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fne - Page 23

  • Changement de Gouvernement mais pas de méthode : la France tue de plus en plus de loups au lieu d'organiser la cohabitation

    Communiqué de FNE le 20.07.2017

    L’arrêté fixant le nombre maximal de loups pouvant être tués pour la saison 2017-2018 vient de paraître : il fixe ce nombre à 40, soit 4 de plus que celui de la saison précédente ! Il poursuit et aggrave ainsi la gestion calamiteuse de ce dossier engagée par le précédent gouvernement.

    Nos associations demandent que le prochain « Plan loup » 2018-2022 permette enfin au loup, espèce protégée aux niveaux international, européen et français, d’avoir des perspectives de présence pérenne dans notre pays. Et pour cela, il doit donner les moyens aux modes d’élevages qui s’étaient développés hors présence de prédateurs, de s’adapter à nouveau à cette réalité.

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  • Vote sur les pesticides : un pas en avant pour la crédibilité de la PAC et pour la biodiversité

    Communiqué de FNE.

    Un vote encourageant vient de se tenir au Parlement européen, ce mercredi 14 juin. La majorité des parlementaires n’a pas approuvé la motion qui visait à poursuivre l’autorisation d’épandage des pesticides sur les surfaces agricoles dédiées à la biodiversité. Bien que nous déplorions le manque de transparence de ce vote, France Nature Environnement salue les 267 députés qui se sont élevés contre cette motion et donc pour la biodiversité. Nous saluons également la mobilisation des citoyens : afin d’interpeller les eurodéputés français et porter une volonté forte de verdissement de la PAC, plus d’un millier de mails d’interpellation ont été envoyés à chaque eurodéputé français. FNE reste mobilisé pour que le verdissement de la Politique Agricole Commune (PAC) devienne, enfin, une réalité.

    Les enjeux de l’agriculture durable concernent chacun d’entre nous

    Au cours de la consultation de la Commission européenne sur la modernisation de la PAC, plus de 258 000 personnes se sont mobilisées pour une politique plus verte, plus cohérente et enfin en phase avec les attentes des citoyens-contribuables. Ce mouvement, sans précédent, s’est construit pour promouvoir un modèle agricole durable, respectueux des agriculteurs, de la santé des consommateurs et de l’environnement. Par ailleurs, la réduction de l’usage des produits phytosanitaires et l’interdiction de certains d’entre eux devient un sujet de préoccupation majeur pour la société civile : l’initiative citoyenne européenne (ICE) lancée en ce sens aura bientôt réuni 1 million de signataires. Dans ce contexte, France Nature Environnement peine à comprendre le vote des 363 eurodéputés qui ont soutenu la motion et donc rejeté l’interdiction des produits phytosanitaires sur les surfaces dédiées à la biodiversité.

     

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  • Notre-Dame-des-Landes : 12 raisons de dire "non"

    Un dossier de FNE

    Contesté depuis plus de cinquante ans, le projet d'aéroport à Notre-Dames-des-Landes fait l'objet de multiples polémiques et rebondissements. Pourquoi le mouvement France Nature Environnement s'oppose-t-il à sa construction ? Petite liste (non exhaustive) des arguments contre le transfert de l'aéroport de Nantes-Atlantique dans le bocage de Notre-Dame-des-Landes.
    Lutter contre le dérèglement climatique
    Le 12 décembre 2015, l’Accord de Paris sur le climat était adopté sous les applaudissements. En tribune, François Hollande le promettait : « nous entrons dans l’ère du bas carbone ». Alors pourquoi vouloir développer encore et toujours le transport aérien, mode de transport champion de l’émission de gaz à effet de serre par kilomètre ? À l’heure de la sobriété et de l’efficacité énergétiques, il est temps de revoir la copie.

