Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

fne - Page 20

  • Alimentation : plus vert, c’est plus juste

    Communiqué de FNE le 28.08.2017

    Les états généraux de l’alimentation débuteront officiellement ce mercredi 30 août avec la première phase de concertation sur le partage et la création de valeur. Malgré les nombreux flous persistant à l’aube du top départ, les attentes de l’ensemble des parties prenantes et des citoyens sont nombreuses. France Nature Environnement portera trois priorités lors de la concertation sur les prix.

    La contractualisation pour accompagner la transition

    La crise économique du monde agricole n’échappe à personne. Il est nécessaire aujourd’hui de stabiliser les prix à un niveau suffisant et de rémunérer équitablement les agriculteurs pour qu’ils puisent prétendre à une vie décente mais également être en capacité de fournir des produits avec la qualité sanitaire et environnementale nécessaires. La contractualisation avec la distribution, des entreprises agroalimentaires ou entre agriculteurs peut être un outil intéressant. Elle permet d’assurer des prix stables et prévus d’avance pour écouler une partie de leur production. Il est nécessaire de co-construire des cahiers des charges entre les agriculteurs, la distribution et l’agroalimentaire afin de garantir les prix ainsi que la transition vers des pratiques agroécologiques.

    Pour Camille DORIOZ, coordinateur du réseau agriculture de France Nature Environnement, « Il ne s’agit pas de chercher à écouler toute la production agricole via une contractualisation, car cela risquerait de diminuer l’autonomie des producteurs. Elle doit permettre de donner une visibilité économique et les moyens nécessaires aux producteurs pour la transition vers l’agroécologie. De nombreux exemples existent aujourd’hui, il devient urgent de s’en inspirer. »

    Lire la suite

  • Le gouvernement prône une meilleure gestion de la ressource en eau. FNE aussi, mais pour de vrai…

    Communiqué de FNE le 10 août 2017

    La France est à sec. La carte des arrêtés de restriction d’eau le montre très clairement. Il est plus que temps d’en prendre conscience et de mettre en place des mesures efficaces et durables quant à la gestion quantitative de l’eau. Il semble que le Gouvernement ait eu cette prise de conscience lors du Conseil des Ministres du 9 août. Messieurs Hulot et Travert souhaitent agir, faire en sorte que cette période critique de sécheresse, cette année exceptionnelle, ne devienne pas la norme d’ici à 2050. France Nature Environnement partage cette volonté : il faut prendre des mesures urgemment. Mais les solutions que propose le Gouvernement ne sont pas (toutes) viables et la question des retenues d’eau fait une fois de plus réagir le mouvement associatif.

    Lire la suite

  • Sécheresse : des restrictions d’eau dans le Vouzinois et dans les Ardennes

    Information reprise du site de la ville de Vouziers.

    Sur certains secteurs de la Marne et des Ardennes, le manque d'eau devient critique. Les nappes phréatiques ont un niveau très inférieur à la normale. Ce qui a contraint les deux préfectures à limiter l'usage de l'eau.
    En conséquence, le préfet des Ardennes a décidé de prendre un arrêté de restriction des usages de l’eau applicable pour les communes situées sur les nappes de la Craie de Champagne Nord et des calcaires dans l’Oxfordien, dont VOUZIERS.
    Des dispositions maintenues jusqu’au 31 octobre, sauf si les conditions climatiques des prochains mois permettaient une nette amélioration des débits des rivières et des niveaux des nappes. (arrêté préfectoral n° 2017-228)

    Les restrictions à appliquer

    Restriction des usages non agricoles

    Sont interdits :

    • le remplissage des piscines (hors piscines publiques, piscines d'établissements recevant du public et piscines ďhôtels), hors remplissage pour les besoins du chantier des piscines privées en cours de construction ;
    • le lavage des véhicules hors stations professionnelles dédiées à cette activité, sauf pour les véhicules ayant obligation réglementaire (véhicules sanitaires ou alimentaires) ou technique (bétonnière...) et pour les organismes liés à la sécurité ;
    • le lavage des voiries et trottoirs, le nettoyage des terrasses et façades ;
    • l'arrosage des pelouses et espaces verts publics ou privés, des terrains de sports, des jardins ď agrément ou potagers entre 9 heures et 20 heures ;
    • l'alimentation des fontaines publiques en circuit ouvert ;
    • le remplissage ou la vidange des plans d’eau et des étangs non exploités par un pisciculteur agréé ou exerçant une activité commerciale ; la vidange des plans ď eau et des étangs exploités par un pisciculteur agréé ou exerçant une activité commerciale doit avoir été préalablement autorisée par la police de l'eau ;
    • l 'arrosage des golfs sauf "green" et "départ".

