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sarkozy - Page 9

  • Café débat d'Attac à Charleville

    7 décembre: café débat à 19 h au bar le baratin ( 25, quai Rimbaud) animé par Michel Pinçon et Monique Charlot-Pinçon autour de leur livre "le président des riches" (thématique dans la lignée d'Attac : du bouclier fiscal aux paradis fiscaux)

     



     

    0f0dfe349980f8e4383038343338343532333837.jpgLes deux auteurs du livre sont sociologues et étudient depuis de longues années le fonctionnement  et les codes de la fraction la plus aisée de la société française : sa vie, ses coutumes, sa reproduction, son influence. Leur dernier ouvrage montre la place qu'ils occupent au niveau politique, et comment Nicolas Sarkozy représente leurs intérêts au plus haut sommet de l'Etat.



    Voici comment "Alternatives économiques" présentait leur travail en 2000.



    Alors que la sociologie française est toute tournée vers l'étude de l'exclusion, Michel Pinçon9782355220180.jpg et Monique Pinçon-Charlot continuent, très isolés, leur travail sur la haute société, qui nous avait valu, il y a une dizaine d'années, Dans les beaux quartiers (éd. Seuil). Sociologie de la bourgeoisie est une synthèse de ce travail, que les sociologues résument point par point: niveaux et modes de vie, logement, sociabilité, éducation, etc. Contrairement à certaines idées reçues, le capital économique (revenus et patrimoine) va de pair avec un capital culturel qui, dans ce cas, ne se limite pas au diplôme: "La diversité des champs culturels concernés et la familiarité qui marque le rapport avec cette culture font la différence avec les purs produits du système scolaire." Tout en haut de la pyramide sociale, on est à la fois riche et cultivé.

    Les deux sociologues montrent notamment comment la haute bourgeoisie, derrière une idéologie de la concurrence, met des barrières entre elle et le reste de la société. Elle est mobilisée en permanence pour défendre ses intérêts et cherche à transmettre son patrimoine de génération en génération, dans les meilleures conditions possibles.

  • Pour un référendum sur la réforme des retraites


    Initiée par l’hebdomadaire Politis, voici une initiative qui ajoutée à la journée du 23 novembre montre que la mobilisation continue

     

    1118-Une-260-a77a4.jpgLe 12 octobre, plus de trois millions et demi de nos concitoyens étaient dans la rue pour dire « non » à une réforme des retraites qui promet de frapper durement les salariés, et en premier lieu les femmes et les ouvriers. Cette réforme, injuste et cynique, n’a fait l’objet d’aucune négociation véritable avec les organisations syndicales. Elle est imposée par un homme seul, qui coûte que coûte, applique une commande du Medef, au mépris de la mobilisation populaire, au mépris de la représentation nationale, privée de tout débat digne de ce nom, et au mépris de son propre engagement électoral à ne pas toucher à l’âge de la retraite. À l’inverse, il veut revenir sur une réforme adoptée par le peuple à la faveur de la victoire de la gauche en 1981. C’est ainsi, sans la moindre considération pour les règles les plus élémentaires de la démocratie, que Nicolas Sarkozy veut imposer à notre pays une régression sociale sans précédent depuis la Libération.

    Face à ce déni de justice et de démocratie, face à ce coup de force politique, et alors même que sept 57755495.gifconfédérations syndicales ont souligné le 9 septembre que « le vote de ce projet n’est plus d’actualité », les soussignés se prononcent en vertu de l’article 11 de la Constitution, pour l’arrêt immédiat de la procédure d’adoption de ce projet de loi et la convocation d’un référendum sur celui-ci. Ils entendent ainsi contraindre le président de la République à ouvrir un débat qu’il n’a cessé d’entraver, et favoriser son appropriation citoyenne en vue d’un choix de société éclairé et transparent. Ils en appellent, dans le même mouvement, à la poursuite de la mobilisation populaire, le 16 octobre et après.

     

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  • Un gouvernement ouvert à l'Ump

     

    L'annonce du nouveau gouvernement Fillon confirme que les élections approchent.

