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réfugiés - Page 3

  • À Lampedusa, des centaines de migrants venus d’“autres Afghanistan”

    Publié par "Courrier International" le 28.08.2021.

    Près de huit cents personnes sont arrivées en l’espace d’une seule journée à Lampedusa, rapportent les médias italiens. Son maire rappelle que les moyens de l’île sont déjà débordés et que la catastrophe que vit l’Afghanistan ne doit pas faire oublier les autres zones du monde dont les populations connaissent une situation de détresse.

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  • Nous exigeons l’ouverture de voies légales et effectives d’accès à la France pour la protection des Afghanes et Afghans victimes de persécutions

    Communiqué commun signé par : Association pour le droit des étrangers (ADDE), La Cimade, Groupe d’information et de soutien des immigrés (Gisti), Ligue des droits de l’Homme (LDH), Syndicat des avocats de France, Syndicat de la magistrature.

     

    Les propos d’Emmanuel Macron appelant à «  anticiper et nous protéger contre des flux migratoires irréguliers importants » après la chute de Kaboul entre les mains des Talibans sont indignes de la tradition française de l’accueil et de l’asile.

    Indigne comme l’abandon des Afghanes et Afghans qui ont servi comme personnel civil de l’armée française de 2001 à 2014, accueillis au compte-gouttes par la France malgré les déclarations et promesses de François Hollande et d’Emmanuel Macron et à qui la France refusait encore il y a quelques semaines la délivrance de visas malgré leurs cris d’alerte. Indigne comme les atermoiements pendant des années pour accorder des visas aux milliers de membres de familles des Afghanes et Afghans à qui la France a accordé la protection. Indigne comme le harcèlement par la police dont sont victimes les exilé-e-s afghan-e-s dans les rues de nos villes. Indigne comme les campements de la honte régulièrement détruits par les forces de l’ordre. Indigne comme les renvois forcés de plus de 6000 Afghans par la France entre 2004 et 2020.

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  • En Grèce, les renvois illégaux et violents sont devenus la règle

    Nous publions aujourd’hui un rapport faisant état d’actes de torture et d’arrestations violentes commis par le gouvernement grec à l’encontre de personnes réfugiées ou migrantes. Le pays systématise également les renvois forcés vers la Turquie et ce, en toute illégalité.

    Les forces grecques postées aux frontières arrêtent violemment et illégalement des groupes de personnes réfugiées ou migrantes avant de les renvoyer sommairement en Turquie. Ces agissements bafouent les obligations du pays en matière de droits humains au regard du droit de l’Union européenne (UE) et du droit international.

    Pour l’élaboration de ce rapport, nous nous sommes entretenus avec seize personnes victimes de ces renvois forcés illégaux qui ont eu lieu à la frontière délimitée par l’Evros entre juin et décembre 2020. Ces opérations illégales auraient concerné environ un millier de personnes.

    Des personnes venues chercher la sécurité en Grèce

    Ces renvois forcés et complètement illégaux ont lieu par voies terrestre et maritime. Notre rapport s’intéresse principalement aux opérations illégales menées dans la région de l’Evros, à la frontière terrestre entre la Grèce et la Turquie. 

    En février et mars 2020, la Grèce a violemment renvoyé des réfugiés et des migrants après l’ouverture unilatérale des frontières terrestres par la Turquie. Depuis lors, ces pratiques qui constituent des violations des droits humains sont devenues courantes.

    Selon Adriana Tidona, spécialiste des migrations en Europe à Amnesty International, il semble y avoir un travail de coordination entre différentes branches de l’État grec. Le résultat ? Des arrestations brutales,des centres de détention officieux, de nombreuses violences et des renvois sommaires vers la Turquie.

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  • Éthiopie : l'urgence d'une aide humanitaire au Tigré

    La guerre du Tigré dévaste depuis le mois de novembre cette région du nord de l’Éthiopie. Une crise humanitaire grande ampleur fait rage et l’envoi urgent d’une aide à la hauteur de l’extrême gravité de la situation est nécessaire. Malgré l’accord conclu entre l’Onu et le gouvernement éthiopien, l’accès des personnels et convois humanitaires reste très limité, ce qui fait cruellement défaut à la population,dont une grande partie se trouve dans des zones rurales.

    Selon les Nations Unies, 2,3 millions de Tigréens sont ainsi actuellement en situation d’urgence vitale et la Croix Rouge éthiopienne prévoit des milliers de morts si la situation reste en l’état dans les deux mois à venir.