    En outre :

    • les commerces et industries, hors installations classées pour la protection de l'environnement, limiteront leur consommation ď eau au strict nécessaire ;
    • pour les usages liés au process industriel, les installations classées pour la protection de l’environnement limiteront leur consommation ď eau conformément aux dispositions de leur arrêté préfectoral ;
    • pour la navigation fluviale, les prélèvements effectués pour l'alimentation des canaux seront réduits. Les bateaux seront regroupés pour le passage des écluses sur les canaux. L'enfoncement sur les biefs navigués est restreint ;
    • les exploitants de barrages installés sur un cours ď eau ou ses canaux de dérivation, hormis les ouvrages gérés par Voies navigables de France, doivent obtenir l'accord préalable du service chargé de la police de I' eau avant toute manœuvre ayant une incidence sur la ligne ď eau ou sur le débit du cours ď eau ;
    • les travaux en rivière sont décalés jusqu'au retour d’un débit plus élevé, sauf travaux d’urgence devant être autorisés par la police de l'eau ;
    • la surveillance des rejets de stations ď épuration est accrue ; les délestages directs sont soumis à autorisation préalable du service chargé de la police de l'eau et peuvent être décalés jusqu'au retour d’un débit plus élevé;
    • la vidange des piscines publiques est soumise à autorisation ;
    • les rejets industriels préjudiciables il la qualité de l'eau pourront faire l'objet de limitation voire de suppression.

    Restriction des usages agricoles

    L'irrigation agricole n'est autorisée que pour les agriculteurs qui pratiquent des cultures spéciales (oignons, pommes de terre...) à qui un quota d'eau a été attribué. Les reliquats de quotas pour chaque forage d’irrigation sont réduits de 15 %. Ce pourcentage s'applique sur les volumes restant à prélever à la date d’entrée en vigueur du présent arrêté.


    FNE revient sur ces mesures, et sur les causes de ces baisses de niveau des nappes phréatiques.

     

    Lire la suite

  • Changement de Gouvernement mais pas de méthode : la France tue de plus en plus de loups au lieu d'organiser la cohabitation

    Communiqué de FNE le 20.07.2017

    L’arrêté fixant le nombre maximal de loups pouvant être tués pour la saison 2017-2018 vient de paraître : il fixe ce nombre à 40, soit 4 de plus que celui de la saison précédente ! Il poursuit et aggrave ainsi la gestion calamiteuse de ce dossier engagée par le précédent gouvernement.

    Nos associations demandent que le prochain « Plan loup » 2018-2022 permette enfin au loup, espèce protégée aux niveaux international, européen et français, d’avoir des perspectives de présence pérenne dans notre pays. Et pour cela, il doit donner les moyens aux modes d’élevages qui s’étaient développés hors présence de prédateurs, de s’adapter à nouveau à cette réalité.

    Lire la suite

  • Vote sur les pesticides : un pas en avant pour la crédibilité de la PAC et pour la biodiversité

    Communiqué de FNE.

    Un vote encourageant vient de se tenir au Parlement européen, ce mercredi 14 juin. La majorité des parlementaires n’a pas approuvé la motion qui visait à poursuivre l’autorisation d’épandage des pesticides sur les surfaces agricoles dédiées à la biodiversité. Bien que nous déplorions le manque de transparence de ce vote, France Nature Environnement salue les 267 députés qui se sont élevés contre cette motion et donc pour la biodiversité. Nous saluons également la mobilisation des citoyens : afin d’interpeller les eurodéputés français et porter une volonté forte de verdissement de la PAC, plus d’un millier de mails d’interpellation ont été envoyés à chaque eurodéputé français. FNE reste mobilisé pour que le verdissement de la Politique Agricole Commune (PAC) devienne, enfin, une réalité.

    Les enjeux de l’agriculture durable concernent chacun d’entre nous

    Au cours de la consultation de la Commission européenne sur la modernisation de la PAC, plus de 258 000 personnes se sont mobilisées pour une politique plus verte, plus cohérente et enfin en phase avec les attentes des citoyens-contribuables. Ce mouvement, sans précédent, s’est construit pour promouvoir un modèle agricole durable, respectueux des agriculteurs, de la santé des consommateurs et de l’environnement. Par ailleurs, la réduction de l’usage des produits phytosanitaires et l’interdiction de certains d’entre eux devient un sujet de préoccupation majeur pour la société civile : l’initiative citoyenne européenne (ICE) lancée en ce sens aura bientôt réuni 1 million de signataires. Dans ce contexte, France Nature Environnement peine à comprendre le vote des 363 eurodéputés qui ont soutenu la motion et donc rejeté l’interdiction des produits phytosanitaires sur les surfaces dédiées à la biodiversité.

