Ok

En poursuivant votre navigation sur ce site, vous acceptez l'utilisation de cookies. Ces derniers assurent le bon fonctionnement de nos services. En savoir plus.

dossier

  • Notre-Dame-des-Landes : 12 raisons de dire "non"

    Un dossier de FNE

    Contesté depuis plus de cinquante ans, le projet d'aéroport à Notre-Dames-des-Landes fait l'objet de multiples polémiques et rebondissements. Pourquoi le mouvement France Nature Environnement s'oppose-t-il à sa construction ? Petite liste (non exhaustive) des arguments contre le transfert de l'aéroport de Nantes-Atlantique dans le bocage de Notre-Dame-des-Landes.
    Lutter contre le dérèglement climatique
    Le 12 décembre 2015, l’Accord de Paris sur le climat était adopté sous les applaudissements. En tribune, François Hollande le promettait : « nous entrons dans l’ère du bas carbone ». Alors pourquoi vouloir développer encore et toujours le transport aérien, mode de transport champion de l’émission de gaz à effet de serre par kilomètre ? À l’heure de la sobriété et de l’efficacité énergétiques, il est temps de revoir la copie.

    Refuser l’obsolescence programmée de Nantes-Atlantique
    Aux origines du projet, deux idées : doter Nantes d'un aéroport international et enrayer la saturation de l'aéroport actuel. Au sud de la ville, Nantes-Atlantique propose déjà plus de 100 destinations, vers une vingtaine de pays. Il a reçu le trophée ERA du meilleur aéroport européen en 2011-2012. Initialement conçu pour 4 millions de passagers par an, Nantes-Atlantique en a accueilli 4,4 millions en 2015. Son réaménagement permettrait d'en accueillir jusqu'à 9 millions, sans entraîner une forte augmentation des décollages et atterrissages. Car le taux de remplissage des appareils progresse, notamment grâce aux systèmes de réservations en ligne et aux stratégies commerciales des compagnies low cost.
    Malgré le survol d’une partie de la ville, il est classé dans la meilleure catégorie en matière de sécurité par la Direction générale de l’aviation civile (DGAC), l’approche de l’aéroport ne présentant pas de risque particulier. La question du bruit subi par les riverains, souvent soulevée par les partisans du projet, n’a jamais été correctement étudiée mais ne semble pas insoluble. L’arrêt des vols de nuit (entre 23 h et 6 h) et la révision des plans de vol ont fait leurs preuves ailleurs. Par ailleurs, les avions sont de moins en moins bruyants.

    Lire la suite