     

    Les  poids lourds de l'Ump monopolisent les postes au sein de l'équipe Fillon bis. On note l'entrée de Xavier Bertrand, responsable en titre du parti sarkoziste, qui prend la place de Roseline Bachelot à la santé et cumule avec le travail et l'emploi (il n'y pas de chômage en France, juste des problèmes d'emploi).

    Alain Juppé fait son grand retour, il avait pourtant promis aux Bordelais de se consacrer uniquement à fillon_medvedev.jpgsa ville. Mais enfin, il faut savoir se sacrifier pour des intérêts supérieurs. Il a été responsable du RPR sous Chirac, et a été condamné dans l'affaire des emplois fictifs de la ville de Paris. Heureusement pour lui qu'il n'est pas étranger, il aurait peut-être été expulsé. Voici un extrait du jugement du tribunal de Nanterre :"(...)que la nature des faits commis est insupportable au corps social comme contraire à la volonté générale exprimée par la loi ; qu’agissant ainsi, Alain Juppé a, alors qu’il était investi d’un mandat électif public, trompé la confiance du peuple souverain."

     

    On note la disparition des ministres d'ouverture, Bernard Kouchner, Fadela Amara, Rama Yade et Jean-Marie Bockel, nous ne mettons pas Eric Besson dans ce cadre, puisqu'il relève plus directement de la catégorie des ministres de trahison.

     

    Encore une preuve de la raison très électorale de ce remaniement : Brice Hortefeux reste à l'intérieur et aura une place d'adjoint auprès de Copé qui prend la tête de l'UMP. Voilà un positionnement très favorable pour préparer des élections.

    Eric Woerth a été prié poliment de quitter la place : deux explications possibles, soit la réforme des retraites est un échec, soit il y a trop d'affaires accrochées à sa personne.

    Enfin, à partir de ce soir, beaucoup de Français vont se sentir beaucoup mieux : il ne fait aucun doute que leurs préoccupations sur l'emploi, le pouvoir d'achat, la santé, etc., vont être une priorité absolue pour la nouvelle équipe gouvernementale.

     

  • Le bouclier fiscal se porte de mieux en mieux

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    Dessin du Canard Enchaîné

     

  • Professions libérales : 500 millions d'impôts en moins.

    Sarkozy ne compte plus tellement de supporters capables de le soutenir aux prochaines élections.

     

    C'est une bonne raison pour essayer d'en garder quelques uns dans les milieux socio-économiques qui lui sont le plus favorables.

    Ainsi pour les personnes âgées, le thème de l'insécurité est toujours bon à agiter, même si l'ex-ministre de l'intérieur ne peut présenter que des résultats bien médiocres en ce domaine. Il est vrai qu'il ne s'attaque jamais aux causes ; il est pourtant certain que l'exclusion dont est victime toute une partie de la population ne peut que favoriser la marginalité et la délinquance.

     

    Il espère aussi pouvoir compter sur les professions libérales (médecins, pharmaciens, notaires, avocats, ...) qui constituent traditionnellement un réservoir de votes pour la droite.

    Pour ces personnes, l'argument du cadeau fiscal a du apparaître pertinent à notre président. Il vient de renoncer avec son gouvernement à une rentée fiscale de 500 millions. (voir Les Echos)

    bl_111224536_px_501__w_lanouvellerepublique_.jpgIl faut savoir que lors de la réforme de la taxe professionnelle, il a été décidé de ne plus la faire reposer que sur la valeur ajoutée et la valeur locative liées à leur activité.

    Pour les professions libérales, ces deux postes sont très faibles, il était donc prévu de les taxer sur leurs recettes. Mais le Conseil Constitutionnel a censuré cette disposition au nom de l'égalité entre toutes les entreprises.

    Le gouvernement n'envisage pas de revoir sa copie, et on obtient donc une belle réduction d'impôt pour ces professions.

    Par la politique fiscale, on peut juger objectivement les choix politiques d'une équipe : bouclier fiscal, réforme de la taxe professionnelle, abandon de la taxe carbone, ... voici des mesures qui donnent une image très réaliste de l'équipe Sarkozy Fillon.