     

    Lire la suite

  • Notre-Dame-des-Landes : 12 raisons de dire "non"

    Un dossier de FNE

    Contesté depuis plus de cinquante ans, le projet d'aéroport à Notre-Dames-des-Landes fait l'objet de multiples polémiques et rebondissements. Pourquoi le mouvement France Nature Environnement s'oppose-t-il à sa construction ? Petite liste (non exhaustive) des arguments contre le transfert de l'aéroport de Nantes-Atlantique dans le bocage de Notre-Dame-des-Landes.
    Lutter contre le dérèglement climatique
    Le 12 décembre 2015, l’Accord de Paris sur le climat était adopté sous les applaudissements. En tribune, François Hollande le promettait : « nous entrons dans l’ère du bas carbone ». Alors pourquoi vouloir développer encore et toujours le transport aérien, mode de transport champion de l’émission de gaz à effet de serre par kilomètre ? À l’heure de la sobriété et de l’efficacité énergétiques, il est temps de revoir la copie.

    Refuser l’obsolescence programmée de Nantes-Atlantique
    Aux origines du projet, deux idées : doter Nantes d'un aéroport international et enrayer la saturation de l'aéroport actuel. Au sud de la ville, Nantes-Atlantique propose déjà plus de 100 destinations, vers une vingtaine de pays. Il a reçu le trophée ERA du meilleur aéroport européen en 2011-2012. Initialement conçu pour 4 millions de passagers par an, Nantes-Atlantique en a accueilli 4,4 millions en 2015. Son réaménagement permettrait d'en accueillir jusqu'à 9 millions, sans entraîner une forte augmentation des décollages et atterrissages. Car le taux de remplissage des appareils progresse, notamment grâce aux systèmes de réservations en ligne et aux stratégies commerciales des compagnies low cost.
    Malgré le survol d’une partie de la ville, il est classé dans la meilleure catégorie en matière de sécurité par la Direction générale de l’aviation civile (DGAC), l’approche de l’aéroport ne présentant pas de risque particulier. La question du bruit subi par les riverains, souvent soulevée par les partisans du projet, n’a jamais été correctement étudiée mais ne semble pas insoluble. L’arrêt des vols de nuit (entre 23 h et 6 h) et la révision des plans de vol ont fait leurs preuves ailleurs. Par ailleurs, les avions sont de moins en moins bruyants.

    Lire la suite

  • Transformer la Politique Agricole Commune pour aller vers l’agro-écologie : les 10 propositions de FNE

    En vue de l'élaboration de la Politique Agricole Commune 2020, France Nature Environnement se mobilise pour porter un modèle de PAC qui sache conjuguer agriculture avec protection de l'environnement et fourniture d’une alimentation durable. La Politique Agricole Commune influence fortement l’agriculture européenne. La fédération défend depuis de nombreuses années l’idée que cette influence doit s’exercer dans le bon sens, en promouvant et en accompagnant la transition agroécologique.

    Une politique européenne à réinventer

    France Nature Environnement propose de s’affranchir totalement du système existant pour une refonte complète de l’organisation de la PAC. Le système en vigueur n’est plus efficace pour répondre aux enjeux auxquels sont confrontés les territoires ruraux, les agriculteurs et la société dans son ensemble.

    L’ensemble des acteurs doivent être impliqués dans la conception de cette nouvelle PAC, dans sa mise en œuvre et dans son évaluation, à toutes les échelles territoriales.

    France Nature Environnement propose un système de primes allouées sur 10 critères de résultats, répondant à des enjeux environnementaux mais également économiques et sociaux, selon les principes de l’agro-écologie. Plusieurs primes peuvent être cumulées.

    L’argent public affecté à des prestations d’intérêt général

    Notre objectif est de construire une PAC qui rémunère les prestations d’intérêt général de l’agriculture, à commencer par une production alimentaire durable.

    La future PAC doit répondre à l’intérêt général tout en permettant à tous les agriculteurs d’obtenir un revenu suffisant. Il paraît essentiel de passer du principe d’aide au revenu au principe de rémunération de services à la fois pour ne pas placer les agriculteurs dans une position de dépendance et rendre à la PAC son caractère de politique d’intérêt général.

    France Nature Environnement propose de sortir de la logique actuelle des paiements compensateurs et d’instaurer un système de rémunération indexée sur des résultats qui s’inscrivent dans un accompagnement de la transition agroécologique.

    Au-delà de ces primes, des paiements spécifiques, conçus comme des surprimes, devront garantir une préservation effective de la biodiversité dans les zones à enjeux forts. La PAC doit aussi aider à financer l’animation territoriale, dans l’ensemble de l’espace agricole, cultivé ou non, et en particulier sur les zones à enjeux fort de biodiversité.

    Lire la suite