Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

fne - Page 24

  • Précarité énergétique : un décret "décence" totalement indécent

    Communiqué de FNE

    Une des principales avancées de la loi de transition énergétique, adoptée l’an dernier, est menacée de détricotage. Son article 12 prévoyait en effet d’instaurer un minimum de performance énergétique pour tout logement en location : enfin les bailleurs ne pourraient plus louer des passoires thermiques et seraient, d’ici quelques années, amenés à engager des travaux d’économie d’énergie. C’est la vie quotidienne de centaines de milliers de locataires, notamment les plus modestes particulièrement exposés à la précarité énergétique, qui pourrait changer. C’est dire si le décret d’application était attendu depuis près d’un an !

    maison-echarpe-dpe-precarite-energetique.png

    Lire la suite

  • Le plein d’huile de palme, s’il vous plait !

    Communiqué de FNE

    En 2014, 45% de l’huile de palme importée sur le territoire européen finissait dans les réservoirs des voitures et camions d’après les chiffres de l’association des huiles végétales européennes (FEDIOL). Cette révélation de l’ONG européenne Transports et Environnement est d’autant plus préoccupante qu’une étude de la Commission Européenne vient de mettre en évidence que l’impact climatique des agro-carburants à base d’huile de palme était 3 fois pire que le diesel classique.

    Un vieux débat souvent oublié

    Aujourd’hui il y a 7% d’huile dans le diesel et 7% d’alcool dans l’essence : l’ensemble des automobiles consomment des agro-carburants obtenus à partir de cultures (colza, huile de palme etc …). C’est donc une part considérable de la production agricole qui est accaparée par le trafic routier.

    0909-eu-palm-oil-consumption.jpg

    Lire la suite

  • Méthanisation : définition, atouts et enjeux

    Un dossier de France Nature Environnement.

    Biogaz, biométhane, digestat… la méthanisation et son vocabulaire aux allures savantes ont le vent en poupe. Seulement, que désignent ces termes? Quels sont les grands enjeux et précautions à prendre à propos de ce procédé qui utilise de la matière organique pour produire de l’énergie ?

    Décryptage de France Nature Environnement sur un sujet à la croisée de plusieurs enjeux environnementaux : énergie, agriculture, prévention des déchets, maîtrise des risques et des nuisances.


    Méthanisation : de quoi s'agit-il ?

    La méthanisation, c'est l'utilisation d'un processus biologique naturel qui transforme la matière organique pour produire à la fois de l’énergie renouvelable et un résidu pouvant servir de fertilisant des sols et des cultures.

    Pour les obtenir, il faut donc dans un premier temps de la matière organique. Parmi les plus courants se trouvent des matières agricoles telles que le fumier ou le lisier, des biodéchets des ménages et déchets des collectivités, des entreprises ou encore des boues de station d'épuration.

    Cette matière organique est chauffée et brassée pendant 1 à 2 mois dans un méthaniseur. Cette fermentation dépose en fond de cuve un résidu, le digestat, et émet du biogaz, identique en termes de composition au gaz d’origine fossile.

    Le digestat peut servir d'engrais sur les exploitations agricoles. Le biogaz quant à lui, peut produire de la chaleur, de l'électricité ou être purifié en biométhane pour être utilisé dans le réseau de gaz ou comme carburant pour les transports.

    Et cette valorisation des matières organiques s'avère particulièrement intéressante si elle respecte certaines conditions.

    Lire la suite

  • Aéroport de NDDL : le référendum rendu inutile par le rapport indépendant

    La Ministre en charge de l’Environnement a commandité, à la mi-janvier dernier, au Conseil Général de l’environnement et du développement durable (CGEDD) un rapport sur les avantages et inconvénients de différentes options concernant le développement des infrastructures aéroportuaires de la région nantaise et notamment le projet de nouvel aéroport à Notre-Dame-des-Landes (NDDL). Ce rapport vient d’être rendu public. Réaction de France Nature Environnement (FNE).

    Le projet de nouvel aéroport à NDDL jugé surdimensionné

    Les inspecteurs du CGEDD ont conclu que « Le projet de nouvel aéroport de Notre-Dame-des-Landes apparaît surdimensionné. ».

    Cette conclusion conforte les analyses des collectifs et associations d’opposants au projet de nouvel aéroport à NDDL quant à l'utilité, les impacts, les coûts publics de ce projet d'un autre temps et sème donc le doute sur les justifications « officielles » ayant conduit à ce projet et à la déclaration d’utilité publique.

    Lire la suite

  • Sommet de Pau : l'obstination de l'industrie pétrolière doit cesser

    Communiqué de la FNE

    Quatre mois seulement après la COP21, un sommet international, nommé MCE Deepwater Development (MCEDD), réunira à Pau du 5 au 7 avril les multinationales pétrolières et opérateurs offshore pour « réussir une baisse significative des coûts pour que l’industrie opérant en mer profonde puisse rester compétitive ». France Nature Environnement s’oppose fermement à la tenue de ce sommet des énergies du passé polluantes et destructrices qui ne paient d’ailleurs pas leur « vrai prix » et dénonce une provocation des industriels quelques mois après l’accord de Paris sur le climat.

    Lire la suite

  • Qu'est-ce que l'agroécologie ?

    Extraits du dossier de la FNE

    Une agriculture durable, plus respectueuse des hommes, des terres et des animaux qui répond aux besoins alimentaires et économiques n’est pas une utopie.
    L'agro-écologie, terme désignant les pratiques agricoles qui lient l'agronomie (science de l'agriculture) et l'écologie (science de l'environnement) emprunte cette voie. Mais quelles sont les principes et pratiques de ce modèle que France Nature Environnement promeut, encourage et défend

    Agroécologie : réduire l'empreinte environnementale et tenir compte de la biodiversité

    La ligne directrice que suivent les agriculteurs inscrits dans une démarche agro-écologique consiste à réduire l'impact environnemental des exploitations en tenant compte de la biodiversité. Comment ? Principalement en réduisant les intrants, c'est-à-dire l'ensemble des ressources externes (pesticides, engrais, antibiotiques mais aussi carburants, eau d'irrigation, aliments pour le bétail…).
    En moyenne pour un agriculteur, ces intrants représentent une dépense de 50 à 60 % du chiffre d'affaires. Un coût économique qui s'ajoute à un impact environnemental désastreux : certains sont en effet à l'origine d'une part importante de la pollution de l'air, des eaux et des sols, causent des dommages sur la santé des agriculteurs et de leurs consommateurs, contribuent au changement climatique, nuisent ou détruisent la biodiversité locale...
    C'est pourtant cette biodiversité qui représente l'alternative. Car développer une démarche agro-écologique, c'est remplacer une utilisation massive d'intrants par des pratiques qui tiennent compte des équilibres de la nature et des services qu'elle rend.

    Lire la suite

  • Avis du CESE sur le traité transatlantique : une saisine gouvernementale qui pose question

    Saisi par le gouvernement, le CESE adopte ce jour un avis sur le traité transatlantique/PTCI. Les organisations membres du groupe environnement et nature* considèrent que le gouvernement aurait dû saisir la 3ème institution de la République sur la pertinence même de ce traité au lieu de le solliciter sur sa possible amélioration ou ses effets néfastes. Les organisations du groupe environnement et nature se sont abstenues à la quasi unanimité sur cet avis, qui, bien que de qualité, ne peut éluder la question démocratique liée à ce processus. Comment la société civile pourrait-elle se positionner avec clairvoyance sur un projet dont la procédure est aussi opaque ?

    Lire la suite