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  • Calais : l'aide humanitaire et citoyenne ne doit pas être interdite

    Communiqué d'Amnesty International le 16.09.2020.

    Près de 1500 personnes exilées survivent à Calais dans des conditions indignes : elles sont quotidiennement expulsées de leurs lieux de vie, privées de leurs effets personnels, dispersées dans la ville. Pire encore, selon un nouvel arrêté, certaines associations qui leur viennent en aide ne peuvent plus distribuer de nourriture. Un arrêté cruel qui doit être immédiatement retiré.

    Le 10 septembre, à l’initiative du ministre de l’Intérieur Gérald Darmanin, le préfet du Pas-de Calais a pris un arrêté qui « interdit toute distribution gratuite de boissons et de denrées alimentaires » sur un périmètre conséquent de la ville de Calais. Une décision choquante aux conséquences graves.

    Sous divers prétextes – troubles à l’ordre public, non respect des gestes barrières ou déchets sur la voie publique - le ministre de l’Intérieur interdit ainsi toute action humanitaire « non mandatée ». Les associations et les citoyens qui œuvrent auprès des personnes migrantes et exilées défendent pourtant des valeurs fondamentales de notre société : la solidarité, la fraternité, l’aide aux plus fragiles. 

    Dans le contexte actuel de crise sanitaire, les personnes et associations qui viennent en aide aux exilés ont un rôle plus que jamais essentiel. Leur interdire d’agir et de venir en aide à des personnes laissées dans le plus grand dénuement est intolérable.

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  • Appel pour une évacuation immédiate du camp de Moria

    Au moment où 12.500 réfugiés et demandeurs d’asile errent sans abri sur les routes et les collines de Lesbos, où les intoxiqués et les blessés de l’incendie de Moria sont empêchés par la police de rejoindre l’hôpital de Mytilène, où des collectifs solidaires apportant des produits de première nécessité sont bloqués par les forces de l’ordre ou pris à partie par de groupuscules d’extrême droite,
    où la seule réponse apportée par le gouvernement grec à cette urgence est national-sécuritaire

    nous, citoyen-ne-s européen-ne-s et citoyen-e-s du monde ne pouvons plus nous taire.

    L’incendie qui a ravagé le camp de Moria ne peut être considéré ni comme un accident ni comme le fait d’une action désespérée. Il est le résultat inévitable et prévisible de la politique européenne qui impose l’enfermement dans les îles grecques, dans des conditions inhumaines, de dizaines de milliers de réfugiés. C’est le résultat de la stratégie du gouvernement grec qui, en lieu et place de mesures effectives contre la propagation du Covid-19 dans des „hot-spots“, a imposé à ses habitants, depuis six mois déjà, des restrictions de circulation extrêmement contraignantes. A cet enfermement prolongé, est venu s‘y s’ajouter depuis une semaine un confinement total dont l’efficacité sanitaire est plus que problématique, tandis que les personnes porteuses du virus ont été sommées de rester enfermées 24h sur 24h dans un hangar. Ces conditions menaient tout droit au désastre.

     

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  • L’enfer de Moria continue : après l’incendie, 13 000 personnes sans abri

    Communiqué d'Amnesty International le 10.09.2020.

    Deux incendies, mardi et mercredi soir, ont ravagé le camp de réfugiés de Moria, sur l’île grecque de Lesbos. Les flammes ont quasiment tout détruit sur leur passage, laissant près de 13 000 personnes sans abri.

    Il ne subsiste rien, ou presque. La « jungle » comme la surnommaient les habitants du camp de Moria, n’est plus qu’un vaste champ de ruines fumant. La quasi-totalité de ses habitants se retrouvent démunis et sans abri. Il y a urgence humanitaire. Des solutions rapides doivent être trouvées.

    Sur l’île grecque de Lesbos, du jour au lendemain, près de 13 000 personnes installées dans le camp de réfugiés sordide et surpeuplé de Moria (il accueillait quatre fois plus de personnes que sa capacité) ont perdu le peu qu’elles avaient. Alors qu’elles avaient déjà dû quitter leur vie, leur foyer, et abandonner leurs bien pour chercher refuge en Europe, les incendies de mardi et mercredi derniers ont probablement détruit les derniers biens qui restaient encore en leur possession : des documents essentiels, des effets personnels et des médicaments. Quant aux abris de fortune et aux installations sanitaires du camp, tout ou presque a été réduit en cendres.

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