Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

L'AN VERT de Vouziers : écologie et solidarité. - Page 143

  • ATD Quart Monde appelle à un vote de refus de l’extrême droite

    ATD Quart Monde appelle à un vote de refus de l’extrême droite.

    Le Mouvement ATD Quart Monde défend le fait que toute personne porte en elle une valeur fondamentale inaliénable qui fait sa dignité. Il ne se reconnaît donc en rien dans les idées du Rassemblement national. Malgré une volonté affichée de dédiabolisation, les fondements idéologiques du Rassemblement national n’ont pas changé. Son programme, centré sur les discriminations, le repli sur soi et le rejet de l’autre met en péril la démocratie, les libertés individuelles et les droits fondamentaux. Et là où les droits reculent, nous savons que ce sont toujours les plus pauvres qui en souffrent en premier lieu.

    Cet appel n’est pas une approbation du bilan du président sortant ou une adhésion à son programme.

    Nous savons que, si l’extrême droite gagne des suffrages, c’est aussi à proportion de la souffrance sociale, du désarroi et du désespoir causés par des décennies de reculs et de non application des droits. Emmanuel Macron doit entendre ce message et faire enfin de la lutte contre la pauvreté une priorité. Depuis trop longtemps les responsables politiques se sont accommodés de la persistance dans notre pays de plusieurs millions de personnes qui subissent la misère et l’exclusion sociale. Sans y opposer un engagement implacable et déterminé, ils ont permis que s’installent des préjugés délétères menant à des discriminations de toutes sortes. Or, loin des discours qui cherchent des boucs émissaires d’un côté et stigmatisent les plus fragilisés de l’autre, c’est le respect des droits fondamentaux qui constitue les bases d’une société ouverte et apaisée, d’une société qui protège tous les citoyens.

    Lire la suite

  • L’option du pire en Ukraine

    L220223c-small.jpg?itok=MbLBuQqh

    Dessin de Chappatte pour "Le Temps"

  • Sans illusions, sans hésitations et sans trembler, votons le 24 avril .

    Tribune publiée le 15 avril et signée par plusieurs centaines de membres du monde du spectacle.

    Le 10 avril dernier, l’extrême droite, pour la troisième fois de l’histoire de la Ve République, est au second tour de l’élection présidentielle, aux portes du pouvoir. Jamais elle n’a été aussi près de l’emporter.

    Aujourd’hui, ce que l’on appelait autrefois le front républicain se fissure. Nous en sommes consternés.

    Actrices et acteurs du monde de la culture, du spectacle vivant, nous avons parfois eu des divergences, des oppositions, des désaccords profonds avec le pouvoir en place. Nous avons parfois eu des déceptions aussi, des colères, des rages même. Mais si, pour certains d’entre nous, l’issue de ce premier tour n’a pas été celle espérée, si, pour certains d’entre nous, la méfiance demeure ; il n’y a pour nous, aujourd’hui, aucune hésitation, aucun doute, aucun flottement. Nous ne mettons pas sur le même plan la démocratie et le populisme. Nous ne nous laisserons jamais aller à renvoyer dos à dos un gouvernement démocratique et le Rassemblement national.

    Lire la suite

  • Contre l’extrême droite, votez !

    Communiqué LDH

    Pour la deuxième fois consécutive, l’extrême droite est présente au second tour de l’élection présidentielle, sur fond d’une participation électorale en recul.

    L’accession de l’extrême droite au pouvoir est aujourd’hui possible, favorisée par les reculs sociaux et démocratiques accélérés associationon62-729e5.jpg?1636138575du quinquennat qui s’achève. Cela constituerait une lourde hypothèque sur nos libertés et inaugurerait, y compris sur le plan international, des temps d’insécurités et d’injustices accrues, marqués de tensions sociales et de violences inédites avec un démantèlement complet de l’Etat de droit et toutes ses conséquences. Nos vies toutes entières en seraient profondément affectées, à commencer par celles des plus faibles, des plus démunis, des plus exploités.

     

    Lire la suite

  • Russie : les manifestants antiguerre arrêtés par milliers

    Depuis le 24 février 2022, de nombreux Russes descendent dans la rue pour dénoncer l’invasion de l’Ukraine. L’opposition à la guerre est réelle mais les autorités veulent l’effacer. Les arrestations de manifestants se comptent par milliers. Un arsenal législatif renforcé les rend possibles. Explications.

    Plus de 15 400 manifestants pacifiques ont été arrêtés en Russie depuis le début de la guerre en Ukraine (chiffre fourni par l’ONG russe OVD-info au 7 avril). Les arrestations sont massives, immédiates, presque surréalistes : pour la seule journée du 6 mars, 5 000 personnes ont été arrêtées dans 69 villes russes.

    « NON À LA GUERRE ! » : AUSSITÔT DIT, AUSSITÔT ARRÊTÉ  

     « Non à la guerre ! ». Voici l’un des slogans scandés par les manifestants de la place Rouge à Moscou, des places centrales de Saint Pétersbourg et de dizaines d’autres villes partout en Russie. À cette opposition à la guerre, la police répond par une vague d’arrestations, arbitraires et souvent brutales. Même des enfants participants aux rassemblements ont été arrêtés, plus de 100 selon l’ONG OVD-info.