    Refuser l’obsolescence programmée de Nantes-Atlantique
    Aux origines du projet, deux idées : doter Nantes d'un aéroport international et enrayer la saturation de l'aéroport actuel. Au sud de la ville, Nantes-Atlantique propose déjà plus de 100 destinations, vers une vingtaine de pays. Il a reçu le trophée ERA du meilleur aéroport européen en 2011-2012. Initialement conçu pour 4 millions de passagers par an, Nantes-Atlantique en a accueilli 4,4 millions en 2015. Son réaménagement permettrait d'en accueillir jusqu'à 9 millions, sans entraîner une forte augmentation des décollages et atterrissages. Car le taux de remplissage des appareils progresse, notamment grâce aux systèmes de réservations en ligne et aux stratégies commerciales des compagnies low cost.
    Malgré le survol d’une partie de la ville, il est classé dans la meilleure catégorie en matière de sécurité par la Direction générale de l’aviation civile (DGAC), l’approche de l’aéroport ne présentant pas de risque particulier. La question du bruit subi par les riverains, souvent soulevée par les partisans du projet, n’a jamais été correctement étudiée mais ne semble pas insoluble. L’arrêt des vols de nuit (entre 23 h et 6 h) et la révision des plans de vol ont fait leurs preuves ailleurs. Par ailleurs, les avions sont de moins en moins bruyants.

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  • Transformer la Politique Agricole Commune pour aller vers l’agro-écologie : les 10 propositions de FNE

    En vue de l'élaboration de la Politique Agricole Commune 2020, France Nature Environnement se mobilise pour porter un modèle de PAC qui sache conjuguer agriculture avec protection de l'environnement et fourniture d’une alimentation durable. La Politique Agricole Commune influence fortement l’agriculture européenne. La fédération défend depuis de nombreuses années l’idée que cette influence doit s’exercer dans le bon sens, en promouvant et en accompagnant la transition agroécologique.

    Une politique européenne à réinventer

    France Nature Environnement propose de s’affranchir totalement du système existant pour une refonte complète de l’organisation de la PAC. Le système en vigueur n’est plus efficace pour répondre aux enjeux auxquels sont confrontés les territoires ruraux, les agriculteurs et la société dans son ensemble.

    L’ensemble des acteurs doivent être impliqués dans la conception de cette nouvelle PAC, dans sa mise en œuvre et dans son évaluation, à toutes les échelles territoriales.

    France Nature Environnement propose un système de primes allouées sur 10 critères de résultats, répondant à des enjeux environnementaux mais également économiques et sociaux, selon les principes de l’agro-écologie. Plusieurs primes peuvent être cumulées.

    L’argent public affecté à des prestations d’intérêt général

    Notre objectif est de construire une PAC qui rémunère les prestations d’intérêt général de l’agriculture, à commencer par une production alimentaire durable.

    La future PAC doit répondre à l’intérêt général tout en permettant à tous les agriculteurs d’obtenir un revenu suffisant. Il paraît essentiel de passer du principe d’aide au revenu au principe de rémunération de services à la fois pour ne pas placer les agriculteurs dans une position de dépendance et rendre à la PAC son caractère de politique d’intérêt général.

    France Nature Environnement propose de sortir de la logique actuelle des paiements compensateurs et d’instaurer un système de rémunération indexée sur des résultats qui s’inscrivent dans un accompagnement de la transition agroécologique.

    Au-delà de ces primes, des paiements spécifiques, conçus comme des surprimes, devront garantir une préservation effective de la biodiversité dans les zones à enjeux forts. La PAC doit aussi aider à financer l’animation territoriale, dans l’ensemble de l’espace agricole, cultivé ou non, et en particulier sur les zones à enjeux fort de biodiversité.

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  • Agissez pour sauver l'ours des Pyrénées !

    Le ministère de l’Environnement invite les citoyens à s’exprimer sur son programme de conservation de l’ours dans les Pyrénées pour les 10 années à venir. Il y manque le plus important : le lâcher d’ours !

    Une consultation électronique du public est ouverte jusqu’au 8 mars prochain qui porte sur le programme que l’État va mettre en place dans les 10 ans pour sauver l’ours.

    Ce plan prévoit des actions indispensables pour assurer la conservation de cette espèce, comme le soutien au pastoralisme et au développement des activités humaines en présence de l’ours, l’amélioration des connaissances sur les mesures de cohabitation, la valorisation de la présence de l’ours,…

    Mais il manque le plus important : des lâchers d’ours.

