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sarkozy - Page 13

  • Travailler plus pour gagner plus

    Certains, des mécréants sans aucun doute, osent remettre en cause la parole présidentielle.


    Quand Nicolas Sarkozy déclare qu'il faut "travailler plus pour gagner plus", il est certain que cette maxime devient une vérité incontournable.

    Ainsi, Henri Proglio, nouveau PDG d'EDF ne touchera que 1,6 millions d'euros pour son travail, soit 45% de plus que son prédécesseur.

    09.11.23.gifPour atteindre les 2 millions d'euros qu'il souhaite gagner, il va devoir prendre un deuxième emploi au conseil de surveillance de Véolia qu'il vient de quitter. Pour un temps de travail qu'il estime à une heure à une heure trente par semaine, il va percevoir 450 000 euros.

     

    Donc si vous êtes bon négociateur comme lui, et que vous souhaitez gagner 2 millions d'euros par an, il suffit de convaincre votre patron que votre salaire est mérité : manifestement Chistine Lagarde et ses collègues ministres sont très sensibles aux demandes d'augmentation qui leur sont présentées.

     

    Un rappel des propos de Christine Lagarde  (source Enviro2B du 06/11/2009) :Christine-Lagarde.JPG&cat=17&pid=19711&cache=false

     

    Christine Lagarde a tenu a précisé hier devant le Sénat qu'Henri Proglio, futur président d'EDF mais aussi président du conseil de Véolia ne cumulera pas les rémunérations.  Il ne percevra que sa rémunération de président d'EDF dont le montant n'a pas encore été fixé.

    "En qualité de président d'EDF, il n'est pas question de cumul de rémunérations, il percevra une seule et unique rémunération" affirmait la ministre de l'Economie avant de préciser "elle n'est pas encore fixée (...) mais le sera à l'occasion de sa nomination". Toutefois, "il sera raisonnable de tenir compte de sa rémunération chez Veolia".

     

     

    Vouci les faits tels que les relate le site easybourse

     

    Henri Proglio  (photo ci-dessous)percevra bien deux salaires en 2010, l’un comme patron d’EDF, l’autre pour ses responsabilités chez Veolia Environnement.

    2009-10-28T063614Z_01_APAE59R0ICI00_RTROPTP_3_OFRBS-FRANCE-EDF-PROGLIO-20091028.JPG«La rémunération annuelle de M. Proglio est de 2 millions d'euros dont 450.000 euros au titre de Veolia et le reste au titre d'EDF», a appris l’AFP mardi dans l'entourage de Christine Lagarde.

    «L'Etat ne souhaitait ni imposer une baisse, ni tolérer une hausse de la rémunération totale d'Henri Proglio», selon Bercy.

    Chez Veolia, M. Proglio avait perçu 2,5 millions d’euros en 2007 et 1,6 million en 2008. Lors de sa prise de fonction à la tête d’EDF, fin novembre 2009, il avait demandé à recevoir deux millions d’euros par an «tout compris».

    Son souhait a donc été exaucé, même si cela implique une augmentation de 45% par rapport au salaire que touchait l’ancien patron d’EDF, Pierre Gadonneix.

  • Partie en fumée

    Communiqué de la FNE

     

    FNE prend acte de la décision du Conseil constitutionnel et demande la création d’une véritable contribution climat énergie, qui tienne compte Taxe-carbone.jpgdu vœu du Grenelle de l’environnement et des conclusions de la conférence Rocard de juillet 2009 : objectif de baisse de la consommation de toutes les énergies, taux à 32 euros, redistribution intégrale, pas d’exonérations.

    Pour Sébastien Genest, Président de FNE : « Il est bien trop tôt pour savoir si la décision par laquelle le Conseil constitutionnel a censuré le dispositif de la taxe carbone est une bonne ou une mauvaise nouvelle. Tout dépendra de la réaction du Gouvernement et du contenu du nouveau texte qu’il s’est engagé à déposer au Parlement dans 1 mois. Inutile de se réjouir ou de se lamenter trop vite ! Une seule chose est sure : on perd du temps dans la course contre le dérèglement climatique »

    Sébastien Genest ajoute : « La décision du Conseil constitutionnel doit donner l’occasion au Gouvernement de créer une véritable contribution climat énergie, conforme au vœu des acteurs du Grenelle de l’environnement et non des lobbys qui ne pensent qu’en termes d’exonérations et de chantage à l’emploi ».

    Trop d’exceptions tue le principe

    Le Conseil constitutionnel a sanctionné l’accumulation des exonérations et exemptions dont faisait l’objet la « contribution carbone » et qui sont contraires au principe d’égalité devant les charges publiques. Au final, la taxe carbone n’était plus un outil efficace de lutte le changement climatique.

    Toutefois, FNE rappelle que par une décision du 28 décembre 2000, le Conseil constitutionnel s’était opposé à ce que l’électricité nucléaire entre dans l’assiette de la Taxe générale sur les activités polluantes (TGAP) au motif que celle-ci serait faiblement carbonée. Il n’est donc pas certain que le Gouvernement intègre l’électricité nucléaire dans l’assiette de la taxe carbone, ce qui serait regrettable.

