y assister.
     

    Ordre du jour :

    Adoption du compte rendu du conseil du 1er juillet 2014

    1. Appel à manifestation d'intérêt pour la revalorisation du centre bourg


    Affaires financières

    2. Imputation d'une dépense en investissement

    3. Prime de responsabilité des régisseurs de recettes
    Affaires d'urbanisme

    4. Vente à Monsieur THIRY Mickaël de deux parcelles communales le long de la cité Garcia, rue Bournizet


    Affaires scolaires et périscolaires

    5. Convention de participation des communes extérieures au frais des NAP (Nouvelles Activités Péri-éducatives)


    Affaires générales

    6. Frais de représentation : déplacement à Ratiskovice

    7. Rapport annuel sur le prix et la qualité des services d'eau 2013

    8. Rapport annuel sur le prix et la qualité des services d'assainissement 2013
    Affaires de personnel

    9. Délibération pour mise en place de la prime de fonctions et de résultats (poste DGS)

    10. Prime de responsabilité (poste DGS)

    11. Désignation du nombre de représentants pour CHSCT

    12. Désignation du nombre de représentants pour Comité Technique

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    Le Conseil Municipal de Vouziers lors de sa dernière séance.

  • 2013 : concentrations records des gaz à effet de serre (GES) dans l'atmosphère

    Communiqué de l'Agence Locale de l'Energie et du climat (ALE 08)

    Certains scientifiques parle de l'anthropocène pour désigner une nouvelle époque géologique caractérisée par les bouleversements planétaires d'origine humaine que nous vivons. 2013, témoigne de ces bouleversements avec de tristes records. Dimanche 21 septembre, une marche mondiale pour le climat aura lieu pour réclamer des mesures à la hauteur des enjeux.

    Selon le secrétaire général de l'OMM (Organisation Météorologique Mondiale), une agence de l'organisation des Nations Unies : « Nous savons avec certitude que le climat est en train de changer et que les conditions météorologiques deviennent plus extrêmes à cause des activités humaines, telles que l'exploitation des combustibles fossiles. (…) L'ignorance ne peut plus justifier l'inaction ».

    arton608-30ca0.jpgLes chiffres parlent d'eux-mêmes : en 2013, les concentrations en CH4 (méthane), CO2 et N2O (protoxyde d'azote) dans l'atmosphère ont représenté respectivement 121 %, 142 % et 253 % de ce qu'elles étaient en période préindustrielle.

    2013 est donc une année record pour les émissions de GES mais également pour leur taux d'accroissement. Même chose pour le taux d'acidification des océans.

    Malgré cela, les responsables politiques n'ont pas pris la mesure de la gravité de la situation et des conséquences de l'inaction face aux changements climatiques.

    L'exploitation des gaz de schistes et autres énergies fossiles "non conventionnelles" ne ferait qu'aggraver cette situation alarmante.

    Une marche mondiale pour le climat aura lieu dimanche 21 septembre, deux jours avant le sommet historique des Nations unies sur le changement climatique. Des millions de citoyens se mobilisent partout dans le monde afin de demander des mesures ambitieuses sur le climat.

    À Paris, départ Place de la République à 14h00, arrivée Hôtel de Ville.

    Source : "Le Monde.fr" (09.09.2014)

  • Combien de naufrages faudra-t-il pour que l’Union Européenne agisse ?

    Communiqué d'Amnesty International

    D’après le Haut-Commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR), ce sont plus de 2 500 personnes qui ont péri ou ont disparu en tentant de franchir la Méditerranée en 2013. En raison de l’insécurité croissante et des affrontements entre les milices en Libye, principal point de départ pour l’Europe, les réfugiés et les migrants sont de plus en plus nombreux à vouloir quitter le pays.

    LES MAUVAIS CHOIX DE L'UNION EUROPÉENNE 

    Comme nous ne cessons de le rappeler, les drames qui se répètent en Méditerranée montrent à quel point la politique de l’Union européenne est inadaptée à la situation.

    Pour les dirigeants européens, la solution pour éviter les drames en Méditerranée, résiderait dans une lutte plus forte contre l’immigration irrégulière et une plus grande coopération avec les Etats de transit. 

    Cette solution, nous la déplorons à Amnesty International et les naufrages récents montrent encore combien elle est déconnectée de la réalité.

    La plupart des personnes embarquant sur ces embarcations fuient les persécutions ou les conflits. Elles peuvent être Syriennes, Erythréennes, Palestiniennes …

    Or, pour ces personnes la fuite n’est pas un choix, mais une nécessité pour vivre ou survivre.

    Ne pas offrir de voies d’accès sécurisé à l’Union européenne c’est contraindre ces personnes à remettre leur vie entre les mains de trafiquants peu scrupuleux, et tenter des traversées souvent mortelles souvent à bord d’embarcations de fortune.

