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sarkozy - Page 14

  • Refonder le capitalisme

    Refonder le capitalisme : voilà bien un des moindres travaux auquel s'attaque notre hyperprésident.

     

    Pour lui qui a déjà, entre autres choses, arrêté les Russes en Géorgie (?), remis l'Europe en marche (!), fait de l'écologie la priorité du gouvernement (!?), remis la France au travail (?!) , refonder le capitalisme est un simple exercice de routine.

    Une économie où le profit des actionnaires est le principal ressort, cela fait partie du passé. Pour lui chaque pensée devient un discours, chaque discours devient une loi, et chaque loi transforme la société.

    Toute sa communication tend à nous faire prendre pour vrai cet enchaînement vertueux, à se demander ce qu'on attend pour être heureux.

    10a38e1.jpgPrenez par exemple les ouvriers de Nexans à Fumay (ou à Chauny) : Ils perdent leur emploi, peut-être, mais dans un capitalisme refondé.

    Leur entreprise est d'un des leaders de la fabrication de câbles, elle fait des bénéfices, elle reçoit des aides de l'état. La vallée de la Meuse est au coeur des Ardennes laborieuses chères au candidat Sarkozy, ils connaît les souffrances des gens de là-bas.

    Alors quand 53 emplois sont supprimés à Fumay, après avoir subi bien d'autre restructurations, faut-il croire que le capitalisme a trouvé de nouvelles valeurs ?

    La Bourse remonte actuellement ses cours de manière régulière, car les perspectives de profits réapparaissent. Pendant ce temps les courbes de chômage continuent de grimper. Y-a-t-il une façon plus simple de comprendre que notre société met le profit en premier, et que les drames sociaux n'entrent pas dans le bilan comptable.

    Voir l'article de Jean-Charles Vanbervesseles sur le sujet.

     

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    La boucle de la Meuse à Fumay.
    Au premier plan le site de l'usine Nexans
  • Demi-taxe et demi-mesure

    La taxe carbone sera instaurée avec un montant de 17 euros par tonne.

     

    Ainsi en a décidé notre président, après un large débat avec lui-même. Il s'agit en fait d'une demi-mesure, qui risque de mécontenter tout le monde. Certains protestent contre une taxe de plus, d'autres estiment ce montant trop faible pour obtenir un résultat tangible.

    Comme tout dispositif nouveau, un débat était nécessaire, il a eu lieu lors du Grenelle de l'environnement.

    Sarkozy a pris sa décision seul, sans vouloir imposer un changement réel des mentalités, par un transfert important du support de la fiscalité en faveur des économies d'énergie.

     

    Voici la réaction de Greenpeace sur cette décision.


    OFRTP-FRANCE-TAXE-CARBONE-BUSSEREAU-20090723.jpgFrance — Jeudi 10 septembre, le président de la République a annoncé l'instauration d'une « taxe carbone » à 17 euros la tonne de CO². Le choix de ce montant prouve que le chef de l'Etat n'a pas compris l'intérêt de la Contribution Climat Energie (CCE).

    L'an dernier, ONG, syndicats, entreprises et administration étaient arrivés à un consensus: 32 euros la tonne en 2010, puis une augmentation de 5% par an pour arriver à 100 euros la tonne en 2030. Pourquoi Nicolas Sarkozy n'a-t-il pas repris cette proposition qui faisait l'unanimité ?
    Parce qu'il manque d'ambition et que son intérêt pour l'environnement n'est qu'une tactique électorale ! Sinon, il aurait fixé à 32 euros le prix de la tonne de CO². En-dessous de ce seuil, la CCE ne poussera pas les Français à changer de comportement.

    L'instauration de la CCE aurait dû être l'occasion d'une prise de conscience : nos gestes quotidiens ont des conséquences sur le climat. Nous devons les repenser. C'est pour cette raison que l'électricité devrait être incluse dans la CCE. La sobriété énergétique fait partie du changement de comportements que nous appelons de nos voeux. En excluant l'électricité de la CCE, Nicolas Sarkozy montre qu'il n'a pas compris que nous sommes en situation d'urgence climatique.

    Le chef de l'Etat est passé à côté de la CCE. Il valait mieux ne rien faire du tout que rater une réforme de cette importance, instrumentaliser l'environnement à des fins électorales. Le climat mérite de vrais leaders, pas de mauvais compromis.

  • Il y a comme un malaise.

    Quand le président fait un malaise, c'est une affaire d'Etat.

     

    En particulier quand le régime devient hyperprésidentiel, les problèmes de santé du chef de l'Etat ne peuvent rester dans le domaine privé.

    C'est pourquoi nous nous permettons quelques commentaires sur les éléments qui sont à notre disposition à l'heure actuelle.

    L'ami du président, Patrick Balkany, a fait très rapidement savoir qu'il s'agissait d'un malaise vagal, très bénin. Mais le fait que ce malaise soit survenu à l'effort, et l'hospitalisation de Sarkozy ne colle pas très bien avec cette version.

    Plus intéressant est le communiqué de ce jour de la présidence. Le voici en entier:


    "Aujourd'hui en fin de matinée, alors qu'il effectuait un jogging dans le parc du Château de Versailles, le 72088-23087.jpgprésident de la République a été pris d'un malaise. Ce malaise, qui est survenu après 45 minutes d'exercice physique intense, ne s'est pas accompagné d'une perte de connaissance. Il a conduit le président à interrompre son effort et à s'allonger avec l'aide d'un proche. Le médecin de l'Élysée qui était à proximité a apporté les premiers soins et a prévenu les secours.
    Le président a été transporté en hélicoptère à l'hôpital militaire du Val-de-Grâce où des examens de contrôle sont réalisés depuis 13h45. L'examen clinique et les examens complémentaires à visée neurologique sont normaux (bilan sanguin, électroencéphalogramme, IRM). La surveillance cardiologique, systématiquement pratiquée dans de telles circonstances, se poursuit jusqu'à demain matin.
    Entre-temps, le président de la République se repose. Il a reçu ses proches collaborateurs afin de se tenir informé de l'actualité.
    Un nouveau bilan sera communiqué demain"


    Plusieurs points attirent l'attention:


    Des examens poussés ont été pratiqués ( dont une IRM), examens totalement inutiles s'il s'agit d'un malaise vagal.


    Il est fait état d'une surveillance cardiologique qui sera poursuivie jusqu'à lundi. Le communiqué affirme qu'une telle surveillance est systématique dans de telles circonstances.Mais il n'y a rien de très précis sur ces circonstances, et ce communiqué ne mentionne pas le terme de malaise vagal.


    Car le plus intéressant dans ce texte est ce qui n'y figure pas. Outre le fait que le terme de malaise vagal ne soit pas repris, on note qu'il est bien écrit que les examens complémentaires neurologiques sont normaux, et que par contre il n'est pas fait état des examens complémentaires cardiologiques. Dans ces circonstances, ils sont les plus importants, et ne pas les mentionner est pour le mois curieux.



    Ce communiqué, et les versions semi-officielles type Balkany nous laissent une sensation de...malaise, c'est le cas de le dire.

    D'autant que l'histoire médicale des présidents français est riche de mensonges, parfois énormes (de Pompidou à Mitterrand ...).

    Alors qu'est-il arrivé à Sarkozy ce jour ? On finira bien par le savoir tôt ou tard, mais restons très prudent par rapport à la communication officielle.

  • Vive la famille

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    Dessin du Canard Enchaîné

    Lien permanent Catégories : humour Imprimer 0 commentaire Pin it!