Extraits du dossier de la FNE
Une agriculture durable, plus respectueuse des hommes, des terres et des animaux qui répond aux besoins alimentaires et économiques n’est pas une utopie.
L'agro-écologie, terme désignant les pratiques agricoles qui lient l'agronomie (science de l'agriculture) et l'écologie (science de l'environnement) emprunte cette voie. Mais quelles sont les principes et pratiques de ce modèle que France Nature Environnement promeut, encourage et défend
Agroécologie : réduire l'empreinte environnementale et tenir compte de la biodiversité
La ligne directrice que suivent les agriculteurs inscrits dans une démarche agro-écologique consiste à réduire l'impact environnemental des exploitations en tenant compte de la biodiversité. Comment ? Principalement en réduisant les intrants, c'est-à-dire l'ensemble des ressources externes (pesticides, engrais, antibiotiques mais aussi carburants, eau d'irrigation, aliments pour le bétail…).
En moyenne pour un agriculteur, ces intrants représentent une dépense de 50 à 60 % du chiffre d'affaires. Un coût économique qui s'ajoute à un impact environnemental désastreux : certains sont en effet à l'origine d'une part importante de la pollution de l'air, des eaux et des sols, causent des dommages sur la santé des agriculteurs et de leurs consommateurs, contribuent au changement climatique, nuisent ou détruisent la biodiversité locale...
C'est pourtant cette biodiversité qui représente l'alternative. Car développer une démarche agro-écologique, c'est remplacer une utilisation massive d'intrants par des pratiques qui tiennent compte des équilibres de la nature et des services qu'elle rend.
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