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    D'AUTRES CHOIX SONT POSSIBLES

    Depuis plusieurs mois, nous proposons aux dirigeants européens de mettre en œuvre nos trois demandes qui selon nous pourraient éviter que des personnes ne meurent alors qu’elles recherchent un refuge.

    Récemment, la Commission européenne a annoncé que l’opération de recherche et de sauvetage en mer conduite par l’Italie ‘’Mare Nostrum’’ recevrait le support de l’agence Frontex.

    C’est une avancée sur le principe, le détail de l’opération, encore imprécis, montrera dans quel état d’esprit ce soutien sera apporté : secourir ou contrôler et dissuader les personnes de prendre la mer.

  • Revitaliser les centre-bourgs : un enjeu majeur pour l’égalité des territoires

    C'est ainsi que l'Etat, via le Commissariat Général à l’Égalité des Territoires, présente sa politique en direction des zones rurales et périurbaines.

    Mais en cette période d'austérité, il n'y aura que peu d'élus parmi les 300 bourgs-centre identifiés par les services déconcentrés de l'Etat. Voici la carte de ces 300  communes présélectionnées :

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    Après sélection sur un "appel à manifestation d’intérêt", environ 50 communes seront retenues et pourraient se partager 50 millions d'aides de l'Etat. (aides nouvelles ou comprenant les dispositifs déjà existants, cela n'est pas précisé). Le dispositif a été présenté en juin, et les communes avaient jusqu'au 12 septembre pour déposer leur dossier. A noter que les intercommunalités devaient porter le projet avec la commune centre concernée.

    Ce programme expérimental s'adresse donc  "aux communes rurales qui connaissent un déclin démographique, ou un affaiblissement de leurs fonctions de centralité (offre de services, activités marchandes et économiques en général…), et qui sont confrontées à une dévitalisation de leur centre, éventuellement accompagnée d’un développement de zones pavillonnaires périphériques"

    Notons que la méthode exclue complétement les habitants de la réflexion sur ce projet. Il est remarquable de constater que ni le Conseil Municipal de Vouziers, ni le Conseil de Communauté de la 2C2A n'ont eu leur mot à dire sur le dossier. Les très courts délais donnés, qui plus est au lendemain d'un changement d'équipe, n'ont pas favorisé le partage des décisions ou la réflexion citoyenne, pourtant primordiaux pour le succès final.

    On devrait savoir en novembre si Vouziers se trouve dans les 50 communes retenues et si notre ville pourra bénéficier de cette opportunité.

  • Le projet éolien du Mont des 4 Faux sur FR3

    Le projet d'implantation de 50 éoliennes entre Machault et Juniville constituerait, en cas d'installation des 50 mats prévus, la plus grande unité de production de ce type en France.

    Nous vous avons fait part de l'évolution du dossier, et de la levée du veto du ministère de la Défense qui semble acquis depuis un accord sur le financement d'un radar supplémentaire. (voir notre note datée du 05.09 dernier).

    FR3 a consacré son dossier du 19/20 de ce jour à ce projet, vous pouvez voir ou revoir le reportage par ce lien (début à 6'15).

    A noter que les collectivités concernées (Pays Rethelois et 2C2A ) pourraient bénéficier d'une rentrée de taxes évaluée à 7.000 € par MW installé. Sur les 390 MW prévus à la fin du projet, 150 concernent la 2C2A, soit une somme globale potentielle de plus d'un million d'euros à recevoir au budget de la collectivité.

    Sur le plan de la création d'emplois, en phase de fonctionnement plusieurs dizaines postes de maintenance seraient créés. Ces chiffres pourraient donner un peu d'air au territoire qui a en bien besoin pour son développement.

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    Eolienne près de Semide, un peu esseulée en attendant ses grandes sœurs (photo L'An Vert D R)

     

  • Ebola ou l’expression terrifiante de la pauvreté et de l’indifférence

    Article du CADTM, par Yvette Krolikowski , Pauline Imbach. (Extraits)

    L’épidémie d’Ebola, la fièvre hémorragique qui frappe actuellement une partie de l’Afrique de l’Ouest, s’étend rapidement alors que, d’après les prévisions les plus optimistes de l’ONU, l’épidémie pourrait encore s’étendre et durer six à neuf mois.

    arton10652-fb8ea.jpgSelon Joanne Liu, directrice de Médecins sans frontières, « le monde est en train de perdre la bataille » face à « la pire épidémie d’Ebola de l’Histoire » depuis sa première apparition en 1976  . Elle dénonce également que « les États ont rallié une sorte de coalition mondiale de l’inaction ».

    Le 2 septembre 2014, Tom Frieden, le directeur du Centre américain pour le contrôle et la prévention des maladies, tirait la sonnette d’alarme « En dépit des efforts énormes, le nombre de cas continue à s’accroître, et il s’accroît désormais très rapidement [...]. Il est encore possible de réduire le fléau, mais la fenêtre d’opportunité pour agir est en train de se refermer ».