    Les images des arrestations qui nous sont parvenues de Russie sont choquantes. Porter des ballons aux couleurs de l’Ukraine : arrestation. Ecrire « Non à la guerre » dans la neige : arrestation. Applaudir ou passer à côté d'une manifestation : arrestation. Détourner une pancarte en écrivant « Deux mots » (en référence au slogan « Nyet voyne », qui signifie « Non à la guerre») : arrestation. Tenir une pancarte blanche, sans aucun message de protestation : arrestation.

    Les autorités ont lancé une véritable chasse aux sorcières en instrumentalisant le système judiciaire russe pour poursuivre les manifestants antiguerre.

    UN ARSENAL DE LOIS RÉPRESSIVES 

    La répression n’est pas chose nouvelle en Russie. Depuis plus de quinze ans, les autorités russes utilisent des lois de plus en plus restrictives pour réduire au silence toute dissidence. 

    Avec la guerre en Ukraine, la répression s’est accélérée. Ces lois sont utilisées comme un outil de répression dans un contexte où les autorités russes entendent contrôler tout ce qui va être dit ou vu.

    Lire la suite

  • Paul Verlaine de retour au tribunal de Vouziers

    Quel coup de folie a poussé Verlaine à agresser sa mère ce jour de février 1885 ?

    L'alcool et le besoin d'argent l'ont certainement conduit à ce comportement violent. Jugé pour ces faits au tribunal correctionnel de Vouziers le 24 mars 1885, il fût condamné à un mois de prison.

    137 ans plus tard, cet événement, somme toute mineur, marque encore les esprits. La réputation du poète donne une résonance particulière à cet épisode judiciaire.

    C'est une des raisons qui a motivé la communauté de communes de l'Argonne ardennaise à s'intéresser au tribunal de Vouziers, toujours debout, mais désespérément vide.

    L'appel à manifestation d'intérêt de la ville de Vouziers, propriétaire du bâtiment, n'a pas débouché positivement. La municipalité a alors envisagé d'y transférer la bibliothèque municipale.

    La communauté de communes a rejoint ce projet, en proposant d'installer l'office de tourisme dans ce même lieu et d'y adjoindre une micro-folie.

    verlaine,tribunal,vouziers,bibliothèque,communauté de commmunes,micro-folieEn l'absence de Roland CANIVENQ (Vice-Président en charge de la Commission Sport et Culture ), c'est Danielle ANDREY (Vice-Président en charge des Commis­sions Environnement et Développement touristique ) qui a présenté et défendu le projet devant les délégués communautaires.

    Elle a indiqué que l'office de tourisme était à l'étroit dans son local actuel, et que la micro-folie apporterait un dynamisme culturel pour le territoire (le dispositif Micro-Folie consiste à intégrer un Musée Numérique au cœur d’un équipement déjà existant ).

    Le souvenir du passage de Verlaine devrait, selon l'élue, rendre attractif ce nouveau pôle au cœur de la ville centre de l'intercommunalité.

    Elle a insisté sur la complémentarité des trois activités prévues pour occuper le tribunal : par exemple, les touristes pourront facilement se rendre à la bibliothèque en cas de pluie.

    Lire la suite

  • Ceija Stojka, témoin et artiste, à découvrir le 29 avril au CPR de Vouziers

    Un moment proposé par la Ligue des droits de l’Homme - section de Vouziers

     

    Pendant la Seconde Guerre mondiale, les nazis et leurs alliés déportèrent une grande partie de la population Rom dans des camps de concentration et d’extermination. Environ 500 000 y moururent.
    Ceija Stojka (1933-2013) est une rescapée de ces camps. Elle naît en Autriche dans une famille de marchands de chevaux rom, les Lovata-Roma. Pendant la Seconde Guerre mondiale, sa famille et elle sont victimes du nazisme. Son père est le premier de la famille à être arrêté et assassiné. Ceija n’a qu’une dizaine d’années lorsqu’elle est déportée avec sa mère, ses frères et sœurs : d’abord à Auschwitz-Birkenau, puis Ravensbruck et enfin Bergen-Belsen. Son plus jeune frère meurt rapidement du typhus, mais sa mère et quatre de ses frères et sœurs survivent. Elle attend les années 1980 pour témoigner de ce qu’elle a vécu, par la mise en récit orale et écrite, la peinture et la chanson. Il semblerait que trois raisons l’aient poussée à témoigner : la mort d’un de ses fils, sa rencontre avec une documentariste, Karin Berger, et la montée du négationnisme en Autriche.


    Juliette Cheriki-Nort, art-thérapeute et accompagnante en art transformationnel, vous fera découvrir l’univers artistique et l’histoire de cette rescapée des camps de concentration nazis, par le biais d’objets symboliques, de projections, de lectures de textes (de Ceija Stojka et  d’autres rescapé.es comme Germaine Tillion, Boris Cyrulnik, etc.)

    portrait-stojka-ceija-aware-women-artists-artistes-femmes-750x499.jpg

    Ceija Stojka 

    Lire la suite