    Une étude du Muséum national d’histoire naturelle avait pourtant conclu à la nécessité de lâcher des ours, en urgence dans la population de l’ouest des Pyrénées, où après la mort de Cannelle, il ne reste plus que deux mâles, et pour répondre au fort risque de consanguinité de la population du centre des Pyrénées et de l’éloignement géographique entre ces deux noyaux.

    Sans ces lâchers, l’avenir de l’ours dans les Pyrénées devient précaire. Aussi, en participant à la consultation pour demander l’intégration d’opération de lâcher d’ours, vous pourrez donner un sérieux coup de main pour la conservation de l’ours !

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  • C'est quoi le problème avec l'huile de palme ?

    Un dossier de FNE (extraits)

    S'attaquer à l'huile de palme, c'est risquer de s'attirer les foudres d'une foule de gourmands. Mais savez-vous vraiment pourquoi elle fait tant polémique ? Comment faire pour ravir vos papilles sans provoquer un drame social et environnemental ? France Nature Environnement a mis la main à la pâte pour vous éclairer sur la question et vous livrer ses (savoureuses) solutions.

    Sous sa forme actuelle, la production d'huile de palme est responsable d'une importante déforestation, elleProduction-Mondiale-de-Huile-de-Palme.png contribue à la disparition de nombreuses espèces à l'image des Orangs-outangs, use de produits hautement toxiques et les conditions de travail dans les plantations y sont souvent déplorables. Bien des raisons qui invitent à changer de modèle.

    L'huile de palme et la disparition des orangs-outangs, quel rapport ?

    Le palmier à huile ne pousse que dans la zone équatoriale. Avec 85 % de la production mondiale, l’Indonésie et la Malaisie1 dominent le marché. Ces zones sont également celle des grands bassins de forêts denses. Problème, la demande explose : sur ces dix dernières années, la production d’huile de palme a bondi de près de 83 %. Chaque jour, ce sont donc des milliers d’hectares qui sont brûlés pour faire pousser ces fameux palmiers, faisant de cette culture l'une des principales causes de déforestation en Asie du Sud-Est, mais aussi, plus récemment, en Afrique. L’Indonésie est d'ailleurs devenue le troisième émetteur mondial de CO2 à cause de ces feux de forêts. Là-bas, l’équivalent d’un terrain de football disparaît toutes les 15 secondes.

    Après avoir fait brûler les forêts, les producteurs industriels optent pour la monoculture, de gigantesques surfaces sont ainsi recouvertes par les seuls palmiers. Plantes et animaux qui vivaient sur place perdent leur habitat et disparaissent à grande vitesse. Emblème du désastre, l’extinction des Orangs-outans : leur population a chuté de plus de 90% en un siècle sur l’île de Sumatra où la culture de l'huile s'est propagée.

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  • Légère baisse de l’usage des pesticides en France : tout reste à faire !

    Communiqué de FNE

    Les dernières données sur l’utilisation de pesticides en France ont été rendues publiques le 30 janvier pour la dernière fois dans le cadre du mandat actuel du Gouvernement. Elles enregistrent une légère baisse, de 2,7% entre 2014 et 2015. Pas de quoi s’enthousiasmer pour France Nature Environnement, qui rappelle que la tendance globale reste à la hausse et qu’il est urgent d’impliquer tous les acteurs des filières agricoles pour diviser par deux l’usage de ces produits dangereux pour la santé et l’environnement.

    Une tendance lourde à la hausse

    La note de suivi 2016 du ministère de l’Agriculture montre bien une légère baisse de l’usage des pesticides entre 2014 et 2015 : moins 2,7%. Il faut rappeler que cette diminution fait suite à une hausse spectaculaire : plus 9% entre 2013 et 2014 ! Par ailleurs en moyenne triennale, l’usage entre les périodes 2012-2014 et 2013-2015 fait toujours apparaître une hausse de 4,2%. Rappelons que l’objectif du Grenelle de l’environnement était de diviser par deux la consommation de pesticides, initialement d’ici à 2018, objectif repoussé à 2025 par Stéphane Le Foll.

    Pour Claudine Joly, en charge du dossier à France Nature Environnement : « Ce que l’on observe en 2015 est un léger frémissement, qui ne doit pas faire oublier la tendance de fond : l’usage des pesticides en France augmente continuellement, il y a urgence à agir. 

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