    À ce jour, il n’existe pas de traitement ni de vaccin contre ce virus. Les seuls traitements visent à soulager les symptômes et aider l’organisme à combattre le virus. Pour MSF « le seul moyen de stopper la propagation est de mettre en place des centres d’isolement et de traitement pour les patients contagieux ». Or, le nombre de ces structures est largement insuffisant et, quand elles existent, leur capacité est limitée. MSF gère cinq centre dans les zones touchées en Guinée, au Liberia et en Sierra Leone et souligne également que « les systèmes sanitaires sont débordés et défaillants : les centres de santé ne sont pas adaptés pour répondre à une telle crise ». Le personnel soignant est quant à lui extrêmement exposé, puisque 10 % succombent à l’épidémie. Le 2 septembre dernier les infirmier-e-s du plus grand hôpital de Monrovia, capitale du Liberia, se sont mis en grève pour obtenir des combinaisons de protection individuelle.

    Quand la pauvreté est au cœur de l’épidémie

    Est-ce un hasard si cette épidémie sévit dans des pays qui sont parmi les plus pauvres de la planète ? Le dernier Rapport sur le développement humain 2014 du PNUD (Programme des Nations Unies pour le développement) classe la Guinée à la 179e place sur 187 pays, le Liberia figure quant à lui à la 175e place et la Sierra Léone au 183e rang de ce triste classement. L’absence - ou dans le meilleur des cas la défaillance - des systèmes de santé est la conséquence directe des coupes franches dans les budgets sociaux, du gel des salaires et des licenciements dans la fonction publique imposés par les Institutions financières internationales pour rembourser la dette. En effet, si les services de santé et d’assainissement (infrastructures d’égouts, de traitement des eaux, etc.) de ces pays n’avaient pas été entièrement démantelés par les divers plans d’ajustement structurel (PAS) imposés par le FMI et laebola1p-7ad8a.jpg Banque mondiale, le risque épidémique aurait été bien plus faible ou plus facilement contrôlable. Comme le souligne le Dr Jean-Claude Manuguerra, responsable de la Cellule d’intervention biologique d’urgence de l’Institut Pasteur, Ebola « profite pour se développer d’un système de santé mal organisé par manque de moyens »  .

    Aujourd’hui, selon David Nabarro, le coordinateur des Nations unies pour la lutte contre la fièvre Ebola « Les besoins en matériel médical sont énormes : ils représenteraient 600 millions de dollars (soit 460 millions d’euros) ». Il faut des centres médicaux et des lits pour isoler les malades.

    Pour le Dr Dominique Kerouedan « dans ces pays les budgets consacrés à la santé y sont très faibles, parfois moins de 5 % de l’ensemble des budgets publics. Enfin, les conflits armés ont davantage précarisé les systèmes existants ». « Les systèmes de santé publique ne peuvent assumer leurs fonctions de base. Il y a des centres de santé où il n’y a même pas d’eau ! Comment voulez-vous combattre une épidémie d’une telle ampleur ? Selon moi, l’émergence dans cette région d’une maladie infectieuse d’une telle gravité est le reflet du désengagement international en faveur des systèmes de santé. Il faudra tirer des leçons des difficultés à répondre à cette épidémie ».

    Le désintérêt de la communauté internationale ainsi que des laboratoires pharmaceutiques quant aux maladies de ces régions ont favorisé la propagation du virus. Depuis le premier cas, en 1976, 40 ans epidemia_del_ebola_ccp-ce217.jpgn’ont quasiment pas servi à la recherche, pour cause de non rentabilité et de non solvabilité. Aujourd’hui ces mêmes laboratoires se font concurrence pour trouver rapidement un vaccin. Dès lors que les millions de dollars d’aide sont annoncés, la recherche s’accélère.
    Les laboratoires étatsuniens semblent plus avancés. « L’explication ? Outre-Atlantique, les virus dangereux sont considérés comme des armes de guerre, et une -menace très concrète pour les soldats américains postés dans les régions " à risque ". »

    Si les mesures adéquates avaient été prises dès les premiers cas de cette flambée (décembre 2013) la situation ne serait pas actuellement aussi dramatique. Pour Sylvain Baize, chef du Centre international de recherche en infectiologie, l’épidémie n’est officiellement découverte que le 21 mars 2014, « Nous étions déjà au pic de la première vague, avec une centaine de cas et déjà dans plusieurs foyers en Guinée et au Liberia ». « Le problème, c’est qu’Ebola n’intéresse absolument pas l’industrie pharmaceutique parce qu’il concerne des pays pauvres et pas solvables. Il n’y a aucun marché et donc pas d’évolution », explique le scientifique, « Il faudrait une volonté très forte des gouvernements et de l’OMS pour forcer l’industrie pharmaceutique à développer à perte ce genre de vaccin » .

    (suite de l'article sur le site du CADTM)