    Revoir la copie, refaire l’exposé

    taxe_carbone-co2.jpgFNE s’inquiète de la réaction des français. La taxe carbone était une mesure mal expliquée et mal comprise par beaucoup de citoyens. La décision du Conseil constitutionnel risque de brouiller un peu plus le message : non seulement la mesure est impopulaire mais elle est de plus illégale.

    Pour Arnaud Gossement : « le Gouvernement doit revoir sa copie et refaire son exposé. Il est urgent de mieux expliquer l’urgence et les enjeux de la fiscalité carbone. Il est urgent d’insister, non sur le taux de la taxe mais sur son caractère redistributif et social. Il est urgent de gommer les exonérations pour les plus gros pollueurs pour ne pas alimenter le sentiment d’injustice ».

  • Sauver la planète

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    Dessin du Canard Enchaîné

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  • Marie Ndiaye, « mauvaise Française » ?

    Communiqué LDH
    Selon le député Eric Raoult, le ministre de la Culture devrait rappeler la romancière Marie Ndiaye à son « devoir de réserve » parce qu’elle aurait tenu des propos « peu respectueux […] à l’égard du chef de l’Etat », alors qu’ayant reçu le prix Goncourt elle « défend les couleurs littéraires de la France ».


    NDIAYE_Marie_photo_C_He_lie_Gallimard_156.jpgSi la Ligue des droits de l’Homme vient de lancer une campagne intitulée « Urgence pour les libertés, urgence pour les droits », c’est qu’elle se rappelle le temps où les amis de monsieur Raoult qualifiaient l’ORTF de « voix de la France » pour soumettre à la censure du ministre de l’Information les journalistes qui y travaillaient. Il fait encore mieux aujourd’hui : ce sont maintenant les écrivains qui doivent marcher au pas et témoigner leur « respect » au « chef de l’Etat ».

    Avant que le New York Times ne soit tenté par un nouveau parallèle entre la France et le Gabon, rappelons à ce député amateur de marche au pas la réaction du général De Gaulle aux démangeaisons répressives d’un ministre de l’Intérieur : « On ne poursuit pas Jean-Paul Sartre ». C’était l’époque, il est vrai, où les poursuites pour « outrage au président de la République » étaient bien moins nombreuses qu’aujourd’hui : en République, le respect ne se commande pas, il se mérite.

    Si Marie Ndiaye doit demander au ministre de la Culture ce qu’elle peut dire sans manquer de respect à Nicolas Sarkozy, quelle sera la prochaine provocation destinée à réveiller le ralliement de l’extrême droite à la majorité présidentielle ? Qu’un député prenne une romancière pour un fonctionnaire, est-ce une énormité qui n’engage que son auteur ou bien le énième message d’une campagne orchestrée depuis des semaines, de dérapage sur les « Auvergnats » en appel à la délation, « devoir républicain » [sic] ? Décidément, la quête d’« identité nationale » officielle est sans limites.

    Paris, le 12 novembre 2009

  • Sarkozy radote

    Un discours de Sarkozy, c'est toujours une nouveauté. Quoique...

     

    Voir une video du "petit journal"cliquer ici

  • Au niveau

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    Dessin du Canard Enchaîné

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  • Refonder le capitalisme

    Refonder le capitalisme : voilà bien un des moindres travaux auquel s'attaque notre hyperprésident.

     

    Pour lui qui a déjà, entre autres choses, arrêté les Russes en Géorgie (?), remis l'Europe en marche (!), fait de l'écologie la priorité du gouvernement (!?), remis la France au travail (?!) , refonder le capitalisme est un simple exercice de routine.

    Une économie où le profit des actionnaires est le principal ressort, cela fait partie du passé. Pour lui chaque pensée devient un discours, chaque discours devient une loi, et chaque loi transforme la société.

    Toute sa communication tend à nous faire prendre pour vrai cet enchaînement vertueux, à se demander ce qu'on attend pour être heureux.

    10a38e1.jpgPrenez par exemple les ouvriers de Nexans à Fumay (ou à Chauny) : Ils perdent leur emploi, peut-être, mais dans un capitalisme refondé.

    Leur entreprise est d'un des leaders de la fabrication de câbles, elle fait des bénéfices, elle reçoit des aides de l'état. La vallée de la Meuse est au coeur des Ardennes laborieuses chères au candidat Sarkozy, ils connaît les souffrances des gens de là-bas.

    Alors quand 53 emplois sont supprimés à Fumay, après avoir subi bien d'autre restructurations, faut-il croire que le capitalisme a trouvé de nouvelles valeurs ?

    La Bourse remonte actuellement ses cours de manière régulière, car les perspectives de profits réapparaissent. Pendant ce temps les courbes de chômage continuent de grimper. Y-a-t-il une façon plus simple de comprendre que notre société met le profit en premier, et que les drames sociaux n'entrent pas dans le bilan comptable.

    Voir l'article de Jean-Charles Vanbervesseles sur le sujet.

     

    794_001.jpg
    La boucle de la Meuse à Fumay.
    Au premier plan le site de l'usine Nexans